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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫ Ta tatadam , Tadadam♫
( Musique du film Rocky...)

New York, 1876.
A ma droite, Caroline Astor, épouse de millionnaire, descendante des premiers colons hollandais débarqués à New York. "Cela fait de Mrs Astor une Knickerbocker, la dynastie royale américaine."
A ma gauche, Alva, dont le père fût ruiné, mais qui a réussi à épouser un héritier Vanderbilt, dont la fortiune est colossale, peut-être même plus colossale que celle des Astor... Aussi, Alva, ne comprend-elle pas pourquoi elle ne pourrait pas accéder à cette bonne société, ce que les Knickerbocker leur refusent. Après plusieurs non-invitations, plusieurs humiliations, dont celle de ne pouvoir achetter une loge à l'opéra, Alva va se livrer à une guerre sans merci contre toutes les Mrs Astor. le but étant de réussir à rentrer dans le club, quitte à faire trébucher la reine des abeilles...

Inspiré de faits réels, la lutte que se livra ces deux femmes pendant près de trente ans , le désir de se maintenir toujours très haut, Renée Rosen, nous raconte l'ambition, l'Amérique et la naissance de la ville de New York. Oui, parce que derrière cette bataille de cour de récréation, derrière ces fêtes destinées à ébahir, épater les invités, on parle de l'édification de magnifiques maisons, d'hôtels et même d'un opéra... Si les anciens riches ne voulaient pas que les nouveaux accédent à leur opéra, qu'importe, ils en ont construit un nouveau, juste pour eux, plus moderne, plus époustouflant... Aimaient-ils la musique ? Ils aimaient surtout se montrer et exhiber des robes incrustées d'opales, de perles et de diamants..
C'est étonnant, ahurissant à lire. Tout lecteur qui a été à New York, ne la verra plus pareil, flottera les fantômes de deux femmes , qui étaient sûrement bien trop grandes pour leur époque, et qui ne pouvant pas travailler, ont mis leur énergie ailleurs.
Je ne connaissais pas l' histoire de ces maisons, ces bâtiments et ce roman m'a appris des choses .
L'âge d'or , vous fera sûrement penser à la série Gilded Age, écrite par Julian Fellowes (Dowtown Abbey), qui raconte cette période. La série posséde le mérite de faire voir les choses. Ah ! la cinquième avenue encore en construction, dont le sol est en terre, soulevée par les calèches de ces fortunes colossales...
Si ces deux femmes ont "gagné" des batailles, obtenu du pouvoir, elles ont aussi perdu beaucoup et ce roman contribue à les rendre plus humaines, plus compréhensibles, pour nous lecteurs du XXI siècle. Deux siècles nous séparent, un gouffre en matière d 'éducation, de condition de la femme...


Instructif, très agréable à lire, féministe.

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+++ Lu en VO +++

J'ai été agréablement surprise par cette fiction historique qui a lieu à New York dans le dernier tiers du 19ème siècle et au tout début du 20ème. Il retrace la lutte sans merci que se livrèrent deux femmes, toutes deux les épouses de deux richissimes hommes d'affaires américains.

La première, Caroline Astor a épousé William Astor, héritier d'une vieille famille américaine, les premiers colons anglo-néerlandais de New York (Manhattan), qui a fait fortune dans les instruments de musiques, les peaux, puis l'immobilier. C'est en quelque sorte l'aristocratie américaine, les knickerbockers. Caroline Astor fait donc partie de la ‘bonne' société américaine, celle des anciens émigrants ayant fait fortune (old money). C'est elle qui est la reine de tout ce beau monde et qui décrète qui en fait partie ou non, qui décrète ce qui est vulgaire ou pas, qui donne des fêtes somptueuses où seuls sont invités ceux qui font partie de ce ‘beau monde' de cette ‘bonne société' new-yorkaise et clairement Alva Vanderbilt n'en fait pas partie malgré l'immense fortune de son mari.

Cette dernière, issue d'un milieu modeste du sud des Etats Unis a épousé William Vanderbilt, fils de Cornelius Vanderbilt, un homme lui aussi d'extraction modeste qui a bâti son immense fortune avec le transport maritime et les chemins de fer (new money). Ce sont des nouveaux riches, des rustres sans éducation selon Mme Astor. Ils ne peuvent en aucun cas prétendre à être acceptés dans la bonne société, malgré les efforts que déploie Alva pour y être admise.

C'est sans compter sur la pugnacité et la créativité d'Alva qui ne reculera devant rien pour se hisser au rang de ces bonnes familles. Une fiction historique agréable dans un New York en pleine expansion, qui narre les évènements à travers les voix alternées de Caroline Astor et d'Alva Vanderbilt. le récit repose en bonne partie sur des faits avérés et se laisse lire sans effort. Un bon roman de détente.
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Le décor : New-York, fin XIX e- début XX e , les années 1870 à 1910, ce qu'on appelle « l'âge d'or »
Les personnages : deux femmes au caractère bien trempé qui ont réellement existé et ont marqué l'histoire de la ville.

Caroline Astor, Issue d'une lignée prestigieuse qui remonte aux premiers colons hollandais de la New Amsterdam et mariée à l'un des hommes les plus riches des Etats-Unis , elle règne sur la bonne société new-yorkaise, décidant qui adouber ou qui ostraciser.
Face à elle, Alva Vanderbilt : elle a connu une enfance aisée puis la ruine paternelle et la misère, elle a pris sa revanche en épousant un héritier Vanderbilt, immense fortune liée à l'arrivée du chemin de fer. Mais la richesse ne suffit pas à lui ouvrir les salons de la reine de New-York !

Le livre raconte donc l'histoire de ces deux femmes qui vont se livrer pendant 30 ans une guerre sans merci, à grands renforts de bals somptueux et de dîners à 9 plats, l'hiver à New-York et l'été à Newport.

Avec un gros travail de documentation, Renée Rosen nous plonge avec force détails dans cette période où les plus riches rivalisent d'extravagances et de démesure, où la 5 e avenue se pare de magnifiques hôtels particuliers, mais aussi où se dessine déjà , en fin de période, une évolution des moeurs avec l'apparition des suffragettes et l'aspiration des femmes à s'affranchir de la tutelle masculine

Pour mettre des images sur ce récit, je vous conseille de regarder la nouvelle série de Julian Fellowes, (l'auteur de Downton Abbey), The Gilded Age qui traite exactement le même sujet !

Un roman plaisant et instructif, un peu lent peut-être mais qui fait passer un bon moment .
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La haute société… une époque révolue, mais qui fait encore rêver. Avec ses bals, calèches et robes confectionnées de pierres précieuses, il est difficile de rester insensible. C'est également une époque où le féministe était à ses tout débuts et l'on le ressent bien au sein du roman, et ce, pour toutes les classes de la société.

Au cours de ce roman scindé entre deux protagonistes, Alva et Caroline, nous avons la chance de découvrir les revers de cette haute société où tout semble leur réussir. Tout cela n'est qu'une façade. Derrière les portes closes, c'est tout autre chose. La compétition est féroce!

Depuis que Alva a marié un Vanderbilt, sa vie a complètement changé. Elle a marié un millionnaire et elle est prête à tout pour se faire accepter par la haute société. Elle rêve de recevoir des invitations pour aller aux bals ainsi qu'aller prendre le thé avec de nouvelles amies. Ce n'est pas parce que vous êtes de nouveaux riches que la haute société va vous accorder le privilège de les côtoyer! D'où naît la rivalité entre Alva et Caroline.

Caroline Astor est mariée depuis bien longtemps. Leur famille est considérée comme l'une des anciennes qui ont fait fortune il y a fort longtemps. du coup, celle-ci peut se permettre d'aller à l'opéra, organiser des bals, etc. En fait, Caroline est la reine de la haute société. Elle est la référence auprès des autres femmes.

Ce fut un réel plaisir de suivre l'évolution de ses deux dames. J'ai également apprécié les notes ici et là sur la montée du féminisme et ce fut tout un privilège que de lire les derniers moments de cette époque révolue. Encore une fois Renée Rosen signe un bon roman basé sur des faits réels.

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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. {LECTURE 2022-71} @reneerosen_ m'a embarquée dans le New York de "L'âge d'or" que j'ai pu découvrir grâces aux @thebooktrotteuses
#livrepasacheté #booklanta5jaune

On plonge au coeur des deux camps de la bourgeoisie de la fin du 19ème siècle. D'un côté Caroline Astor qui incarne fermement les principes d'une bourgeoisie familiale descendabte des premiers colons hollandais et Alva Vanderbilt qui symbolise la bourgeoisie des "parvenus" via le chemin de fer.
La seconde souhaitant rentrer dans le cercle de la première. La première lui refusant systématique le.moindre pas dans sa direction. Outre cette joie, nous découvrent la naissance de New York, de ses bâtiments flamboyants. On entre dans les réceptions plus majestueuses les unes que les autres avec pour arbitre la société.

J'ai vraiment adoré ce roman historique basé sur des faits réels et hyper bien documenté. On entre dans le quotidien de ces femmes qui ont fait la société newyorkaise du début du 20ème siècle. L'auteur détaillé à merveille l'histoire de xes deux femmes qui rivalisent d'inventivité pour asseoir leur rang. le ton est à la fois solennele et doux parce qu'elles ont chacune leurs blessures et leurs plus ce qui rend ses femmes fortes de caractère plus humaines au fil des page.

Bref, un roman instructif très agréable à lire. Et vous, vous l'avez lu?

#belgianreader #bl5jaune #belgianbooksta #booklanta5 #bookstagram #booksta #booklover #livrevoyageur #chroniquelittéraire #bookaddict #instabook #belgestagram #agedor #newyork #romanhistorique
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L'âge d'or à New-York se situe avant la première guerre mondiale, et caractérise une classe sociale , les très très riches !
La guerre va être déclarée et sera sanglante entre deux femmes. Alva la parvenue et Caroline la richesse historique
La guerre va se dérouler dans leurs palaces et les fêtes seront leurs armes, de plus en plus grandes, géantes et dispendieuses.
Le tour de force de l'autrice c'est d'arriver à nous rendre sympathique ces deux femmes exécrables 😱

Le New-York invisible , une leçon d'histoire
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Le seul nom de Julian Fellowes me fait frémir de plaisir et le visionnage de l'excellente série "the Gilded Age" m'a donné envie de lire le roman qui l'avait inspirée et qui met en scène la lutte féroce qui opposent deux femmes de la haute société new yorkaise à la fin du 19ème siècle, Caroline Astor et Alva Vanderbilt.
Entre l'aristocrate sûre de sa domination et la parvenue richissime qui veut trouver sa place, c'est un assaut de manifestations extravagantes, d'étalage de richesses, de coups tordus qui n'épargnent pas les sensibilités.
La période historique est bien illustrée et le changement subtil des mentalités à la fin du siècle avec une émergence des revendications féministes donne à ce roman une touche sociologique bienvenue.
Malgré l'argent qui coule à flot, la condition des femmes est loin d'être idyllique et les relations familiales souvent conflictuelles. La fortune ne préserve ni de la maladie, ni de la mort, ni même des trahisons et la douleur qui se donne à voir aux yeux de tous est encore plus difficile à supporter.
Finalement ces deux femmes que tout oppose n'auraient elles pas beaucoup de choses en commun ?
J'ai bien aimé ce livre qui retrace une époque révolue dont pourtant de nombreuses caractéristiques semblent encore diablement contemporaines.
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J'ai aimé ce roman qui raconte la rivalité de ces deux femmes, Alva Vanderbilt et Caroline Astor. Deux noms liés à l'histoire de New York et à la construction de ses bâtiments emblématiques tels que le Waldorf Astoria.
On y découvre le faste, le luxe et les dépenses à la fois extravagantes et indécentes de ces deux personnages pour parvenir et, surtout, rester au sommet de la haute société américaine.
Avec notre regard du 21e siècle, tout cela peut sembler tellement futile et dérisoire… et pourtant, au fil de la lecture, j'ai ressenti beaucoup de tendresse pour ces femmes enfermées dans leurs principes et protocoles divers, complètement dépendantes des hommes.
J'ai aimé l'évolution des mentalités au fil des décennies et finalement l'ouverture sur une aire plus moderne et libérée.
À lire bien évidemment!
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Ce roman se déroule au début du vingtième siècle à New-York. Je n'avais jamais lu sur l'Âge d'Or, où bals et réceptions étaient le quotidien des aristocrates américains. J'ai été émerveillé tout le long du roman par les descriptions précises de ces événements hors du commun. Qui aura la plus belle maison sur la cinquième avenue ? Qui organisera le plus beau bal de la saison ?
J'ai retrouvé, dans ce roman, des similitudes avec les romans traitant de l'Angleterre sur de la même période.

Alva fait parti de ces nouvelles familles ayant fait fortune récemment grâce au chemin de fer. Cependant, les nouveaux riches ne possèdent pas leur place dans la haute société américaine, sélective depuis des générations.
Alva va tout faire pour réussir à intégrer la haute société, dirigée par une seule femme. Caroline
L'auteure y décrit les relations tumultueuses entre ces deux femmes, prêtes à tout pour garder leur place au sein de cette société. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire leurs quotidiens, leurs misères et leurs bonheurs.

Ce roman aborde également des sujets très intéressants tels que la condition de la femme à cette époque, la notion de divorce et de tromperie, et la place du rang social.
On y découvre une société américaine régit par l'apparence mais qui ne fera pas exception à la modernité naissante. J'ai beaucoup apprécié cette évolution qui se ressent au fils des chapitres et des années. Les personnages d'Alva et de Caroline vont évoluer, changer, subir d'innombrables coups durs.

Ce fut donc une très belle lecture. Une société new-yorkaise qui dépeint la vie trépidante de ces femmes.
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J'ai découvert une page d'histoire.
Nous sommes à New-York au début du XIXème siècle, Caroline Astor règne en maître sur la haute société américaine. C'est elle qui vous donne accès ou pas aux entrées de cette haute société, qui donne le goût ( aujourd'hui on dirait qu'elle dicte la "tendance" de la mode). Caroline Astor fait partie de la "vieille bourgeoisie" mais dirige tout.... Pendant ce temps Alva Vanderbilt, veut absolument rentrer dans cette "haute société" et elle va tout faire pour y parvenir.
C'est donc le combat de deux femmes, c'est pétris de coups fourrés. Elles sont impitoyables l'une envers l'autre.
Qui va gagner ?
On découvre à travers ces deux femmes, les dîners organisés, tous plus fastes les uns que les autres, l'importance même de ces derniers. C'est aussi, une période où le statut des femmes est en train de bouger...( droit de vote, droit au travail, indépendance financière)
Malgré les nombreux personnages, qui nous obligent de temps à temps à s'arrêter pour savoir de qui on parle, c'est un livre passionnant et que je vous recommande fortement !
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