AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 3406 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une petite impression à chaud....
Je ne résume pas, c'est déjà fait.

Si au départ, j'ai été touchée, par le sujet, par les femmes, par le thème de l'exil , ( Espagne, Franquisme, etc.) et ces vécus douloureux, délicats, j'ai très vite été perdue et déçue...Le style ne m'a pas émue plus que cela, mais surtout, à maintes reprises, je n'arrivais plus à suivre, ne sachant plus qui était qui, égarée dans les méandres des souvenirs sortis des tiroirs.

Bien sûr l'évocation des mères qui souffrent et qui pleurent peut nous émouvoir, mais la considération de la femme, surtout à la fin du livre, m'a laissée pantoise et je n'ai pas compris l'intérêt du chapitre final.

Je préfère nettement " La femme chocolat " à la voix acidulée.
Commenter  J’apprécie          14314
Une jeune femme découvre l'histoire de sa famille lorsqu'elle hérite de la commode de sa grand-mère. Chaque tiroir lui dévoile un peu plus le passé de son Abuela ainsi que ses origines. Une jolie histoire à tiroirs qui ne m'a pas plus emballée que ça. Pourtant l'écriture est agréable et la trame plutôt originale. J'avoue avoir succombé aux critiques élogieuses de nombreux lecteurs mais ne comprend pas vraiment cet engouement. Si cette histoire de famille est originale, il m'a manqué un peu d'émotions.
Commenter  J’apprécie          641
Une lecture sympathique qui vaut surtout pour le rappel des quatre cent mille réfugiés espagnols qui ont fui la guerre civile pour échapper au franquisme.
Un rappel qui nous prouve encore une fois que ces « crises » migratoires ont toujours façonné notre histoire et que nous avons appris à connaître l'étranger et à partager avec lui, même si bien sûr tout cela ne s'est pas fait de façon simple ni enthousiaste. Il y eut les Espagnols, mais aussi les Italiens, les Polonais, les Maghrébins... Et je reste persuadée que la France peut encore accueillir d'autres populations venant de plus loin encore et qu'elles trouveraient à s'épanouir dans nos petites villes de province et campagnes qui se désertifient où leurs compétences permettraient de donner un nouvel essor à leur assoupissement...

Pour revenir au roman, mon plus grand intérêt a été de comprendre le ressenti de ces réfugiés confrontés au regard peu amène des Français quand ils ont débarqué, la difficulté de s'adapter et le manque de la terre natale quittée par nécessité.
« Comment t'expliquer ce que ça fait d'arriver dans une école dont tu ne parles pas la langue ? C'est comme être saoul, ou plutôt comme être sourd-muet. »
« Le manque. le manque mortel. Des miens, de mon pays, de toute cette vie qui n'est plus. »

Ensuite de ce roman, il en sort aussi une belle leçon de vie et de courage à travers, ou grâce, à ces quatre générations de femmes qui ont su marquer leur destin généreusement malgré les vicissitudes rencontrées.

Quant à l'histoire proprement dite, elle est de facture simple et facilement romancée car le thème des secrets de famille est largement répandue dans la littérature. Alors un tiroir pour en extraire un souvenir ou un non-dit, pourquoi pas.
Par contre pour le dernier chapitre réservé au seul grand-père, je me demande ce qu'il fait là...
En tout cas, à travers ce roman voilà un bel hommage rendu aux grands-parents de l'auteure, qui ont dû eux-mêmes fuir la guerre civile espagnole.


A la mort de Rita, surnommée l'Abuela, sa petite-fille hérite de l'intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. le temps d'une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l'Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours.
Commenter  J’apprécie          470
Est-ce dû au fait que j'ai attendu trop longtemps pour le lire que je suis restée en lisière de cette commode sans vraiment pénétrer dans les tiroirs ? Une jeune femme, à la mort de sa grand-mère, hérite d'une commode emplie de carnets qui racontent la venue en France de trois soeurs espagnoles sous Franco. Une fin sympa qui reprend la chanson J'traîne des pieds.
Commenter  J’apprécie          444
Ma curiosité ayant été titillée par les critiques élogieuses de ce premier roman d'une auteure, compositrice et interprète que j'apprécie, j'ai plongé entre les pages de « La commode aux tiroirs de couleur » pour terminer ma lecture avec une impression mitigée car je m'attendais à quelque chose de plus fort.
Dans ce roman, on trouve pourtant de beaux portraits de femmes, des femmes qui ont fui l'Espagne de Franco et qui luttent pour leur survie et leur liberté. Ce sont des mères, et il est question de transmission tout au long de ce roman et par le biais de cette commode dont les tiroirs recèlent l'histoire de la famille.
La dernière de cette lignée de femmes hérite du meuble à secrets et elle donne la parole à l'abuela, sa grand-mère Rita qui a tant vécu de drames mais aussi de bonheurs depuis sa fuite du pays natal déchiré par la guerre civile.
Olivia Ruiz tisse une histoire qui mêle ses origines espagnoles avec la fiction. Cela donne un court roman qui, après un bel élan de départ, s'essouffle et se perd un peu. Ça manque de profondeur, trop de naïveté à mon goût. Malgré quelques passages emplis de poésie, j'ai trouvé le style pauvre et un peu mièvre. Dommage !
Commenter  J’apprécie          410
Merci à Netgalley et Audiolib de m'avoir permis d'écouter ce roman dans sa version audio, le par Olivia Ruiz elle-même.

Une jeune femme reçoit de sa grand-mère décédée la commode aux tiroirs de couleurs contenant chacun un morceau de la vie de la vieille femme sous forme de lettres qu'elle a écrites à sa petite-fille. Ainsi, nous plongeons dans la vie de ce petit bout de femme courageuse, Rita, qui a du fuir le Franquisme très jeune et qui s'est établie avec ses soeurs à Narbonne. Nous est narrée sa vie avec ses amours, ses drames, la dictature, l'exil et le statut d'immigrée sur une terre inhospitalière. L'auteure donne beaucoup d'elle dans ce récit familial et je salue son courage. C'est haut en couleurs, il y a des personnages fort sympathiques et une belle entraide entre femmes, ce qui m'a beaucoup plu. de plus, l'ambiance est plutôt bien rendue, j'ai parfois réussi à embarquer.

Mais pas totalement.

C'est un roman très court et c'est peut-être le premier souci car ça m'a été difficile de rentrer dans la psychologie des personnages, surtout que le récit à la première personne ne permet pas d'accéder à l'intériorité de tous. J'aurais préféré une alternance des voix. Je n'ai pas été charmée par le style, plutôt oral et j'ai trouvé le côté gouailleur parfois lourd.

Je suis allée jusqu'au bout car j'ai beaucoup entendu parler de sa fin si particulière. Et bien je n'ai pas été déçue ! Enfin si... Que c'est étrange ! Je n'ai vraiment pas compris le but. le roman est basé sur la sincérité, la confiance, les bons sentiments (parfois trop) et l'épilogue est en parfaite opposition avec tout ça. Est-ce une exigence de l'éditeur ? Une provocation ? Une pirouette facétieuse ? Mystère...

Une lecture pas désagréable mais qui me laisse plutôt indifférente. L'impression d'un gâchis car ce récit autobiographique offrait potentiellement de beaux protagonistes et un contexte historique intéressant. Mais cette fin, décidément !
Commenter  J’apprécie          390
C'est un beau témoignage plein de chaleur sur la vie des Espagnols qui ont fui le régime franquiste. On peut d'ailleurs se demander quelle est la part autobiographique dans le roman puisque la grand-mère de l'auteur était elle-même une réfugiée espagnole, tenancière d'un café restaurant à Marseillette.
Le texte est très vivant, comme raconté de vive voix. Par contre il est émaillé de nombreux mots espagnols qui certes rendent encore plus vraisemblable le récit de cette exilée mais dont le sens m'a le plus souvent échappé (aucune traduction en bas de pages, aucune périphrase explicative dans le roman…), laissant certains pans du récit dans un flou relatif.
J'ai bien peur d'oublier très vite cette lecture agréable, mais à laquelle il manque peut-être une touche un peu plus originale ou fantaisiste, à l'image des chansons de l'auteur...
Commenter  J’apprécie          370
Une jeune femme hérite de sa grand-mère récemment décédée, d'une magnifique commode dont les tiroirs ont été repeints de différentes couleurs.

A l'intérieur de chacun d'eux, la narratrice découvre certains objets qui ont marqué la vie de Rita, son aïeule.
La voila plongée dans l'histoire de son adorée abuela.
Cette commode renferme tous les secrets de la famille. Des secrets que peu de personnes connaissaient…

Une découverte de ses origines aux couleurs espagnoles.

L'interprète de la célèbre femme chocolat nous offre son premier roman et revèle son talent de conteuse et un univers proche de celui que l'on connait en tant que chanteuse.

Un roman court mais dans lequel on se plonge directement sans hésiter

Alors, même si l'écriture manque parfois de fluidité et qu'on est parfois un peu perdu dans les personnages, ce roman touchant à l'image se savoure comme une friandise aux milles et unes couleurs !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          360
J'ai toujours une petite crainte quand un acteur ou un chanteur publie un premier livre.
Quel que soit son talent dans son art, écrire n'est en effet pas donné à tout le monde.
Et bien là, Olivia Ruiz a réussi son pari.
Ses grands-parents, réfugiés espagnols, n'ont jamais rien dit de leur histoire.
Et ce silence a créé des manques.
Alors ce livre, où elle raconte l'aventure de trois générations d'espagnols immigrés en France l'a certainement aidé à combler ce vide.
C'est bien écrit, c'est touchant.
La grand-mère, qui a laissé en héritage à sa petite fille cette jolie commode aux tiroirs remplis de témoignages de sa vie est un personnage fort et unique.
D'ailleurs toutes les femmes de cette histoire ont une personnalité affirmée.
C'est un bon livre, agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          300
Voyant ce livre de partout et avec plutôt de bon avis je me suis laissée tenter, cela ne m'aura pas pris un énorme temps de lecture mais je ressors vraiment déçue par celle-ci.

Comme beaucoup je connais Olivia Ruiz de nom, mais j'ai commencé à avoir de sérieux doutes quand j'ai vu le nombre de pages pur ce livres traitant tout de même d'immigration, d'exil et de secrets de familles.

En effet comment traité ces sujets en profondeur en moins de 200 pages et c'est la ou cela pêche clairement dans ce récit, pourtant l'idée de départ était bonne une commode dont notre protagoniste hérite de son abuela qui va lui faire découvrir la vie de sa grand mère Rita.

Mais ici tout est vraiment traité en surface on effleure à peine ses thématiques pourtant si poignante de l'exil et de l'immigration. Beaucoup d'auteurs parviennent plutôt bien à écrire sur ce thème mais la clairement sans la notoriété d'artiste d'Olivia Ruiz je ne suis pas certaine que celle-ci aurait réussi à se faire publier.

Je n'ai ressenti aucune empathie pour ces personnages et je suis vraiment étonné de ce succès de ce roman qui en tout cas n'est pas fait pour moi, lu en quelques petits heures, il sera oublié tout aussi rapidement.
Commenter  J’apprécie          250




Lecteurs (6120) Voir plus



Quiz Voir plus

La Commode aux tiroirs de couleurs (Olivia Ruiz)

Combien de tiroirs de couleur la commode possède-t-elle ?

6
8
10
12
14
16

20 questions
53 lecteurs ont répondu
Thème : La commode aux tiroirs de couleurs de Olivia RuizCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..