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Critique de saigneurdeguerre


Vaelin al Sorna est prêt à s'embarquer pour ce qui devrait être son dernier voyage. Il ne sera pas seul. Un jeune chroniqueur impérial, qui n'a que mépris pour lui, et pour cause, il a tué son meilleur ami, l'accompagne. Juste avant l'embarquement, ce plumitif est surpris de voir l'ancien gouverneur, qui doit sa déchéance de ce titre à Vaelin, venir remettre à celui-ci son épée et une pierre précieuse d'une immense valeur ! Voilà qui est bien étrange…
Sur le bateau, Vaelin raconte ce que fut son enfance. Son père, homme pourtant très courageux, l'amena à un endroit qui pourtant lui inspirait une crainte terrible… pour confier son fils au Sixième Ordre…Depuis ce jour, Vaelin déteste son père…

Mais s'il est sur ce bateau ce n'est ni pour rentrer chez lui, ni pour aller se reposer après avoir séjourné dans les geôles impériales… C'est pour se battre dans un duel judiciaire, où tout a été mis en oeuvre pour qu'il ne puisse s'en sortir vivant…

Critique :

Depuis « le trône de fer » et « La trilogie de l'Empire », je n'avais pas trouvé grand-chose d'aussi prenant à me glisser sous la dent dans le domaine de l'heroic fantasi. Je trouve les comparaisons avec « L'Assassin royal » nulles et non avenues. L'Assassin, Fitz, est un grand dépressif pleurnichard et après des milliers de pages, on n'en sait toujours pas plus sur les Pirates rouges. Ici, on découvre petit-à-petit qui est Vaelin al Sorna, le « tueur d'Espoir ». (Je vous laisse deviner ce qu'on entend par là… Ce n'est peut-être pas ce à quoi vous pensez…) Nous allons le suivre dans sa vie quotidienne dans le Sixième Ordre, celui qui forme les futurs grands guerriers… Mais avant d'en arriver à être un fabuleux combattant, il convient de survivre !
Ce que j'apprécie dans ce genre de récit, c'est la diplomatie, la fourberie, la fidélité entre frères d'armes, les partisans et les opposants à la religion, les raisons pour lesquelles un souverain se lance dans des conquêtes…

Malgré l'épaisseur de la bête, plus de cinq cents pages, les pages se tournent d'elles-mêmes. Il y a toujours une action intéressante nouvelle qui relance la machine au moment où le lecteur s'imagine qu'il va entrer dans le train-train… sans que cela ne paraisse complètement illogique.
Bien que très nombreux, chacun des personnages est finement détaillé. On ne risque guère de le confondre avec l'un de ses compères. Mais je n'ai pas dit que c'était facile de retenir tous les noms !
Je vous laisse. Un deuxième tome m'attend…
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