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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour écrire un bon polar, il faut plonger au plus profond de l'âme humaine. Parce que triturer les corps c'est bien, mais ça ne fait pas tout. Ici, il est question d'un coeur cousu de toile bleue, et de cheveux tondus. Mais il est surtout question de la peur des femmes libres, d'amour et de philtres magiques, des sorcières qui prennent mille visages.

Ce qui se dit la nuit est un polar rural, qui a des airs de Vargas mais avec une étude psychologique des personnages plus marquée. C'est la grande force du texte de nous montrer des êtres complexes, au-delà des apparences. Et l'on se demande toujours si le trouble qui les affecte est psychologique ou s'il vient d'un envoûtement. L' enquête tient la route et on reste accroché au roman jusqu'au dénouement final. Qui en voulait à ce point à Marianne ? Quels sont les secrets qu'elle emporte avec elle ?

J'avais lu Oublier nos promesses d'Elsa Roch dans le cadre du prix Bloody Fleury l'an dernier et il m'avait beaucoup plu. Beaucoup plus urbain, mais avec cette même capacité à nous faire entrer dans la tête des personnages. Je ne suis pas déçue par la lecture de celui-ci (quand bien même c'est à rebours de la série) et je compte bien découvrir prochainement le Baiser de l'ogre !
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Première approche avec cette auteure sur les conseils avisés de @Vivi29 ❤️

Je fais ainsi connaissance avec le Commissaire Amaury Marsac, du 36, un Commissaire au bout du rouleau après 20 ans d'un quotidien rythmé par la violence, les morts et les meurtriers. Un break s'impose et il part se ressourcer dans un petit village du Berry, village de son enfance bien loin de l'effervescence de la grande ville. Manque de chance, le lendemain de son arrivée, il apprend la mort de Marianne, une femme de 70 ans dont il a été très proche dans son enfance. Un crime horrible car elle a été égorgée et tondue. Marsac n'a pas d'autre choix que s'imposer dans l'enquête, au grand dam de son ami d'enfance, policier ambitieux du cru qui craint que le commissaire du 36 fasse de l'ombre à sa carrière.

Dans cette région réputée calme, cette terre de tradition rurale avec ses plans d'eau brumeux et ses superstitions, la mort de « la sorcière » du village est loin de délier les langues. Et de nouveaux événements viendront semer le désordre dans une enquête déjà bien compliquée qui prend parfois des voies de garage. Un récit tout en finesse qui s'appuie sur la psychologie des personnages et le cadre particulier de cette région. Ce polar fait plus ressentir que raconter. En fait, tout est brumeux jusqu'à ce que le voile se lève.
Belle première rencontre avec le commissaire Marsac que j'espère retrouver dans une prochaine enquête.
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Un bon suspense, roman noir qui traque la folie dans ce petit village du Berry.
Chacun a des secrets, tous croient que personne ne sait. Un flic en "vacances" forcées, obligé de replonger dans ses souvenirs d'enfance. Les personnages autour de lui sont bien décrits et leur psychologie bien racontée. Un bon moment de lecture.
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Après l'affaire de trop, et rongé par la disparition de sa soeur, le commissaire Amaury Marsac est prié de s'éloigner du 36 et de prendre une semaine de repos. Il retourne dans le village berrichon de son enfance où il espère renouer des liens avec Elsa, un amour de jeunesse. La quarantaine, comme lui, elle est psy (comme l'auteure), en plein burn-out et vit avec sa soeur, Manon, une femme-enfant handicapée psychique.
Mais à peine arrivé sur les lieux, une femme âgée, autrefois très proche de la famille de Marsac, est retrouvé la gorge tranchée et...
Marsac s'immisce alors dans l'enquête qui va suivre or sa présence est loin de réjouir l'équipe locale de flics.

Un polar rural noir dont le point fort est la peinture psychologique des personnages ; Marsac, Manon, la victime... mais aussi certains habitants de ce bourg où les superstitions ont encore la belle vie, où on croit que la malédiction est la cause de bien de malheur et où les secrets restent longtemps enfouis dans la terre comme dans le passé.
Roman policier habilement construit qui, lentement et avec subtilité, met à nu les zones d'ombre de chacun(e) dans un style d'écriture évocateur. Une belle (première) découverte de cette écrivaine.
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Un bon thriller qui se déroule dans le milieu rural.L'atmosphère y est particulièrement oppressante, avec des personnages hauts en couleur. Une vraie découverte en ce qui me concerne d'autant que la lecture y est particulièrement aisée. Bonne lecture à toutes et tous
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Lu dans le cadre d'une lecture commune grâce à laquelle je découvre l'autrice, je dois dire que je viens de passer un très bon moment.
J'y ai relevé juste un petit point négatif, mais qui n'entrave en rien à l'intrigue et à son fil conducteur. J'aurais aimé que le passé de Marianne soit davantage développé ; le livre débute d'ailleurs avec lui mais passe complètement à la trappe dans tout le reste de l'histoire, juste évoqué ici et là de temps en temps. Je n'ai donc pas bien compris pourquoi ce prologue alors ?
Mais ça ne m'a pas empêchée d'en apprécier la lecture et pour son premier roman, Elsa Roch a fait fort.
Sa plume directe et un peu saccadée par ses phrases courtes se marie parfaitement bien avec le déroulement de l'histoire et les pensées et états d'âme des différents protagonistes.
Suspense, interrogations et énigmes nous accompagnent, nous lecteurs, jusqu'à la fin du livre. L'intrigue nous balade et nous pousse à continuer tellement on veut savoir.
La psychologie des personnages est mise en avant, chacun abîmé par la vie et/ou par les horreurs auxquelles ils doivent faire face au quotidien de par leur métier et cela ne les rend que plus attachants (et humains).
En le refermant, j'étais un peu frustrée par la fin que je trouvais un peu incomplète. Mais c'est après, en allant farfouiller dans la bibliographie de l'autrice, que je me suis rendue compte que ses trois autres romans n'avaient autre qu'Amaury Marsac comme personnage principal. La fin n'est donc pas incomplète comme je le pensais sur le coup, elle ouvre juste une porte à "Oublier nos promesses", le second livre de l'autrice.
J'espère donc avoir bientôt l'occasion de découvrir les prochaines enquêtes de Marsac.
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Un polar français qui est à la hauteur des thrillers anglo-saxons mais avec l'avantage de faire référence à une culture bien de chez nous, en milieu rural avec ses croyances et ses superstitions.
L'enquête est bien menée, les personnages bien décrits et attachants, et le dénouement surprend.
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Amaury Marsac a décidé de prendre de vacances pour tenter de se rapprocher d'Elsa, une ancienne compagne. Il replonge dans l'ambiance qu'il a bien connue pendant son enfance. Il aime ce village et les villageois l'aiment. Il va se faire absorber par l'ambiance glauque de cette campagne proche de la mare au diable de George Sand. Il connaît tous les probables suspects d'un sordide meurtre et va jouer les auxiliaires de police, lui le cador du 36. Les évidences sont-elles réalistes ou pures spéculations, la vérité n'est-elle pas plus simple qu'il n'y paraît, la sorcellerie est-elle encore de mise de nos jours ? Elsa Roch se plaît à perdre le lecteur sur les fausses pistes !
Un véritable thriller campagnard et bucolique …
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Mon 1er roman d'Elsa Roch pour une fine descente dans le mal qui ronge les autochtones berrichons.
Dés les premiers chapitres, le prologue nous projette dans un camp de concentration. Une fille de cinq ans. L'immonde, l'infect. Puis le chapitre 1, la découverte du commissaire Amaury Marsac, du 36. Il est à bout. Trop de cadavres sont passés sous ses yeux. Un besoin le pousse à revenir parmi les bocages du Berry lieu de son enfance. Une enfance particulière marquée par la disparition de sa soeur Solène. Il arrive alors qu'un crime barbare vient d'être perpétré sur la personne de Marianne Touret. Cette herboriste était proche quand Amaury a perdu Solène.
Dans la brume berrichonne, la noirceur prend alors ses aises autour d'une kyrielle de personnages. Chacun est porteur d'une lourde charge. le passé. Leur passé.
Le coeur de Ce Qui se Dit la Nuit, d'Elsa Roch tourne autour de ses personnages. Tous sont sincères. Ils ont leurs failles. Ils sont pétris de doutes. le thriller se drape d'un air de roman psychologique et parfois même philosophique où les non-dits et les mensonges confèrent une ambiance particulière.
Dans une écriture soignée, Elsa (Roch), dessine leurs secrets. Elle les esquisse avec finesse Marianne, Manon la soeur d'Elsa, dont le cerveau a subi un manque d'oxygène à la naissance. Manon est une belle jeune femme. C'est la lumière de ce roman, elle est faite d'innocence, elle voit le monde à travers ses yeux d'enfant. Et il y a Elsa. L'amour inavoué d'Amaury, qui se dévoue à sa soeur. Côté hommes, ils sont plus triviaux. Les deux fils de Marianne, violents et alcooliques. Les Vieux, Ferdinand et Henri sentent le local, le terroir. Des hommes du cru, encore sensibles aux superstitions, à la sorcellerie. Et au milieu, des flics perdus entre conjectures et hésitations. Quand ils s'ouvrent, c'est pour constater leurs errements sur leurs métiers et leurs relations aux femmes.
Nous sommes loin des thrillers violents. Tout est plus subtil. Ce Qui se Dit la Nuit, est un polar. A côté de Marsac, il y a Marianne, sa mort. Avec Marsac, on cherche, on doute. Et c'est plaisant. Tout comme, les citations de Philippe Léotard, ce blessé de la vie, qui précèdent chaque chapitre. Ils sont délicieux de nostalgie.

Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Premier opus des enquêtes d'Amaury Marsac, éminent flic du « 36 », torturé (mais pas alcoolique, il faut le souligner) et mis au vert par sa hiérarchie. Il retourne dans son village d'enfance et se retrouve mêlé à une enquête concernant une de ses proches connaissances.

Comme pour « Le Baiser de l'ogre » (le 3e tome de la saga), j'ai beaucoup aimé l'écriture d'Elsa Roch. Il s'agit ici de son premier roman et il est bien abouti.
L'enquête est très prenante et l'atmosphère de malédictions et de croyances maléfiques au coeur d'un petit village de la Creuse est bien rendue.

Par petites touches, l'auteure raconte les tourments du commissaire Marsac et on ne peut que s'attacher à lui.

Franchement pas mal.

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