Ce qui se dit la nuit

Une bonne lecture de cette intrigue qui fait la part belle aux personnages. L'auteur dans un style agréable à suivre nous décrit des morceaux de vies avec une bonne empathie, sans oublier d'y glisser des noirceurs qui se dévoilent peu à peu pour donner une épaisseur à cette enquête.
Tous les acteurs sont susceptibles d'être par la suite mêlés à de nouvelles rencontres, y compris cet interlocuteur parisien qui n'apparaît que lors de messages téléphoniques. le suspens est bien dosé pour attiser notre curiosité.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, mais il faut dire qu'en ce moment j'ai quelques difficultés à trouver une lecture qui m'accroche dès le départ. Serais-je devenue trop difficile/exigeante ? Quoi qu'il en soit, devant le petit nombre de pages j'ai décidé de persévérer et je me suis sincèrement laissée emporter par l'histoire.

En fait, la lecture n'est pas désagréable mais le début m'a semblé bien plat, une classique (voire banale) histoire policière et puis petit à petit, au gré des chapitres courts, j'ai eu envie de connaitre le fin mot de l'histoire. Par ailleurs, l'écriture est fluide et agréable ce qui rend la lecture agréable.

Le cadre de l'histoire est un petit village où tout le monde se connait, ce qui ne facilite pas les choses car les rumeurs vont bon train. Cependant, j'ai trouvé le tout un peu trop superficiel Il m'a manqué des informations pour mieux appréhender les liens entre les différents personnages. Cela a fait que je n'ai pas ressenti d'empathie pour eux.

Cependant, j'ai beaucoup apprécié la relation entre Marsac et Coffe, un jeune policier local. On sent que s'ils étaient amenés à travailler ensemble de façon régulière, ils formeraient une belle équipe.

Cela dit, ne vous méprenez pas, cette chronique ne se veut pas négative, “Ce qui se dit la nuit” n'est pas un mauvais roman (il ne faut pas oublier que c'est un premier roman), il est juste un peu trop classique pour moi, ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite (j'ai envie de savoir qui est cette mystérieuse femme qui cherche désespérément à contacter Marsac à Paris, en espérant que l'auteure y fera de nouveau allusion).
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J'ai eu l'occasion de découvrir ce livre grâce à l'ordre « 2 livres pocket achetés, un offert » de Cultura, et je ne regrette pas d'avoir choisi celui-là parmi les autres. Depuis bonus qui fait la différence : l'intrigue se déroule dans ma région ! C'était plutôt sympa d'imaginer certaines scènes dans les rues de ma ville !

Outre ce détail, j'ai plutôt apprécié ma lecture. L'histoire mélange passé et présent et n'épargne aucun des personnages : Elsa, la femme convoitée, Manon, la soeur handicapée, les fils de Marianne, étrangement suspects, les Vieux… L'intrigue est haletante, on a envie de comprendre qui a commis ce meurtre, et pourquoi. le dénouement est pas mal, je ne m'y attendait pas vraiment, et j'avoue que je soupçonnais quelqu'un d'autre. Mais je ne suis absolument pas déçue ! Pour un premier roman, l'auteure nous offre une histoire intéressante, qui laisse présager d'autres aventures pour le commissaire Marsac.

Cependant, avec les thrillers, j'ai parfois l'impression de lire toujours les mêmes histoires. le commissaire Marsac est un énième commissaire dont on doit suivre les aventures, et j'avoue que je suis pas certaine de lire la suite, ou du moins, pas maintenant. Ce qui se dit la nuit est un bon thriller, une lecture agréable, un bon divertissement !

Marsac, aidé de son binôme Cotte cherche plus loin, et découvre la cruelle vérité, celle que l'on voit percer par petites touches.

Un polar intéressant qui tourne autour de l'amour et de ses ravages.

L'image que je retiendrai :

Celle du filtre d'amour qui doit être dégoutant à boire.
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