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3,28

sur 726 notes
Pascaline, la quarantaine, informaticienne, vit très mal son divorce. le nouvel appartement dans lequel elle vient d'emménager la plonge dans un grand malaise. Elle s'y sent mal sans pouvoir expliquer pourquoi. Les murs ont-ils une mémoire ? Quand elle apprend qu'un crime a eu lieu dans son appartement, Pascaline sombre dans la terreur. Cauchemars, obsessions, folie, persécutions, s'engage pour elle une descente en enfer où le crime perpétré au sein de son logement la renvoie aux drames qui ont jalonnés sa vie.

Un court roman avec une plume assez addictive et agréable mais dont la trame m'a semblé totalement brouillonne et décousue. Ça part un peu dans tous les sens sans réel ancrage sur ce titre : La mémoire des murs. S'ajoute un manque latent d'empathie pour la narratrice à laquelle je ne me suis pas attachée. Faute à un manque de psychologie et d'un côté trop dispersé de son thème initial.
Rendez-vous manqué avec ce roman même si le roman se lit vite et sans prise de tête. C'est déjà pas si mal.

Je crois aussi que le roman aurait davantage gagné en qualité si l'atmosphère avait été axée sur les murs (pourquoi ce titre sinon ?), sur l'ambiance hostile au sein de cet appartement plutôt que de chercher midi à quatorze heure autour du psychopathe tueur en série. Vraiment dommage.
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Pascaline a 40 ans, elle exerce le métier d'informaticienne.
Après son divorce, elle trouve un petit appartement de deux pièces à Paris.
Lors de sa première visite, elle est enchantée par les lieux bien éclairés, dans un quartier calme. Elle peut redémarrer une nouvelle vie.
Dès le début de son installation, elle apprend que son appartement a fait l'objet d'une scène de crime.
A partir de ce moment, sa vie va se transformer en enfer : elle va ressentir des impressions plus que désagréables à l'intérieur de ses murs. Son passé, ses angoisses vont resurgir et engendrer une souffrance insoutenable.
L'ambiance du roman est lourde, le personnage central trop englué dans ses problèmes pour que j'aie apprécié le roman. Et pourtant, ce n'est pas la première fois que Tatiana de Rosnay donne une importance aux lieux dans lesquels habitent ses personnages.
Dans"Rose", nous étions en compagnie d'une charmante vieille dame qui ne voulait pas quitter son appartement pendant les travaux de Haussmann, dans "Le voisin" , nous étions en plein suspense avec l'habitant situé au-dessus de l'appartement de notre héroïne, dans "Elle s'appelait Sarah", la petite fille était revenue dans le logement où son petit frère avait été caché.
On peut dire que les habitations occupent une grande place dans quelques romans de l'auteure.
Ceci n'est pas un défaut mais une particularité.
Je dois rendre une vérité au récit :
Allez expliquer pourquoi un grand nombre de personnes se sentent tout de suite bien ou mal quand ils pénètrent dans certains lieux et je l'affirme : c'est mon cas et j'en ai déjà parlé avec d'autres. Parfois, on sait pourquoi, parfois pas. Mystère...
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J'avais beaucoup aimé "Boomerang" du même auteur alors j'espérais beaucoup de cet autre roman. Trop peut-être. Je suis déçue. Je n'ai pas apprécié le voyeurisme de la protagoniste de l'oeuvre, ce côté malsain qu'elle a à se rendre sur les lieux de crimes sordides, jusqu'aux pourtours d'une prison. Ce livre est dérangeant. Je l'ai trouvé assez glauque. L'histoire provoque un malaise, un sentiment de mal être. le roman est bien écrit cependant, mais l'écriture ne m'aide cependant pas à aimer ce roman dont le fond fait d'obsessions, de folie, de névrose, m'a paru plus que sordide. Un livre déprimant... dans lequel je n'ai ressenti d'empathie pour aucun des personnages, sans doute parce que je ne suis pas amatrice des faits divers.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Pascaline divorcée depuis peu, porte en elle une blessure qui ne peut guérir la perte de leur bébé. Elle cherche et trouve un appartement qui a tout ce qu'elle aime pour se sentir bien mais il s'avère que ce n'est pas le cas les murs sont trop imprégnés d'horreur. Elle apprend qu'un meurtre y a été commi par un tueur en série.
Je suis sûre, moi aussi, que les murs ont une mémoire. On sent parfois, dès l'entrée dans une pièce que l'atmosphère est lourde, pesante, angoissante ou au contraire on se sent bien instantanément. Les vieilles maisons ont, sans aucun doute, des tas de secrets dans les murs. le roman de Tatiana de Rosnay aurait dû me plaire mais je n'y ai pas trouvé assez de contenus. L'histoire dévie sur son obsession des victimes du tueur en série et délaisse donc le thème initial, c'est dommage.
J'apprends que ce livre précède "Elle s'appelait Sarah", livre d'une très grande sensibilité qui lui aborde avec beaucoup d'émotions les souvenirs.
"La mémoire des murs " survole le thème et s'éparpille, comme s'il y avait urgence et nécessité d'aborder plusieurs thèmes, perte d'un enfant, divorce , mémoire des murs, tueurs en série.
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Première lecture de Tatiana de Rosnay et première surprise.
Comme le nom de cette auteure sonne doux à mes oreilles, je m'étais imaginé une plume paisible et sereine.
Dès la lecture de la quatrième de couverture de la mémoire des murs, j'ai bien imaginé qu'il n'en serait pas ainsi. Mais je n'ai pas pensé que je puisse entrer et vivre dans l'horreur et la folie absolue des premières aux dernières pages.
Tout est noir dans ce roman : les lieux, les personnages, les situations, les émotions. L'air ambiant est pesant et le souffle nous manque.
On aimerait faire une pause, ouvrir une fenêtre sur un soleil d'été étincelant. Impossible. Tatiana de Rosnay nous capte, nous triture, nous torture, nous jette et revient nous chercher. Inlassablement.
Ses mots s'adressent à la part la plus intime de nous-mêmes pour nous forcer à lever les yeux et regarder la réalité si sordide parfois.
On plonge dans un fait divers aux côtés de la folie de Pascaline. Et on essaie de se démener, de surnager pour l'empêcher de sombrer (et nous avec). Mais en vain. On assiste au naufrage.
Et on pleure devant notre impuissance.
Impuissance qui n'est pas celle de l'auteure qui, d'une main de maître, fait jaillir un univers dépaysant et dérangeant à souhait.
La mémoire des murs me donne envie de découvrir l'histoire des lieux que je hante à longueur de journées et de nuits. Que vais-je y découvrir ?
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Pascaline, 40 ans, bonne qualification, divorcée, emménage dans un nouvel appartement qu'elle aime beaucoup. Elle va vite découvrir qu'un crime s'y est déroulé.

Prise d'insomnies et de malaises, elle déménage à nouveau. Mais cet incident ne va pas la laisser indemne. Elle reste obsédée par ce qui s'est passé dans l'appartement qu'elle occupait précédemment et toutes ses fragilités vont remonter à la surface… Jusqu'à atteindre le point de non-retour.

Oui bon, pas plus emballée que ça, bien que j'aie beaucoup aimé « Sarah » du même auteur et que je vous recommande. En fait, cette histoire me semble trop invraisemblable.

Vite lu, vite oublié.
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Et là, j'angoisse…
Une descente aux enfers qui vous prend aux tripes, pas une rigolote comme celle d'Amélie dans « Stupeur et tremblements », pas une fantaisiste que l'on remonte facilement, une glissade glaçante qui interroge et d'où l'on ressort toute secouée.

J'aime les vieilles maisons ! Pour moi, elles ont toutes une histoire à raconter, gaie ou triste, peu importe finalement, ce sont leurs histoires. Et les murs parfois gardent en leurs briques quelques souvenirs, un sabot décoré, un bol en céramique légèrement ébréché, l'écho d'une sorcière qui fait encore peur aux voisins même si la dernière a été brûlée voilà quelques deux cents ans… Et pour moi, ça s'arrête là, des trésors amusants et quelques légendes du terroir.

Mais si l'horreur pouvait imprégner les murs, faire frémir les coeurs les plus endurcis, faire ressortir le drame d'une vie, alors, la folie guette et l'angoisse surgit.

Une plume admirable, un rythme affolant, une belle et triste histoire qui se lit d'une traite et continue à vous bouleverser même quand le livre est refermé.
Pas le genre de romans que je dois lire trop souvent, ça fait par trop grimper mon anxiété naturelle…

01/06/2018

Et pourtant, un peu plus d'un an après, me revoilà avec ce roman dans le cadre d'un échange de lecture. Je n'ai pas été voir ma critique avant de l'avoir relu et là, je constate que mon ressenti n'est pas le même.
A ma première lecture je me suis laissée prendre dans la mémoire des murs car je suis personnellement sensible aux différents ressentis lors de la visite de vieilles demeures. Et je me suis, peut-être, un peu trop concentrée sur cet aspect qui me passionne un peu.
Finalement, cette mémoire qui peut imprégner un lieu de vie n'est ici que le déclic d'une descente aux enfers d'une femme qui n'a pas pu, pas su, pas voulu faire le deuil de sa petite fille. Deuil qui resurgit alors dans le kaléidoscope de sept jeunes femmes assassinées par un tueur en série bien des années avant.
Le titre est magnifique même si l'histoire des murs n'est qu'un prétexte à la fuite en avant et à l'horreur de la perte d'un enfant.
L'écriture est toujours aussi belle et cette relecture montre bien qu'un livre a souvent plusieurs ressorts mais aussi que le moment où on le lit nous marque différemment.

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Roman trouvé en boite à livres. Je connais l'auteur de nom mais ça sera mon premier d'elle. Ce roman est très court, environ 150p, et le résumé m'a intrigué.

Le style de l'auteur est très agréable et se lit très bien. On suit Pascaline dans sa nouvelle vie, elle vient de divorcer et de s'installer dans un appartement pour lequel elle a eu un coup de coeur. Très vite, elle n'y dors pas bien et ne sait pas trop pourquoi. Nous essayons donc de comprendre avec elle pourquoi elle réagit aussi violemment et bien différemment des autres. Elle part complètement à la dérive, elle n'a plus confiance en elle ni en les autres, elle voit tout en noir… Mais j'ai quand même eu envie de savoir si elle allait réussir à se sortir de ce cercle vicieux et malsain. La fin est très bizarre, je ne m'attendais pas du tout à ça. L'auteur laisse la porte ouverte à la fin de notre choix même si celui-ci reste assez limité par rapport à l'ensemble de l'histoire. Étrange roman, court, intense en émotions contradictoires avec un personnage central proche de la folie.

Comme vous l'aurez compris, ce roman est néanmoins une bonne découverte, au moins pour le style de l'auteur. Ce n'est pourtant pas une lecture habituelle pour moi mais j'ai bien apprécié suivre les méandres de la réflexion chez cette femme à la recherche insidieuse de son mal être général… Pour les amateurs de courts romans, je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, si j'en trouve d'autres en boite à livres, je les lirais sans doute.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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J'ai adoré ce roman. Il se construit tel un puzzle, chapitre aprés chapitre pour aboutir à un tableau final assez glaçant. Dégringolade obsesionnelle du personnage central qui se clôture en un véritable délire.
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Pas un grand livre, mais pas mauvais non plus... de toute façon, il a eu le mérite d'arriver juste après un livre que je n'ai franchement pas aimé... alors, ce bouquin de Rosnay partait avec des points en plus. J'ai bien aimé l'histoire de cette femme qui se retrouve dans un appartement où un horrible meurtre a été commis quelques années auparavant. Pascaline, le personnage principal, a le don de sentir les choses... elle se retrouvera donc confronté avec un malaise qui grandi et grandi et devra faire face à ses démons... J'ai aimé l'écriture de Rosnay... beaucoup plus que dans le premier roman qu'elle a écrit. Un bon moment de lecture, mais qui ne restera pas longtemps dans ma tête.
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