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Critique de Klergau
Francine Ruel, L'enfant-vieillard, 2019 - ⭐️⭐️⭐️⭐️
Inspiré de faits vécus, ce roman relate le désarroi et l'impuissance d'une mère face à son fils itinérant, ce que vit Francine Ruel depuis plusieurs années déjà. C'est à travers le regard d'Anna, dans ses quelques rencontres avec Arnaud, que l'on devine et ressent tout ce que le fils vit tant les descriptions de cet enfant, vieillard avant l'heure, parlent. Tout en contrastes, l'oeuvre rappelle les belles années de l'enfance puis la descente aux enfers. Mais plus que tout, ce sont les interrogations d'Anna, sa lente acceptation de la réalité et cette dure constatation de ne pouvoir rien faire qui sont déchirantes. Soixante et onze pages, c'est court, mais le style de Francine Ruel est si intense que l'on saisit tout de cette détresse et qu'on a envie d'un peu de repos, repos sans doute impossible pour elle...
Inspiré de faits vécus, ce roman relate le désarroi et l'impuissance d'une mère face à son fils itinérant, ce que vit Francine Ruel depuis plusieurs années déjà. C'est à travers le regard d'Anna, dans ses quelques rencontres avec Arnaud, que l'on devine et ressent tout ce que le fils vit tant les descriptions de cet enfant, vieillard avant l'heure, parlent. Tout en contrastes, l'oeuvre rappelle les belles années de l'enfance puis la descente aux enfers. Mais plus que tout, ce sont les interrogations d'Anna, sa lente acceptation de la réalité et cette dure constatation de ne pouvoir rien faire qui sont déchirantes. Soixante et onze pages, c'est court, mais le style de Francine Ruel est si intense que l'on saisit tout de cette détresse et qu'on a envie d'un peu de repos, repos sans doute impossible pour elle...
