La maison de jeu, c'est là que nous rencontrons Antoine, joueur envers et contre tout, avide de tous les plaisirs, proie idéale pour chaque démon tentateur.
Mais
la maison de jeu ne sera pas le seul endroit où Antoine se cherchera et peut-être se perdra.
De cercle en cercle, de tentation en addiction, de péché en faute, cet antihéros, victime consentante de ses faiblesses, nous balade dans un monde qui, pour effrayant qu'il soit par moments, ressemble fort au nôtre.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de
Charles Roux, découvert avec
Les Monstres. Point de pavé de 608 pages et de multiples voix ici, mais un narrateur impitoyable qui interpelle et accuse, un périple condensé de moins de 200 pages.
L'écriture se fait plus directe, plus resserrée ; l'atmosphère laisse peu de répit, oppressante ; certaines scènes font frissonner, ou grimacer.
Un conte moderne qui ne laisse pas indifférent, et une fin que j'ai adorée.
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