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Critique de Ziliz


Germain Chazes a 45 ans, il a toujours manqué d'amour : pas de père, une mère "qui n'avait pas la fibre". Il vit dans une caravane au fond du jardin de sa mère, il travaille de temps en temps grâce à des agences d'interim quand il a besoin d'argent. Il aime aller au bistro retrouver ses copains et boire un peu trop, il a une liaison avec Annette. Fâché avec l'instruction depuis son redoutable instit' monsieur Bayle, Germain estime être "un pauvre gland, qui lit à peine mieux qu'un gosse de sept ans" (p. 176), il dit avoir "la tête en friche". Sur les bancs du jardin public, il rencontre une vieille femme de 86 ans, Margueritte. Ils se découvrent un intérêt commun pour les pigeons, ils les comptent, Germain leur attribue même des prénoms. A la différence de Germain, Margueritte est une intello, elle a fait de longues études, a beaucoup lu. Elle va lui faire découvrir les livres et le métamorphoser...
Mon avis est très mitigé sur ce roman. le style est fluide, c'est plutôt agréable à lire - bien que la naïveté du narrateur m'ait parfois semblé artificielle - mais... une impression de déjà lu ne m'a pas quittée : un méli-mélo de "Ensemble c'est tout", "Le Liseur", "Momo petit prince des Bleuets", "Les déferlantes"... J'ai trouvé en outre beaucoup de clichés, de poncifs ("Il n'y a pas de sots métiers, il n'y a que de la sotte engeance", p.53), d'humour facile... et le narrateur, Germain, forme selon moi une sorte de "patchwork" bien peu crédible...

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