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Le sujet du livre, le travail et plus particulièrement le mal travail, le travail au rabais, le travail low-cost (uberisation, sous traitante), le mal être au travail ( conditions de travail de plus en plus dégradées)...

Ce mal travail choisit par les divers gouvernements successifs.

François Ruffin a interrogé les salariés de différents secteurs employés dans le public et le privé et a appuyé ses propos avec de nombreuses références sociologiques, scientifiques.

Ce livre s'appuie également sur le rapport parlementaire du même nom sorti en 2023.

François Ruffin une fois tout ces constats posés expose des solutions (vraie démocratie horizontale/verticale au sein des entreprises par exemple...) pour sortir de ce mal travail.
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"Il faudra nous rappeler que notre pays, aujourd'hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal". Cette phrase prononcée par Emmanuel Macron pendant le confinement, " parenthèse refermée, tout est oublié, tout peut s'oublier", selon François Ruffin, pourrait servir de base de départ à ce livre parlant du mal être au travail de nombreux français. Étayé surtout par un rapport parlementaire accablant, terminé à l'automne 2023 portant sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, cet ouvrage livre des témoignages poignants de mal être au travail qui va au-delà des mauvaises rémunérations. Reconnaître les travailleurs et leur redonner le droit à la parole serait un bon début.
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J'avais particulièrement envie de lire ce livre de François Ruffin, l'une des seules personnalité politique que je suis.

Cet ouvrage interroge les procédés manageriaux au service de la productivité et qui dégrade la santé.
Ce livre nous révèle des témoignages de travailleurs appuyé par des interventions de professionnels tel que des économistes ou des sociologues.

Il y a également des données chiffrés et statistiques sur l'évolution du mal-travail au fur et à mesure des années, à l'échelle nationale et européene.
Ruffin a à coeur de faire entendre la voix des travailleurs précaires dont les conditions se sont dégradées depuis ces dernieres années sous le gouvernement Macron.

Un combat qu'il mène depuis et longtemps et notamment avec son film "Merci Patron !".

Le travail ne doit pas être seulement une façon de gagner de l'argent mais un moyen de donner du sens à sa vie.
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Il ne s'agit pas de faux sondage, genre micro-trottoir ou sondage commandité par ceux qui savent manipuler. Comme beaucoup de députés François Ruffin passe du temps à une écoute attentive des gens qui bougent ou qui ont été figés dans la souffrance. Et comment rester insensible ?
Et il se penche aussi vers des enquêtes qui, hélas, ne consolent pas.
Que ce soit à la loupe ou sur des vues à large spectre le résultat est à la honte de la gestion gouvernementale de la France, en comparaison avec les autres pays d'Europe et aux dépens de toutes les catégories de travailleurs, y compris magistrats et policiers.
Heureusement la conclusion, qui n'évacue pas l'immense pouvoir de ceux qui influencent les lois, donne des pistes simples, à condition que bougent tous ceux qui gagneront à ne pas se laisser paralyser.
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Très belle analyse du monde du travail actuel par François Ruffin.
C'est exactement ce que nous avons vécu ma femme et moi !!!
C'est aussi le ressenti global de beaucoup de personnes autour de nous.
Les thèmes qui m'ont particulièrement marqués ont les suivants :
- La perte de fierté dans mon travail.
- le choix du "low cost" dans les entreprises au détriment de la compétence interne.
- le changement de l'organisation du travail avec la mise en place du "Lean" à la Française.
- le remplacement des managers de proximité par des "Planneurs".
- L'épidémie d 'inaptes.
- Les auto-entrepreneurs
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En 3 parties, les causes du mal-travail, les coûts cachés du mal-travail et sortir du mal-travail, cet ouvrage qui s'appuie sur de nombreuses enquêtes et diverses analyses d'économistes et de sociologues, dresse un tableau accablant des politiques socio-économiques menées ces dernières décennies et qui ont conduit à la crise sociale d'aujourd'hui sur fond de douleur au travail. S'appuyant beaucoup sur le livre récent "Que sait-on du travail", emprunt que François Ruffin reconnait et même revendique, l'auteur s'emploie à décortiquer comment au fil des décennies, inspirés par les économistes américains, Friedman et Hayek, Ronald Reagan puis Margareth Thatcher ont mis des politiques conduisant, pour optimiser sans cesse les profits, à une destruction terrible des conditions de travail et des services publics, politiques dont se sont inspirés ensuite les dirigeants européens et bien sûr la Communauté européenne. Recherche sans fin d'une diminution absolue des coûts par un néo-taylorisme poussé à l'extrême, ces politiques ont conduit à une précarisation des travailleurs: intérim, CDD, auto-entreprenariat, uberisation sans fin du travail, remplacement des managers du travail par des "planneurs", décideurs hautement diplômés, totalement déconnectés de la réalité du travail.... A la clé, une détérioration de la santé physique et mentale mais aussi de la qualité de la production car, et c'est là tout le paradoxe soulevé par l'auteur, le mal-travail coute cher! Alors, que faire? revenir aux fondamentaux de ce qui fait que c'est par le travail que l'individu trouve sa place dans la société: donner la parole aux travailleurs car c'est dans la démocratie dans l'entreprise que se construit la démocratie de la société. Mise à mal celle-ci laisse place aux gilets jaunes, au découragement et .... au vote d'extrême droite. Il n'y a pas de fatalité. Tout est possible pour redonner du sens au travail et faire vivre la démocratie, il faut redonner du sens au travail, écouter et entendre ceux et celles de la base qui font fonctionner la société et l'économie.
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