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4,13

sur 982 notes
Bon rétablissement m'a fait connaître la plume allègre et inspirée de Marie-Sabine Roger...
Et voilà que j'ai refermé, la dernière page avalée, cette très belle Tête en friche. Déjà! Je retourne lire la fin du livre et non, il ne manque pas de pages! Soupir. Je serais bien encore resté, mais il faut sortir. Il faut que j'en parle, aussi.
Le roman est agréable, fluide, bienveillant. Un livre heureux, avec des protagonistes qui ne l'ont pas toujours été! Qu'importe, puisque Margueritte et Germain vont se rencontrer en comptant les pigeons. Une rencontre improbable mais pas si impossible que cela. Car, chez Margueritte, il y a ce besoin de donner, cette délicatesse à ne pas effrayer Germain en l'emmenant doucement et tendrement dans le labyrinthe des mots et leur signification. Margueritte va, en quelque-sorte, élever Germain.
La vie de Germain va se complexifier, mais aussi s'éclaircir. Germain, cet oublié de l'amour maternel et de la sollicitude enseignante. Une sorte de mue à quarante-cinq ans, aussi réjouissante que peu banale.
Merci, Marie-Sabine Roger de nous dire de si belle manière, qu'il n'est jamais trop tard... Avec l'évocation bienvenue de Camus, Gary et Sépulveda!
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Je suis sortie de ma rencontre avec Germain et Margueritte avec un grand sourire. Oui oui, vous pouvez me croire ! Si on m'avait vue ce matin lorsque j'ai refermé le livre, on m'aurait prise pour une douce exaltée, un peu planante, un peu bêbête.
Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas viré de bord : je déteste les romans « feel good » (pour employer une expression que l'on voit beaucoup sur Babelio, et que je n'aime pas), ceux qui dégoulinent de bons sentiments avec, en prime, à chaque page, des phrases sentencieuses sur la manière de vivre.
Ici, pas de donneur de leçon ! Marie-Sabine, je t'adore, parce que tu as l'art de distiller plein de bisous et de tendresse à travers un personnage naïf, brut de décoffrage et si fondant.

Germain, mon petit Germain, a 45 ans et adopte (dans son coeur) une vieille dame de 86 ans. Il la trouve craquante, fragile sur ses 2 jambes fines comme des pattes de pigeon, une vraie gentille qui ne se la pète pas, car elle est très cultivée, elle lit beaucoup. Il l'a rencontrée sur un banc, à regarder les pigeons, justement. Et la conversation s'est amorcée tout naturellement, ... à compter les pigeons.
Pourtant Germain n'est pas du genre à parler aux vieilles dames. Il est plutôt « virées chez les copains, bières et filles ». C'est qu'il n'a pas eu un passé facile, avec une mère « qui n'a pas la fibre » (maternelle) et un père inconnu. Humilié durant son enfance par un instituteur qui aurait dû suivre des cours de psychologie, il a fait un rejet total de la lecture, de l'écriture, de la culture tout court, et n'arrive jamais à trouver les termes adéquats pour dire ce qu'il pense. Conclusion : tout le monde le prend pour un barjot alors que c'est un vrai gentil.
Margueritte, par son empathie et son tact, réussit à toucher son intelligence et à faire éclore son envie d'apprendre et de lire.

Et alors là, je peux vous assurer que c'est marrant ! Germain (c'est lui le narrateur) s'exprime avec humour, sans le savoir. Et c'est ça qui m'a fait rire. Chaque page regorge de naïveté touchante et rigolote. J'ai a-do-ré ce « roman qui fait du bien » sans asséner pour autant une leçon de vie o-bli-ga-toire.

Vieux et jeunes, culture et ignorance, fragilité et rudesse...incompatibles ? Non ! L'auteure les allie avec esprit et légèreté. Faut dire que c'est le rêve !
Mais rencontre-t-on un tel duo dans la réalité ? Rien n'est moins sûr.
Pas grave, ce sera un prétexte pour relire du Marie-Sabine Roger. Chouette !
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Germain Chazès a 45 ans. Il mène une vie tout à fait ordinaire avec ses copains Annette, sa compagne. C'est un gros malabar qui pèse plus de 100kg. Sa mère l'a toujours traité avec méchanceté, le qualifiant d'imbécile, car il semble avoir été en retard sur le plan scolaire. Il est né d'une rencontre fugace, lors d'un bal de quatorze juillet avec un géniteur qui ne réapparaitra plus dans la vie de se mère par la suite.
Un jour en comptant les pigeons, assis sur un banc, il rencontre une petite dame âgée, Margueritte, qui vit dans la maison de retraite un peu plus loin, et cette rencontre va changer sa vie.


Ce que j'en pense :

C'est une belle histoire, comme on aimerait en lire ou en vivre une de temps en temps. D'une côté, un personnage un peu rustre, délaissé par sa mère pour laquelle il a toujours été un fardeau. Il a manqué d'amour maternel et s'est construit comme il a pu et pas si mal que cela tout compte fait. Il a ses copains avec lesquels il boit des verres ou joue à la coinche : Landremont, Jojo, Marco. Il y a aussi Francine, Annette.
Margueritte va lui faire partager son amour de la lecture, en douceur, en lui lisant des extraits des livres qu'elle a aimés et les leçons qu'on peut tirer de la lecture. Sa voix nourrit Germain autant que les mots qu'elle lit. Ainsi va-t-il découvrir « la peste » de Camus, « le vieux qui lisait des romans d'amour » de Sempuelveda, « la promesse de l'aube » de Gary…
Ce livre est un bijou, Marie-Sabine ROGER nous raconte une belle histoire, où l'amitié est le terreau, qui va enrichir le jardin personnel de chacun des deux protagonistes. Un conte philosophique comme je les aime, car l'auteur ne cherche pas à nous prouver une théorie, elle nous montre qu'on peut partager, donner à l'autre un peu de ce qu'on a et qu'on reçoit toujours un cadeau en échange.

Note : 8,5/10

« L'affection, ça grandit sous cape, ça prend racine malgré soi et puis ça envahit pire que du chiendent. Ensuite, c'est trop tard : le coeur, on ne peut pas le passer au Roundup pour lui désherber la tendresse »

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Germain est un grand balèze pas bien futé. Ses journées se traînent tout doucement entre sa flemmardise, ses potes du bar qui le charrient gentiment, son potager, et de temps en temps, mais pas trop souvent, un petit boulot.
Des casseroles et des désillusions, Germain en traîne toute une palanquée derrière lui. C'est un amputé de l'amour, à cause de sa mère si méchante, si froide, si hostile, et de tous ces abrutis d'adultes qui n'ont jamais cessé de s'essuyer les pieds sur lui quand il était gosse.
Pourtant de l'amour, malgré son côté brut de décoffrage et toute cette vulgarité qui sort de sa bouche, il en a beaucoup à donner. Bien plus que le nombre de taloches reçues et d'humiliations subies.
Annette, qui s'accroche à lui, l'a parfaitement compris.
Margueritte aussi, cette petite vieille décatie, farcie de bonté et de gentillesse, comme seules ces personnes âgées qui ont remisé au placard leurs ressentiments et leur aigreur savent l'être. L'arrivée du colosse Germain dans sa vie finissante est une divine surprise.
A l'exception de cette passion commune et incongrue pour le comptage des pigeons, on ne voit pas ce qui pourrait rapprocher cette brute inculte au coeur tendre et cette petite vieille, douce et cérébrale, pétrie de belles phrases et de grande littérature. Ils vont pourtant s'apprivoiser l'un l'autre, rapprocher leur île d'où ils se morfondent dans leur solitude.
Germain apporte sa présence bourrue ; Margueritte sa considération et son respect pour un homme qui en a singulièrement manqué durant sa vie d'imbécile heureux. Elle lui ouvre toutes grandes les portes vers le savoir, et il lui prend soudainement une envie d'apprendre, et son existence en est toute chamboulée. Evidemment, Germain reste un ignare, un embroussaillé du cerveau, et quand il se lance bravement dans la métaphore, on est forcé de beaucoup rire…
Il en a bien de la chance, Germain, d'être entouré d'Annette et de Margueritte ! Même si être amoureux d'une jolie femme et tenir comme à la prunelle de ses yeux à une mémé toute fanée, c'est loin d'être de tout repos.
Un bien joli livre que nous a écrit là Marie-Sabine Roger. Un bon coup de bonne humeur, comme dit si bien le grand Germain.

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Au détour d'une promenade, je me suis assis sur un banc, à l'abri du tilleul. Et je me suis mis à compter les pigeons, une drôle d'habitude que j'ai pris depuis que je suis là. C'est pas plus con qu'autre chose, si ? Elle s'est assise à côté de moi. Je ne lui ai pas porté attention, trop occupé avec mes pigeons. Et puis elle m'a regardé et m'a demandé combien j'en avais compté. Tout penaud et surpris que j'étais à me rendre compte que je n'étais pas le seul à faire ça. On avait tous les deux le même résultat. Et elle est repartie, toute frêle dans sa robe à fleurs. On s'est revu quelques jours plus tard. Elle m'a dit s'appeler Margueritte, avec deux «t». Elle avait un livre entre les mains, chose que je n'ai jamais tenu non pas que cela ne m'intéresse pas mais j'ai un peu de mal à saisir tout le sens des mots mis bout à bout. Il faut dire que j'ai jamais réussi à l'école et que j'étais le premier pour faire l'école buissonnière. Ma mère s'en foutait royalement et pour ce qui est de mon père, à part, culbuter ma mère pour me faire, c'est à peu près la seule image que je retiens de lui. de fil en aiguille, on a commencé à discuter et elle m'a proposé de me faire la lecture, parce qu'elle aime beaucoup lire pour les autres. Elle avait avec elle «La peste» et moi, cette histoire de rats, ça m'a subjugué dès le début... Je sens qu'il va me plaire ce livre...
Ha oui, que je vous dise aussi : moi, c'est Germain...

Marie-Sabine Roger nous épate encore une fois avec ce roman et cette rencontre improbable entre Germain, quadra un peu bourru, et Margueritte, petite femme haute comme trois pommes. Ces deux-là n'avaient rien en commun et pourtant ils en avaient des choses à se dire et à se lire. Au fil de leurs rendez-vous improvisés, on prend connaissance avec eux, on les apprivoise et on ne peut que s'y attacher. L'auteure a su mettre les mots justes pour décrire cette belle amitié, cet attachement réciproque et ce que chacun peut apporter à l'autre. Sans fausse note, tout en poésie et en finesse, ce roman aux personnages si attachants et aux situations cocasses nous montre une belle leçon d'amitié et de partage. C'est beau, humain, tendre, doux et émouvant.

La tête en friche... Fichtre !
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"La tête en friche", c'est l'histoire d'une rencontre, dans un parc, entre Germain et Margueritte. Ils ne vont pas se conter fleurette, non, mais ils vont, ensemble, compter les pigeons.
Pour commencer.
Parce que après, Germain, 45 ans, et Margueritte, 86, vont peu à peu faire connaissance, se raconter leurs vies, et de ces conversations vont émerger des échanges et une tendresse authentiques.
La tête en friche, c'est celle de Germain, enfant mal aimé, de père inconnu, brimé par sa mère, humilié par certains instituteurs, par d'autres enfants. Quasi analphabète, il mène sa petite vie tranquillement, entre ses potes de bistrot et sa copine Annette, entre des petits boulots, la pêche et son potager.
Oui, Germain cultive des légumes, mais n'a jamais songé à cultiver sa tête, se croyant (ah les fausses croyances que certains adultes indignes mettent dans la tête des enfants...) trop bête pour ça. Avec Margueritte, Germain va pourtant comprendre qu'il n'est pas bête. Non, inculte, ça veut juste dire "qui n'est pas cultivé", rien à voir avec un manque d'intelligence. Ca veut dire "en friche". Et sa tête en friche, à Germain, Margueritte va se mettre à y planter quelques graines. Elle, l'ancienne agronome qui a voyagé à travers le monde, en connaît un rayon, question culture. Alors elle sème chez Germain quelques pages de littérature, Camus, Gary, Sepúlveda. Elle sème des noyaux de culture, mais surtout des graines d'intérêt pour la connaissance en général et la lecture en particulier. Et, soit qu'elle a la main verte, bienveillante et dépourvue de jugement, soit que la tête de Germain est un terreau particulièrement fertile et avide d'engrais, (soit les deux), mais l'esprit de celui-ci s'éveille. Bien sûr, après un sommeil aussi long, il est encore un peu engourdi, alors quand Germain se met à filer des métaphores, c'est parfois tellement décalé que ça prête à sourire, mais jamais à se moquer.

Quelle belle histoire que celle de Margueritte et Germain, pas du tout gnangnan ou moralisatrice. de la tendresse, de la confiance, de l'humour, de l'amour "petit-filial". le parallèle est joli entre la culture de la terre et celle de l'intellect, les deux ont un meilleur rendement si on y met de la générosité et de la persévérance. Margueritte, 45 kg de tact et de délicatesse sans un gramme de condescendance, et Germain, un colosse de 100 kg brut de décoffrage, naïf, mais un coeur tendre et un vrai gentil.
Une rencontre improbable ? Peut-être. Mais cette fiction est écrite avec tant d'intelligence qu'elle apporte de la légèreté et des sourires bien réels.
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C'est le troisième livre de Marie-Sabine Roger que je lis, et j'aime toujours autant l'émotion qui se dégage de ces écrits. Emotion, tendresse mais aussi humour, que cela fait du bien. C'est une tendresse qui touche particulièrement car elle associée à une certaine naïveté et donc n'est ni calculée, ni réfléchie, elle est tout simplement vraie et entière.
C'est un roman d'amour, d'amitié, d'humanisme plein d'humilité et de philosophie. J'aime beaucoup ce mélange de simplicité et de véracité.
Il n'est pas utile d'en dire plus, il faut se laisser emporter par les personnages de Marie-Sabine Roger.
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D'un côté, il y a Germain, 45 ans, une force de la nature : “cent dix kilos de muscles et pas un poil de graisse, un mètre quatre-vingt-neuf sous la toise, le reste à l'avenant.” C'est un homme un peu frustre, un peu seul. Un père qui est parti avant sa naissance, une mère qui ne l'a pas aimé, quelques potes de bar, un petit potager, une copine - Annette - “pour lui tirer (sa) crampe avec des mots d'amour.” Une vie précaire dans une caravane, entre débrouille et petits boulots, une vie désoeuvrée, à l'abandon, qui n'a jamais intéressé personne. Et un immense besoin d'amour.

De l'autre, il y a Margueritte, une vieille dame de 86 ans, fragile comme un oiseau et elle aussi très seule, qui vit en maison de retraite. C'est une femme cultivée, qui parle “de façon compliquée, tout en guirlandes et poils au cul, comme les gens bien élevés.” C'est une intellectuelle, une scientifique à la retraite qui aime par dessus tout les mots, les livres et la lecture. C'est d'ailleurs tout ce qu'elle a, Margueritte, pour combler le vide des jours qui lui restent. Les livres et quelques promenades, pas bien loin, jusqu'au banc public où elle peut s'asseoir, seule, et compter les pigeons.

Et c'est là, sur ce banc, qu'ils vont se rencontrer. Lui, Germain, "la tête en friche" qui n'a pas aimé l'école et que l'école n'a pas aimé non plus, elle, Margueritte, seule avec ses mots, avec ses livres. C'est là qu'ils vont se rencontrer. S'apprivoiser. S'adopter. Au fil des mots échangés, des histoires qu'ils se racontent, des livres qu'elle lui lit. Camus, Gary, Sepùlveda… autant de mondes qu'elle lui ouvre, de trésors qu'elle lui offre et qu'il accepte, qu'il reçoit, ému, attentif, tandis que s'enracinent doucement, dans sa tête en friche, ces semences nouvelles…

Ce qu'il y a de particulier, avec Marie-Sabine Roger, c'est qu'elle aime ses personnages. Elle les aime profondément. de sa plume légère et vive, elle les caresse, elle les console, elle les dorlote. Et forcément, nous autres, ses lecteurs, nous les aimons à notre tour, nous les laissons entrer dans nos vies comme nous pénétrons dans les leurs : comment faire autrement ? Et c'est à chaque fois, dans chacun de ses livres, un voyage au coeur de la solitude et du chagrin, des rencontres improbables et un grand moment de tendresse. Qui fait du bien. Beaucoup de bien. Merci : nous en avons besoin !

Un très bon moment de lecture pour un beau roman plein de douceur et d'espoir, et un bel hommage aux livres et à la littérature.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
[Challenge Pyramide III]
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Germain, un célibataire de 45 ans, tout en muscles et en hauteur passe ses journées à cultiver des légumes et les vendre. Il habite une caravane au fond du jardin de sa mère, une vieille névrosée qui ne l'a jamais aimé. En tous les cas, elle ne lui a pas fait découvrir ses qualités.
Il a une copine, Annette avec qui il a une relation intime "authentique". Au bistrot du coin, il est connu et rencontre les copains de tous les jours.
Germain a l'habitude de s'attarder au parc et il fait la connaissance de Marguerite, une pensionnaire de la maison de retraite de la petite ville.
Cette vieille dame, toute en finesse est tout le contraire de ce qu'il a connu jusqu'à présent.
Elle a une très grande connaissance livresque. Elle a toujours un livre en mains.
Une belle amitié va se nouer entre cette vieille dame de 86 ans et Germain.
Il va lui faire des confidences et elle va l'éveiller à la lecture et à l'expression de ses sentiments, de sa vie intérieure.
Elle va le révéler à lui-même.
C'est une très belle histoire rédigée dans le style coloré de Marie-Sabine Roger.
Je l'ai lue après avoir vu le film en 2010.
Je le relis grâce à mes notes et le roman me plaît encore plus aujourd'hui.
C'est le roman que je préfère de l'auteure.
Pour une fois, livre et film sont tout aussi savoureux et tendres
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Ce roman, c'est l'histoire d'une rencontre... Une rencontre qui bouleverse une vie...
Germain, 45 ans, pense avoir la tête en friche - voir : inculte. Mais quand il se lie d'amitié avec Margueritte, 86 ans, sur le banc d'un parc, elle va lui offrir le monde. Celui des livres, celui de la pensée, celui du regard des autres...
Marie-Sabine Roger a écrit un livre simple mais qui nous touche parce qu'il sonne juste. Une vieille dame qui se prend d'affection pour un homme qui compte les pigeons et qui lui fait partager la passion de la lecture, ça ne peut que nous émouvoir !!! Parce que nous, lecteur, on sait au fond de nous que les livres ne sont pas que des mots sur le papier. On est persuadé que les histoires sont vraies, bien au chaud dans notre tête... Et on a tous ressenti que ces livres nous rapprochent, nous unissent... Et qu'ils nous font grandir...
J'aurais vraiment aimé rencontrer moi aussi ce grand Germain et lui assurer que même si il a peur, la vie n'est pas toujours compliquée... Et qu'on peut parfois trouver une âme bienveillante qui veillera sur nous...
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