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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Histoire prenante, bien menée. du suspens à la fois dans l'évolution de Eve / Eva et dans celle des autres personnages. de bonnes questions sur l'évolution future ( ?) des IA, sur leurs capacités à comprendre et avoir des sentiments humains. Bien écrit.
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Salut les Babelionautes
Voila un livre que j'ai dévoré, commencé ce matin et fini ce soir.
Carina Rozenfeld nous a concoctée une superbe histoire d'Anticipation ou le personnages principal est une I A.
E.V.E est chargée de surveiller les humains grâce à une puce greffée dans leur moelle épinière, dés que l'un d'entre eux commet un acte susceptible de porté atteinte aux biens ou aux personnes elle envoie une équipe d'intervention.
Mais suite à une agression dont elle n'a pas pu identifiée celui qui l'a commis elle va prendre possession du corps d'Eva.
Et à partir de cet instant elle va découvrir ce que sait que de ressentir des émotions, mais elle doit cacher cela tout en jonglant entre deux états.
Franchement j'ai été enchanté de découvrir ce récit, et j'avoue que j'ai eu du mal à le lâcher pour manger.
Mais l'Univers quelle décrit fait froid dans le dos, être constamment épié, même dans les moments les plus intime ne me plairait pas, même si le résultat est une diminution des actes délictueux et des crimes.
Merci Carina Rozenfeld pour cette pépite.
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L'histoire débute quand un grain de sable vient enrayer ce fonctionnement bien rodé.

Apparaissent ou plutôt des gens disparaissent des « écrans radars » des EVEs. Et des crimes vont avoir lieu sans que les coupables soient repérés ou identifiés, sauf pris sur le fait.

On pense tout de suite à des actes rebelles contre cette société comme dans certains romans de SF. Refus de la nouvelle génération de ce « flicage » permanent. On va avoir des questions habituelles sur l'éthique de ce genre de dispositif sur la vie privée, la violation de l'intimité. Etre en sécurité oui, mais à quel prix ?

Cependant se roman va aussi nous entraîner sur une enquête policière pour découvrir ce mystère. Ces meurtres impunis, ses criminelles indétectables. Eva une jeune fille tranquille va être victime d'un vol crapuleux qui va mal tourner. Elle se retrouver dans le coma. C'est là que notre EVE va entrer dans le jeu et se retrouver dans la tête et le corps de la jeune femme. A partir de la on va avoir le côté SF avec l'évolution de IA au contact avec un humain et en même temps l'enquête va prendre une tournure bien différente. de rebondissements en rebondissements, d'étape en étape on va découvrir que cette victime n'est pas une simple victime. Cependant avec sa mort cérébrale beaucoup de données sur son passé son perdues. C'est donc une amnésique qui va redécouvrir sa vie à travers ce que les autres lui racontent. On a une enquête intime qui commence. le doute s'installe. En qui avoir confiance ? Sur qui compter ?

Eva n'est peut-être pas aussi innocente que l'on croit, elle n'est pas aussi lisse que ça. Elle n'est peut-être pas une victime quelconque… Je vous laisse découvrir …

Il y a un côté drôle avec EVE qui découvre le monde à travers le corps de EVA… le quotidien, l'art de la conversation, les relations avec les autres, les sentiments… EVA n'est plus celle qu'elle était, ni EVE d'ailleurs de ce mélange va naître une nouvelle EVE. le choix de l'acronyme et du prénom n'est pas anodin …[Blog]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Une fois n'est pas coutume, je tiens dans un premier temps à remercier de tout coeur les éditions Syros pour ce bel envoi qui me faisait tant envie et que j'ai tout simplement savouré après réception. L'attente a été vraiment dure, car cette nouveauté livresque me faisait les yeux doux avec sa couverture futuriste et son contraste avec son rose chatoyant et son bleu foncé, sa jeune fille violacée baignée d'un bleu plus clair, comme si elle voyait le ciel dans son horizon (oui, j'ai de l'imagination), un monde plus vivant. du coup, le fait que ma demande de service de presse ait été acceptée n'a rendu sa lecture que plus douce et jouissive. Ce fut un véritable enchantement et vous avez toute ma gratitude. Ajoutons à cela que j'avais eu la chance de rencontrer Carina Rozenfeld, l'auteure, lors des Imaginales 2017 (dans mes Vosges ♥) et elle s'est montrée toute douce, très avenante.

Sa gentillesse se lit sur ces traits et s'en est trouvée confirmée lors de ce bref entretien. Je n'avais pas grand chose à lui dire et j'étais embarrassée car, comme je le lui ai expliqué, j'avais tellement entendu de bien d'elle mais je n'avais jamais encore eu le temps de lire un de ses romans. En réponse, elle m'a souhaité le meilleur bienvenue qui soit dans son petit univers, avec le plus mignon et gentil des sourires. J'ai ainsi été conquise par le chant de son héroïne Abrielle dans La Symphonie des abysses (mon petit achat au stand où elle se situait), et E.V.E. fut une autre belle découverte, qui m'a confirmé que j'avais bien frappé à la bonne porte au niveau paradis littéraire. Cette nouvelle parution nous plonge au sein d'un futur plus ou moins proche, dans une mégalopole de trente millions d'âmes, à l'instar de Tokyo et de sa périphérie, prénommée Citypolis. Un nom qui, je pense, n'a pas été choisi au hasard tant il symbolise l'anonymat de cette ville, qui ressemble à n'importe laquelle des grandes capitales de notre époque actuelle. Elle en est vide de personnalité, je me la représentais dans mon esprit immaculée, lambrissée de plaques en verre propres comme un sou neuf. Voilà, une grande ville proprette à l'éclat bien terne et inintéressant. Pourtant, elle possède une particularité qui pourrait nous séduire.

Je souligne bien le pourrait car cette particularité a un désavantage conséquent. En effet, cette ville est exempte de criminalité, la violence y a fait une chute libre grâce aux fameuses E.V.E.s (Entité. Vigilance. Enquête) dont fait partie la nôtre. Celle-ci va nous narrer son histoire pour le moins peu commune, son quotidien où elle doit s'introduire tel un parasite dans la vie privée des différents citoyens afin de s'assurer que leurs signes vitaux ne s'affolent pas. Ébats sexuels, rendez-vous amoureux, moments gênants de la vie de tous les jours, sont donc épiées par ces entités dont on ne sait rien, si ce n'est qu'elles assurent la sécurité et la protection au sein de Citypolis.

En avertissant directement les agents d'intervention. On peut comprendre que ce système aussi efficace que redoutable peut en perturber certains malgré ses attraits (j'ai été impressionnée en tout cas). En comparaison, notre service de surveillance est loin de servir nos intérêts *raclements de gorge*. Bref... Ce point de vue d'un esprit machinal, préparé à répondre à des questions toutes faites et à un certain automatisme, va s'ouvrir et s'épanouir à l'Humanité lorsqu'il va être témoin d'un crime d'une grande brutalité qui était totalement imprévisible. Son immersion va permettre à la victime d'avoir son corps maintenu en vie d'une manière miraculeuse, mais son âme, elle, a déjà rejoint les cieux. Notre narratrice peu ordinaire, E.V.E., va alors pouvoir jouir des sensations, celle de respirer, de rire, de sentir le soleil ou la pluie sur sa peau, celle d'être aimée, de ressentir de l'amitié, du désespoir, celle enfin de choisir sa destinée. E.V.E. va constituer un personnage attachant et attendrissant, que je ne pouvais que comprendre : face à la beauté de la vie humaine, à sa complexité et à cet émerveillement et joie que cela procure, comment résister ?

Notre programme de vigilance aux origines bien sombres (préparez-vous à un choc de ce côté-là d'ailleurs) va alors s'humaniser au fil des pages, se libérer des carcans de la vitre derrière laquelle elle est confinée, même si elle va se sentir terriblement mal, culpabiliser à l'idée de voler à la défunte Éva son corps, de violer sa propriété en somme, et de mentir aux yeux de tous. In fine, E.V.E. est le personnage que j'ai trouvé être le plus intelligent, empathique, sensible et brave, altruiste, de l'histoire. le personnage le plus remarquable de par son comportement, son attitude et ses pensées qui relèvent d'un véritable apprentissage pour cette entité aux fonctions de prime abord purement robotiques.

J'ai beaucoup aimé le raisonnement que cela amène, à savoir : quelle est la frontière entre l'Homme et le fruit de sa création, le robot ? Une conception scientifique et technologique a-t-elle le droit de s'approprier des caractères humains, d'être considérée comme telle ? Si, au départ, le fait qu'E.V.E. insuffle le souffle de vie nécessaire au corps d'Éva afin que ce dernier ne devienne point un véritable cadavre est somme toutes assez surprenant, voir effrayant, très vite, j'ai vu E.V.E. comme une personnalité, un individu hors normes qui, lui aussi, avait le droit de vivre pour lui-même. Cette entité est certainement bien plus humaine, juste et sensée que l'essentiel des personnages nés-humains dans ce roman, qui paraissent bien fades en comparaison. J'ai fortement apprécié l'optimisme que la vision de l'auteure apporte sur le sujet de la high-tech,-de son empreinte croissante sur notre vie.

Avec un juste milieu qui nous permet de nous poser beaucoup de questions et de nous montrer plus tolérant, compatissant avec notre prochain et le monde qui nous entoure. Et de croquer la vie à pleines dents également, car ce don que nous avons en tant qu'êtres vivants ayant notre libre-arbitre est très précieux. Bref, ce roman prenant de bout en bout dégage plein de bonnes ondes, et je ne peux que vous le recommander ♥
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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E.V.E est une intelligence artificielle conçue pour surveiller et protéger la population. Elle voit le monde seulement à travers les yeux des habitants de Citypolis, une ville qui a quasiment éradiqué le crime de la ville grâce aux E.V.E 's, et elle ne ressent rien. Après sa mise à jour, E.V.E est incapable de reconnaître l'auteur de la tentative d'assassinat sur Eva. Mais en plus de ça, elle arrive à prendre possession du corps d'Eva alors que cette dernière était dans le coma et sur le point de mourir. Au fur et à mesure de l'histoire, E.V.E prend connaissance de son humanité.


E.V.E est un roman de 380 pages. le format du roman est assez encombrant. Un livre avec une écriture plus petite, moins de pages et un format plus petit aurait été plus pratique et plus adapté pour ce type de livre.

L'auteure a voulu débattre autour de la question "Est-ce que la sur-protection n'est pas une contrainte pour les libertés individuelles ?"

Ce roman nous tient en haleine jusqu'au bout. L'enquête est en plein coeur du récit et incite les lecteurs à se prendre au jeu de l'enquête.
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E.V.E. est un roman surprenant et touchant. Carina Rozenfeld y mêle intrigue policière et romance sur fond de dystopie. A Citypolis, chaque habitant reçoit une puce électronique reliée à son cortex. Grâce à elle, des intelligences artificielles, les « E.V.E. » pour Entité Vigilance Enquête, observent ce que chacun voit par ses propres yeux. Leur rôle, éradiquer la criminalité en mettant fin aux erreurs judiciaires ; quant à la police, elle arrive désormais toujours à temps. Les crimes et délits ont pour ainsi dire disparu de la mégapole. Pourtant, dans cette utopie sécuritaire une jeune femme est retrouvée mourante : Eva Lewis a été victime d'une agression brutale et l'intelligence artificielle chargée de sa surveillance n'a, littéralement, rien vu. Même dans les vastes banques d'images enregistrées, l'E.V.E. ne trouve nulle trace de l'agression. C'est inédit, pour ne pas dire impossible. le système ne serait donc pas infaillible ? Ou pire, aurait-on découvert comment lui échapper ? Pour faire au mieux ce pour quoi elle a été conçue, l'E.V.E. poursuit ses recherches inlassablement au côté de policiers qui, n'ayant plus mené d'enquêtes depuis des années, tâtonnent. Pour tenter de trouver d'ultimes images de son agression, elle retourne dans les yeux d'Eva Lewis en état de mort cérébrale… et accède subitement à son cerveau déserté de toute conscience. Ce qui tire aussitôt la jeune femme de son coma. Eva se réveille alors, « pilotée » par l'intellige artificielle qui l'habite.
Pure logique et raisonnements, c'est un bouleversement pour L'E.V.E. Fondue dans l'identité d'Eva, Eve découvre la vie dans toute sa complexité. Elle ressent les sensations et les perceptions, les émotions et les sentiments. Au fil de ses appropriations du corps d'Eva Lewis, maladroitement parfois, Eve devient humaine et se découvre un coeur. le lecteur suit avec ravissement son éveil à la vie, le véritable sujet du roman de Carina Rozenfeld. Eve dépasse ses raisonnements de machine pour poser sur le monde un regard à la fois neuf et émouvant, mais sans aucune naïveté ; elle reste motivée par la résolution d'un meurtre. Si l'auteur pose d'importantes questions dans ce roman, les enjeux des nouvelles technologies et la tentation de développer une intelligence artificielle, la mise sous surveillance intégrale d'une société ultra sécuritaire et la question de la liberté, l'arrivée de l'humanité chez l'intelligence artificielle illumine tout le roman et repousse les questionnements dystopiques à l'arrière plan, pour mieux y répondre. Ne reste que cette nouvelle Eve qui s'éveille à la vie, à la beauté et à l'amour. Bien sûr, elle devra résoudre l'enquête, déjouer les pièges et les menaces qui la guettent, apprendre à être un véritable individu, mais ce qui compte, c'est qu'elle soit vivante. de sa belle écriture, Carina Rozenfeld nous offre ici un roman étonnant, plein de tendresse et de suspense, aux personnages attachants et aux nombreux rebondissements. On en vient pour une fois à regretter qu'il ne s'agisse que d'un « one shot » et qu'il n'y ait jamais de deuxième tome !
Lien : https://stephanemanfredo.com
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Un roman de science-fiction intelligent, rythmé, que l'on ne lâche qu'à la dernière page tournée.
La couverture donne le ton futuriste avec les lignes qui rappelle les codes informatique ou la trame d'un écran. Dans le titre, le sigle E.V.E. est à rapprocher du prénom Eve (nom de la première femme).
Dès le début, c'est E.V.E., une Intelligence Artificielle qui s'adresse au lecteur, on comprend alors que c'est elle le personnage principal. Elle nous explique son rôle dans la société, à savoir surveiller la population et détecter le plus rapidement les signes de délits et crimes pour ensuite relayer l'information aux forces d'intervention. Les E.V.E. sont plusieurs à intervenir pourtant, une se distingue, que nous allons suivre dans ce roman. Les E.V.E. sont dotées de la capacité à prendre des initiatives pour être plus réactives. Nous allons très vite constater leurs compétences mais aussi découvrir leurs limites. Ces cyberagents ne font pas l'unanimité à Citypolis, car elles pénètrent dans l'intimité des gens par le biais de puces électroniques implantées dans le cou de chaque habitant.
On aborde la notion de liberté, de sphère privée et d'intimité.
Dès le deuxième chapitre l'on entre dans l'action, pour ne plus en sortir.
Les chapitres s'enchaînent à une vitesse folle, c'est très bien rythmé sans temps mort. Un vrai régal de lecture. Tout est bien dosé. L'enquête progresse au même rythme que l'évolution du personnage, c'est-à-dire très vite, sans s'appesantir, juste comme il faut. J'ai apprécié le déroulement de l'enquête, le retour aux bonnes vieilles méthodes. C'est trépidant, les événements se succèdent crescendo et les masques tombent enfin.
L'auteure aborde une thématique autour de l'intelligence artificielle, elle interroge sur le fil tenu qu'il y a entre un cerveau humain et un ordinateur high tech qui traite de très nombreuses données. Elle évoque les spécificités d'une personne humaine avec sa capacité à interpréter gestes, regards, son ressenti et ses émotions.
Je trouve l'approche de ce sujet judicieusement amenée.
Les chassés-croisés d'E.V.E. à Eva loin de perturber marquent les jalons de l'évolution du personnage qui ne perçoit plus les choses de la même façon. Les dialogues de E.V.E et Silas sont éloquents pour bien mettre en valeur les changements profonds du personnage principal.
Les personnages secondaires sont bien développés et tous attachants.
L'auteure a une écriture très addictive et fluide ce qui permet d'apprécier l'intrigue.
Avec E.V.E., nous nous retrouvons dans le futur, dans une histoire qui mêle science-fiction (intelligence artificielle, nanotechnologie), thriller (complot, tentative de meurtres, trafic...), romance et quête d'identité.
Je le conseille aux adolescents mais aussi aux adultes qui passeront un bon moment de lecture.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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A citypolis, chacun a une puce implantée dans le cerveau qui permet aux E.V.E. de détecter les crimes dès qu'ils sont commis et d'en connaitre l'auteur. Ca a permis de faire chuter la criminalité. Pourtant les détractateurs, protecteurs des libertés individuelles ou malfrats, sont nombreux et cherchent à détourner ce système. Eve, l'une des machine qui surveille la ville. Elle veille efficacement sur la population.
Mais lorsque Eva, une jeune femme, est sauvagement agressée et qu'Eve ne voit pas son agresseur, elle se pose de questions et rentre dans la puce d'Eva en état de mort cérébrale pour enquêter. Eve se rend compte qu'elle peut prendre possession du cerveau et même du corp d'Eva et décide d'en profiter pour continuer son enquête mais aussi pour toutes ces nouvelles sensations qu'elle découvre.

Le roman mêle habilement science-fiction, policier avec une jolie histoire d'amour. Tout se tient : les raisons pour lesquelles Eve enquête, son superviseur qui parle avec elle, la mise à jour... justifient qu'elle se retrouve dans le corps de la jeune femme et que ça lui plaise. L'enquête tient bien. Elle est intéressante. le plan pour lutter contre cette puce prend de l'ampleur. Les retournement de situation sont nombreux mais toujours juste.
Il y a beaucoup de réflexion autour de la sécurité : jusqu'où est-on prêt à aller pour avoir la sécurité, à quoi est-on prêt à renoncer. La question est très actuelle et mérite effectivement réflexion. Eve découvre cette situation et elle évolue tout au long du roman.
On voit E.V.E évoluer petit à petit vers l'humanité. Sa découverte des sens : le gout, l'odorat... est très jolie. C'est vraiment ce qui m'a le plus plût dans ce roman. Elle tombe aussi amoureuse et le lecteur le comprend bien avant elle. Elle découvre les relations se fait des amis, apprécie moins d'autres personnes. C'est passionnant. Petit à petit, son style évolue. Elle se concentre au début sur les fait puis évolue vers du ressenti, elle se pose des questions.
J'aurais aimé un peu plus de développement sur les liens entre Eve et Eva. Il y a un joli parallèle. L'histoire d'Eva semble être à l'origine de la création d'Eve. J'aurais voulu en savoir plus. Est-ce pour cela qu'Eva voulait travailler pour les E.V.E. ?
La révélation de ce que sont les E.V.E. est un peu horrible. Elle m'a curieusement rappelé la révélation de mind games. C'est un peu la même explication et la même horreur. Mais la comparaison s'arrête là. E.V.E est tout le contraire de mind games. Tout est très logique.
Les personnages sont très attachants. Petit à petit, un peu en même temps qu'Eve, on se prend à espérer que ça finisse bien, qu'Eve puisse rester humaine et vivre sa jolie histoire d'amour.

Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Une superbe quête d'identité sur fond de dystopie et de violation de l'intimité et de la vie privée. Mais ce que je retiens surtout de ce roman, au-delà de ce thème terriblement d'actualité, c'est la naissance d'un être humain avec un coeur qui éclot lentement, qui se nourrit des sentiments et des sensations du monde, qui s'ouvre à l'amour...
La description de la naissance d'EVE à travers le corps d'Eva est tout simplement magnifique et bouleversante; ce coeur qui apprend à battre et qui pose un regard neuf sur le monde éclipse le scénario noir et violent de ce que notre société pourrait devenir.
L'amour reste bien la lumière qui balaie les ombres du monde.
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Carina Rozenfeld sait m'embarquer dans ses histoires, ses romans pour ados, moi l'adulte. Chaque fois je me fais avoir.
Encore une fois, 2 pages suffisent pour me capter.
E.V.E a beau être une intelligence artificielle, on s'y attache. A tous les personnages en fait. Il y a du sentiment, mais pas trop, juste bien dosé. Et il y a de l'action, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est simple, les pages ont l'air de se tourner toutes seules (si ça ce n'est pas de la science-fiction!).
La surveillance 24/24, l'AI aux commandes, cela parle à mon côté parano, et j'aime ça.
En plus, l'histoire tient en un seul volume ! Alors que demande le peuple ?
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