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Critique de La-page-qui-marque


Antoine, assis sur un banc face à la mer, s'apprête à se livrer, comme chaque vendredi soir, à sa passion du jeu. Dans sa main un paquet, sorte de sésame pour un jeu sans retour. Dans cette cité balnéaire, sombre et viciée, démarre pour lui une fuite en avant. Antoine plonge dans ce qu'il y a de plus sombre en lui, soignant ses addictions par d'autres encore plus terribles.

Le récit monte crescendo, la course d'Antoine se fait de plus en plus dérangeante. Dans cette spirale infernale qui nous aspire, le lecteur doit faire face aux échos de ses propres dépendances. Des démons et des ombres hantent les pages de "La maison de jeu". Ils sont de ceux qui nous séduisent autant qu'ils nous terrifient, de ceux qui guettent nos failles constamment. Comme dans son précédent roman, "Les Monstres", Charles ose affronter nos noirceurs.

La "Maison de jeu" est un livre qui gagne à être lu d'une traite, même si le risque est grand de finir la lecture exsangue et à bout de souffle. le rythme et l'écriture se font de plus en plus puissants, de plus en plus intenses au fil des pages. L'écriture de Charles est libre et inventive. Elle percute, elle remue. Il se dégage de ce livre un souffle unique.

Alors osez pousser à votre tour les portes de la maison de jeu, l'expérience mérite d'être vécue.
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