Agrippa, tome 1 : Le livre noir

Siméon Morin irait voir Black. Cet homme cachait quelque chose, il en était sûr. Une aigreur farouche sur laquelle le Saint-Laurent pourrait passer sans jamais réussir à la laver. Il n'était pas dit qu'un étranger, qu'on ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam, mettrait en danger l'enveloppe corporelle des âmes dont il avait la responsabilité.

Le perron de l'église délie les langue et lie les gens.

Pendant qu'il essuyait la valve de la barrique, il saisit des brides de la conversation des dames devant le comptoir du maître de poste.
-Moi, dit l'une, je le trouve plutôt séduisant, peut-être à cause de son éducation et de ses bonnes manières.
-Tiens donc! lui répondit une autre. Voilà maintenant que la beauté des hommes passe par leurs bonnes manières!
-On ne peut pas parler de beauté chez un homme, puisque c'est l'apanage des femmes. Un homme se limite à être charmant, séduisant tout au plus.