AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cecilit


Oui... mais bon...
Pourtant, l'idée de départ, celle d'imaginer une amitié entre une femme de chambre et Marylin Monroe durant l'été 1960, avec pour cadre le mythique The Mapes Hotel de Reno où la star a séjourné pendant le tournage du film Les désaxés, était attirante.

Quand on sait depuis que les problèmes de santé de Marylin se sont accentués à partir de cette période, que sa santé vacillait du fait de consommations excessives d'alcool et de somnifères, que son mariage avec Arthur Miller prenait l'eau et touchait à sa fin, quand on sait combien le tournage du film Les désaxés a été très éprouvant pour Marylin, qu'elle était finalement seule et recherchait l'attention dont elle avait été privée pendant son enfance, on peut facilement adhérer à cette amitié, l'imaginer même tout à fait probable, et donc espérer entrer complètement dans ce roman, se laisser envahir par le contexte, être dans cette suite 614.

Hélas, l'auteure ne s'est malheureusement pas centrée exclusivement sur cette rencontre entre deux femmes opposées, sur la naissance d'une relation belle parce qu'éphémère.

J'aurais aimé que Tatiana de Rosnay m'enferme dans cette suite, et attendre avec Marylin l'arrivée de Pauline, la femme de chambre ou, à l'inverse, être Pauline, pénétrer dans cette chambre et suspendre le temps. Être témoin de leurs échanges, chapitre par chapitre, en huis clos.

Au lieu de cela, j'ai lu un roman guimauve, mièvre, avec un personnage principal - Pauline - bourré de clichés et une intrigue usant de facilités scénographiques (parce qu'il est question de chevaux dans Les Désaxés, on a droit à de nombreux moments dans le ranch de l'amie de Pauline, quel ennui ! ).

Si le passage relatant la démolition de The Mapes Hotel m'a quelque peu émue, je suis restée bien à la marge de ce roman que j'aurais aimé sobre et moins plein de bons sentiments.

Commenter  J’apprécie          333



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}