L'histoire d'un gosse cubain pré-ado bercé par l'occidentalisation juvénile de son pays, l'envie de ne pas se conformer aux règles familiales assez saugrenues, tout ceci ponctué de rapports sociaux conflictuels avec sa famille et ses "copains"
les mauvais garçons.
J'ai adoré. Rosales nous confie un petit bijou brillamment écrit. J'insiste sur le brillamment écrit. Son style semble simple, tout semble facile, on peut même penser qu'on aurait pu le faire... Mais non. Il y a une facilité et une aisance à passer du récit réel à la métaphore, du récit enfantin au récit contextuel qui est assez impressionnante.
Les personnages sont riches, pas caricaturaux, mais extrêmement riches. Ils ont une complexité et une palette de couleurs qui empreignent leur caractère et nous laisse une pluralité de sentiments à leur endroit qui déconcerte agréablement. On voyage géographiquement mais on voyage avec leurs péripéties également.
Il y a une capacité à passer du désespoir à la joie, de l'euphorie au chagrin, de la beauté au laid de manière spectaculaire et tellement fluide.
Je m'en vais me précipiter pour lire
Mon ange du coup.
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