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Critique de AkaruNensho
Acheté à une librairie de gare en souvenir d'une lecture passée et oublieuse, ce fut mon livre de secours lors de quelques longs voyages en train.
Je craignais que les souvenirs ne me gâcheraient la lecture mais il n'en fut rien, à mon grand étonnement à part sa couverture, il ne restait rien de ma lecture dans ma mémoire, jusqu'à ce que je me rende compte que j'avais dû à l'époque le rendre sans le lire faute de temps, c'était donc pleine d'enthousiasme que je me lançai dans cette ancienne/nouvelle découverte.
Tout d'abord, déstabilisée par le changement de personnage narratif entre chaque chapitre (alternance entre la joueuse et le soldat), ce n'est que plus tard qu'il prend tout son sens, la frustration initiale de la coupure d'histoire s'efface lors de la rencontre entre les deux protagonistes.
On y découvre au gré de la vie de la joueuse, les coutumes de la Chine et la place des femmes en 1930 ainsi que ses propres déboires de passage à l'âge adulte dans le tumulte du conflit Chino-Nippon. le soldat japonais quand à lui part en campagne pour la Mandchourie, province chinoise ayant acquis son indépendance et où vit la jeune fille.
La différence entre la vie des deux narrateurs se fait sentir dès les premiers chapitres, sa vie à elle, douce et tranquille, lui, confronté à la cruauté de la guerre et au sens de l'honneur nippon (Préfère la mort à la lâcheté).
Puis Shan Sa nous offre sa plume délicate et nous montre comment les antagonistes se rapprochent, se lient par le jeu au-delà de la chair et c'est progressivement un déchaînement d'épreuves et de sentiments qui nous emporte en Mandchourie souffrir aux côtés de ces deux peuples tourmentés.
La fin de ma lecture se rapprochant, j'appréhendais la fin, me préparant à une déception, et c'est sur les 10 dernières pages que je n'ai pu retenir mes larmes d'émotions, Shan Sa nous offre ici une fin qui j'espère vous fera pleurer autant que moi !
Je craignais que les souvenirs ne me gâcheraient la lecture mais il n'en fut rien, à mon grand étonnement à part sa couverture, il ne restait rien de ma lecture dans ma mémoire, jusqu'à ce que je me rende compte que j'avais dû à l'époque le rendre sans le lire faute de temps, c'était donc pleine d'enthousiasme que je me lançai dans cette ancienne/nouvelle découverte.
Tout d'abord, déstabilisée par le changement de personnage narratif entre chaque chapitre (alternance entre la joueuse et le soldat), ce n'est que plus tard qu'il prend tout son sens, la frustration initiale de la coupure d'histoire s'efface lors de la rencontre entre les deux protagonistes.
On y découvre au gré de la vie de la joueuse, les coutumes de la Chine et la place des femmes en 1930 ainsi que ses propres déboires de passage à l'âge adulte dans le tumulte du conflit Chino-Nippon. le soldat japonais quand à lui part en campagne pour la Mandchourie, province chinoise ayant acquis son indépendance et où vit la jeune fille.
La différence entre la vie des deux narrateurs se fait sentir dès les premiers chapitres, sa vie à elle, douce et tranquille, lui, confronté à la cruauté de la guerre et au sens de l'honneur nippon (Préfère la mort à la lâcheté).
Puis Shan Sa nous offre sa plume délicate et nous montre comment les antagonistes se rapprochent, se lient par le jeu au-delà de la chair et c'est progressivement un déchaînement d'épreuves et de sentiments qui nous emporte en Mandchourie souffrir aux côtés de ces deux peuples tourmentés.
La fin de ma lecture se rapprochant, j'appréhendais la fin, me préparant à une déception, et c'est sur les 10 dernières pages que je n'ai pu retenir mes larmes d'émotions, Shan Sa nous offre ici une fin qui j'espère vous fera pleurer autant que moi !
