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Ann Rule et Ted Bundy se sont rencontrés au Centre d'Aide d'Urgence (CAU) de la ville de Seattle en 1970. C'est le parcours de cet homme, tueur en série, dont le nombre de victimes, toutes des femmes, est inconnu, depuis sa rencontre jusqu'à sa mort, sur la chaise électrique en 1989, que Rule raconte.

Il aura fallu du temps avant que Ann Rule accepte la culpabilité de Bundy dans plus de 36 homicides, tous les plus horribles les uns que les autres. Bundy a qui la question est posé par un inspecteur sur le nombre de ses victimes, estimé à 36, répondra qu'en ajoutant un chiffre on ne serait pas loin du compte. Oui mais comment cet ajout : 36 + 1, soit 37, 1 devant 36, soit 136 ou 1 derrière 36, soit 361 ?
Bundy fut une ordure, laissant des cadavres aux charognards et prédateurs, allant jusqu'à jeter un corps dans une bauge où les cochons l'ont nettoyé ne laissant que des os non identifiables.
L'homme Bundy est né sans père et sans autre reconnaissance que celle de sa mère qui n'a pas crû bon de lui donner un prénom, longtemps il considérera cette femme comme sa soeur et ses grands-parents comme ses parents.

Il deviendra insultant, jettera ses avocats comme des kleenex, les reconnaitra incapables et demandera des révisions de procès par faute de cette incapacité à le défendre, allant jusqu'à assurer sa propre défense. Il tiendra tête aux juges auxquels il déclarera ne point les craindre, ni eux, ni leur justice.
Après avoir tenté de sauver sa peau par tous les moyens mis à sa disposition par la justice américaine, il sera exécuté en Floride, le 24 janvier 1989.

Ann Rule nous présente ce monstre comme un garçon affable, attentionné, courtois, fort intelligent et brillant. Il l'accompagne à sa voiture après leur travail commun de bénévolat au CAU, attendant son départ pour s'assurer qu'elle ne risquait plus rien de fâcheux. Cette dualité, ce dédoublement de la personnalité ne se révélera au yeux de l'auteure qu'au moment où il n'était plus possible de nier l'évidence.

Contrairement à son habitude, l'auteure, ancienne flic, n'écrit pas, ici, à la manière d'un rapport de police, ce qui lui est, généralement, reproché. L'écriture est simple, déliée, claire, précise et lisible. le schéma du bouquin est entraînant pour le lecteur dans l'histoire, il permet de s'y installer, sans bruit, confortablement : chapitres bien ficelés, histoire ordonnée, faits parfaitement relatés et pudeur dans les descriptions des exactions, Rule va jusqu'à prévenir son lectorat du risque à lire certains passages particulièrement violents.
En conclusion, pour un thème aussi difficile à relater, à conter, on peut dire que l'auteure s'en sort honnêtement, voire avec mention. Ce livre n'est pas désagréable à lire si on occulte la personnalité de ce boucher que fut Bundy.
Il est, évidemment, impossible de ne pas faire un parallèle avec le chant du bourreau de Norman Mailer narrant l'histoire de cet autre tueur, fusillé, Gary Gilmore (les deux assassins ont "fréquenté" la même prison sans, cependant, se rencontrer). Pour ce qui me concerne, ayant lu les deux, je ne choisirai pas entre l'un et l'autre.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Il y a longtemps de ça, quand j'avais une vingtaine d'années, je lisais beaucoup de livres sur les tueurs en série, tout particulièrement ceux de Stéphane Bourgoin. J'ai toujours été intéressée par ces instants où certains êtres basculent, par cette frontière aux portes de la folie. Envie de comprendre. Et aussi, je le reconnais, une part de fascination morbide, fascination partagée par nombre de gens au vu de la somme de livres et de films sur le sujet. Les psys auraient sans doute beaucoup à dire quant à l'intérêt du grand public pour ce sujet.
Parmi la multitude de profils rencontrés au cours de ces lectures un peu spéciales, certains m'avaient plus interpellée que les autres : Ed Kemper (le géant intelligent et atypique, le seul qui s'est rendu de lui-même à la police), Otis Toole (un pauvre type à l'enfance particulièrement abominable et qui a formé un duo improbable avec un autre tueur en série Henry Lee Lucas), Gerard Schaefer (un flic ! Un flic qui tuait des femmes) et Ted Bundy. Je ne sais pas ce qui m'avait particulièrement interpellée dans le cas Bundy. Peut-être étais-je troublée par le fait qu'un homme si séduisant et si brillant puisse être un tel sociopathe. M'intéressant au cas Bundy, j'avais noté il y a longtemps la référence de ce bouquin. Par la suite je n'ai plus lu du tout sur le sujet. Par lassitude et par gêne aussi (je l'ai dit, j'ai conscience qu'il y a une part de fascination morbide dans le fait de s'intéresser à ça). Finalement, j'ai récemment déniché l'ouvrage d'Ann Rule dans un troc livre. J'ai donc fini par le lire.

Dans les années 70, Ann Rule n'était pas encore célèbre. Elle était journaliste spécialisée dans les affaires criminelles, ayant avec la police de très bonnes relations professionnelles. A côté de son activité professionnelle, elle était bénévole dans un centre d'aide psychologique. Un certain Ted Bundy, brillant étudiant, était également bénévole dans ce contre. Ils ont sympathisé, sont devenus amis. Parfois on se dit que le hasard a un sens de l'humour très spécial... Quelques temps plus tard, Seattle a été secouée par une série de disparitions de jeunes femmes. Puis d'autres villes, d'autres Etats, d'autres disparitions, des corps retrouvés parfois. Ann Rule travaillait sur les disparitions de Seattle et avait même signé un contrat pour un livre sur le sujet bien avant que Bundy soit suspecté. Ce livre qui aurait du porter sur un tueur anonyme allait finalement raconter le destin d'un proche. le hasard et son sens de l'humour...

Cela faisait donc bail que je ne lisais plus rien au sujet des tueurs en série. C'est vraiment le fait d'être tombée dessus qui m'a amenée à le lire. Je n'en attendais pas grand chose. Je craignais même de me retrouver avec un livre racoleur. Finalement, je suis agréablement surprise (façon de parler, vu le sujet...). le livre de Rule est plus fin que ce à quoi je m'attendais. Les ouvrages de Bourgoin sont très documentés, très intéressants mais ont aussi un côté voyeur gênant, l'auteur s'appesantissant souvent sur l'atrocité des sévices. Ce n'est pas le cas chez Rule. Si elle n'élude pas l'horreur des crimes, elles ne s'attarde pas sur les tortures. Oubliez l'accroche putassière de la couverture, il n'y a dans le livre de Rule aucune complaisance.

Tout d'abord, il y a une volonté de rendre leur identité aux victimes. de chacune, elle trace un portrait, raconte qui elle était, son tempérament, ce qu'elle faisait... J'ai aimé cette démarche de redonner un nom, et ce faisant une réalité, à chacune de ces jeunes femmes. Leurs souffrances, et celles de leurs familles, sont ainsi rappelées.
J'ai aimé également qu'elle évoque une peine qui est très rarement évoquée, celle de la famille du criminel. Dans un passage, bref mais fort, l'auteur évoque la douleur de la mère de Bundy, une mère qui ne peut imaginer que son fils ait pu commettre de telles atrocités, une mère qui ne veut pas voir son fils mourir.

Le parcours de Bundy est retracé de façon précise et complète et, je l'ai déjà dit, en évitant tout côté racoleur et vulgaire. Tout ça se lit très vite. Bundy a tout d'un personnage de film. S'il avait été un criminel d'une autre nature, un cambrioleur par exemple, on aurait pu dire qu'il avait du panache (ses évasions, sa défense devant le tribunal...). En l'état, bien sûr, on ne peut pas...
A la fin de l'ouvrage, on n'est pas tellement plus éclairé sur la question du pourquoi. Bundy reste malgré tout un mystère. Et ce malgré une analyse psychologique intéressante et subtile.
Et se pose toujours, en tout cas pour moi, le problème de la responsabilité. Il est communément admis que les tueurs en série sont responsables de leurs actes. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à le croire. Il me semble difficile à admettre qu'un type habité par des pulsions qu'il ne peut maîtriser soit pleinement responsable. Selon moi, la place de ces tueurs est d'avantage en institution psychiatrique qu'en prison. Mais je me trompe sans doute, vu l'unanimité des spécialistes sur le sujet...

Tout en relatant les faits, Rule livre aussi la façon dont elle a vécu tout ça, elle qui était amie avec Ted. C'est cet aspect que j'ai trouvé le plus intéressant dans le livre et que j'aurais aimé voir développé d'avantage. Lors de certains passages, Rule évoque l'ambivalence qu'il y a en elle, partagée entre l'horreur suscitée par les crimes de Bundy et l'affection qu'elle a pour lui. Elle dit que 95% d'elle-même déteste Bundy mais que 5% continue de voir en lui celui avec qui elle avait noué des liens. J'aurais aimé qu'elle développe d'avantage ces considérations, j'aurais aimé savoir comment cohabitaient ces 95% et ces 5%, qu'elle livre d'avantage ses sentiments, qu'elle s'efface moins. Finalement, je crois que j'aurais préféré que le livre soit centré sur Ann Rule alors qu'il porte vraiment sur l'affaire Bundy. Mais "un tueur si proche" reste un ouvrage très intéressant.

Challenge Multi-défis 2017 - 38 (item 15 - un témoignage ou un roman basé sur une histoire vraie)
Challenge Plumes féminines 2017 (un livre d'une auteure américaine)
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"Un tueur si proche" n'est pas un roman mais une tentative de reconstitution de l'affaire Ted Bundy qui secoua l'Amérique des années 70 et 80.
C'est surtout une tentative de réponse à la question : "Qui était Ted Bundy ?" par une femme qui l'a bien connu et de qui il entendait bien que, après son emprisonnement et son exécution, elle rédigeât son "portrait."
Mais ce n'est qu'une tentative car il est impossible de répondre à pareille interrogation. Bundy lui-même l'ignorait même si, dans ses rares moments de sincérité, il s'est essayé lui aussi à dénoncer le "vampire" qui dormait en lui et se réveillait cycliquement pour assassiner des jeunes femmes répondant toutes au même schéma physique - celui de Stéphanie Brooks, l'étudiante aisée avec laquelle il était sorti à la fin des années 60 et qui avait fini par le laisser tomber parce que leurs origines sociales étaient trop différentes.
Deux facteurs ont permis à Théodore Robert Bundy de se créer une place bien spéciale dans la confrérie des serial killers :
1) tout d'abord, il fut l'un des premiers cas authentifiés comme tel par le FBI ;
2) ensuite, il était remarquablement intelligent et, si les choses avaient été différentes, s'il n'avait pas souffert de cette fracture interne et abyssale, il aurait eu toutes les chances de devenir un avocat, voire un magistrat en renom.
Bien qu'il ait été un formidable manipulateur, il est tout aussi certain que Bundy, de temps à autre, a laissé émerger la terreur que lui inspirait son double démoniaque. Il est d'ailleurs très révélateur de constater que, en fin de parcours, après sa seconde évasion, il choisit d'émigrer en Floride, état où il encourrait la peine de mort s'il se faisait prendre. Certains ont prétendu - assez stupidement, à mon avis - que c'était parce qu'il était sûr d'y avoir toujours beau temps mais il faut tout de même rester sérieux lorsqu'on s'attache à étudier ce genre de personnages : le fait qu'ils soient des "monstres" déclarés "sans conscience" par nombre de psys ne signifie pas pour autant qu'ils soient dépourvus d'inconscient : il semble même que celui-ci soit à l'origine de leur comportement anti-social.
Autre trait choquant chez Bundy : sa séduction qui était réelle. Au reste, Bundy n'a jamais eu de problème pour rencontrer et courtiser les membres du sexe dit faible. Bien au contraire. Il vécut même en couple avec Meg Anders qui refusa longtemps de croire à sa culpabilité. Au pied de la chaise électrique, Carol Ann Boones entendait l'épouser. Comme son esprit, sa sexualité semble avoir été compartimentée : d'un côté, l'homme tendre et charmeur, peu égoïste en amour ; de l'autre, le violeur qui ne pouvait jouir qu'en étranglant.
Avec le temps, on en est arrivé à penser que la clef du mystère résidait dans les trois premiers mois du séjour de Ted sur cette terre, mois qu'il passa seul dans une maternité, sa mère ayant dû le quitter pour aplanir le terrain auprès de sa famille et surtout de son terrible père.
D'autres estiment que l'on doit tout rejeter sur l'éducation de Ted : celui-ci fut élevé dans l'idée que son grand-père était son père et que sa mère, Louise, était en fait sa soeur.
Enfin, personne n'a jamais réussi à expliquer pourquoi Ted Bundy décrivait toujours son grand-père comme un homme charmant et affectueux alors qu'il avait tout du tyran domestique. Ce vieil homme très rigoriste mêlait déjà le diacre austère et l'amateur de pornographie : en somme, rien d'une bonne image paternelle, si l'on y regarde bien.
Quoi qu'il en soit, l'ouvrage de Rule, qui ne tombe jamais dans les descriptions gratuites, est une bonne approche de cette affaire qui fit couler beaucoup d'encre jusqu'au 24 janvier 1989, date à laquelle Ted Bundy fut exécuté.
Pour en savoir un peu plus et trouver d'autres titres d'ouvrages sur la question :
http://www.tueursenserie.org/Portraits/Bundy/Bundy.htm
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Ce documentaire qui se lit comme un thriller nous tient en haleine jusqu'aux 50 dernières pages : comme l'auteure, qui fut l'amie de Ted Bundy et qui lui doit, d'une certaine façon, sa carrière, on a du mal à croire que ce jeune homme brillant, sociable, sans enfance misérable, soit l'assassin de 36 (136 ? 316 ?) jeunes filles. Jusqu'à ses aveux.
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Ted Bundy expliqué par une proche.
Ce n'est pas un thriller, mais bien un récit qui nous fait voir le tueur sous un autre jour.
Un livre qui n'est pas une biographie, ni un roman... inclassable, frissonnant.
Un tueur pourrait être votre voisin, votre ami... ça fait froid dans le dos.
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La différence entre ce livre-ci et les autres qu'Ann Rule a publiés, c'est que cette fois, Ann Rule a réellement fait partie de la vie de l'assassin dont elle dresse le portrait. Elle peut donc nous décrire mieux que jamais les traits et les particularités du célèbre tueur en série qu'est Ted Bundy. Un jeune homme séduisant, charmeur et extrêmement intelligent. C'est comme cela que le décrivaient toutes les personnes qui l'ont connu. Pourtant, sous ces apparences de jeune homme parfait se cachait l'un des pires assassins que la Terre ait jamais porté. On estime le nombre de ses victimes à plus de cent, voire cent quarante ! En lisant ce livre, vous découvrirez donc qui se cachait derrière l'homme qui a commis des meurtres sur des femmes et des enfants un peu partout aux États-Unis.

Ne vous attendez surtout pas à sortir de ce livre en ayant tout compris. Au contraire, si vous êtes comme moi, vous en sortirez avec encore plus de questions en tête ! Comment est-ce possible qu'un homme si charmant soit en fait le pire meurtrier qui soit ? Comment peut-on ne pas éprouver le moindre remord à commettre de telles atrocités ? Comment peut-on avoir confiance qu'on sera acquité quand on est accusé de tant de meurtres ? Comment a-t-on pu oublier un tel meurtrier ? et surtout, comment a-t-on pu oublier toutes ses victimes ? Sans compter les dizaines d'autres questions qui me trottent dans la tête.
C'est quand même un drôle d'hasard que si peu de temps après avoir lu Jack l'Éventreur, je lise le livre sur le seul autre serial killer a peu près aussi connu... N'empêche que ça me permet de faire des comparaisons. Si les meurtres de l'Éventreur étaient à mon avis beaucoup plus horribles, au moins il a fait beaucoup moins de victimes. Ted Bundy, lui, a fait tant de victimes qu'on ne croit pas pouvoir un jour toutes les répertorier...
Ce que j'ai beaucoup aimé de Un tueur si proche, c'est que contrairement à dans Jack L'Éventreur: Affaire classée, l'auteur a connu le tueur et a suivi son histoire pendant de nombreuses années. Cela rend l'information beaucoup plus fiable, et mille fois plus percutante.
Aux amateurs du genre, je conseille sans hésiter ce roman d'Ann Rule, tout comme je recommande On a tué mes enfants, de la même auteure.
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Un portrait de Ted Bundy par quelqu'un qui l'a connu personnellement avant son arrestation? L'idée de départ est
prometteuse! La première partie de ce livre nous emmène en effet à la découverte de ce serial killer hors du commun. Bel homme, respecté par ses amis, pas sociopathe pour un sou... Qui aurait pu se douter que derrière le visage d'ange se cachait un tueur en série?

Malheureusement, passé la première moitié du roman, Ann Rule s'embourbe dans des longueurs inutiles. La narration tourne en rond et l'apparent refus de l'autrice de prendre réellement parti rendent la deuxième partie indigeste. de plus, on ne peut s'empêcher de penser, comme Bundy lui-même, que si Ann Rule reste si longtemps en contact avec lui, c'est pour accumuler de quoi écrire un livre. Vous avez dit éthique?
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Un récit effroyable, saisissant... Et quand on réalise que ce n'est pas un roman mais bien une enquête sur des faits réels, on flippe encore un peu plus...
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Pour le meilleur et pour le pire, Ted Bundy a fait partie de ma vie pendant dix-huit ans. Celui-là même avec qui je passais des nuits à secourir des correspondants en détresse, des candidats au suicide. Quand une vague de meurtres de jeunes filles ensanglanta le pays, j'eus droit, en tant qu'ancien membre de la police, à la primeur des informations. Et un beau jour, on m'annonça que les soupçons se portaient sur mon ami.
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j'ai trouvé ce livre : Édifiant !
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Très documenté, ce roman décrit le parcours de Ted Bundy mais certaines zones d'ombre demeurent : le nombre de ses victimes et l'endroit où sont certains corps...
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Ann Rule dresse un portrait précis de chaque victime (amis, tempérament...). Ce qui leur donne une réalité. Elle parle également des souffrances des familles (y compris la mère de Ted Bundy...). le style est sobre, très journalistique.
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Ann Rule évoque aussi son ressenti, ses impressions, ses doutes sur celui qu'elle connaissait depuis de nombreux années.
Cette partie aurait gagné à être développée avec plus de profondeur car elle était très intéressante.
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Une lecture très intéressante !
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Ann Rule une fois de plus nous fait partager une de ses expériences réelle et vécue. Son amitié avec le plus grand serial killer : TED BUNDY
Comment un jeune homme si charmant, si attentionné et si proche des autres peut parallèlement être un monstre.
Ann Rule qui le connait, qui est son amie, va essayer de ne pas croire que cet homme ait pu tuer tant de femmes en les massacrant. Elle ne veut pas croire en fait.
Elle nous raconte, crescendo toutes les étapes de l'arrestation de Ted à, des années plus tard, sa condamnation. Elle suit les procès qui se succèdent se défont, se refont.
Un jour malgré tout, la justice va trancher. Ted aura tout essayé, n'aura jamais avoué jusqu'à …
A lire absolument
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