La femme au manteau violet

L'autrice nous embarque dans une histoire sur deux périodes (rien de bien original).
D'un côté, un enfant retiré et déclaré mort. de l'autre, une jeune femme qui peut mourir à tout moment (mélo à fond !)

Epoque un peu plus originale, nous sommes dans les années 30 en Amérique (eh oui! il n'y pas que la 2nde guerre mondiale qui peut être le décor de ces histoires ;-) ).

L'autrice a fait ses recherches sur la prohibition, la mafia, quelques éléments typiques (histoire d'ancrer dans l'époque), la condition des femmes, ...


Quelques phrases types sur l'amour, l'amitié, la maternité ou le sens de la vie (on est loin de Gary ...)

Oui, je sais je suis dure et les adeptes de l'autrice ou de ce style vont m'en vouloir.
Mea culpa, j'ai voulu quelques de légers, je n'aurai pas dû.

Netflix utilise parait-il des algorithmes pour fabriquer ses séries, une pincée de romance, une autre de secret de famille, une touche historique, un soupçon de trahison…
Et bien là, on est dans la version papier de la romance à l'eau de rose façon Netflix, bien diluée, l'eau de rose avec ses quelques 380 pages! Même si on sait à quoi s'attendre avec ce genre de littérature qui « a conquis plus de 200 000 lecteurs », même si on sait qu'avec ce type de roman, on cherche plutôt un peu de distraction ou d'exotisme, d'évasion du quotidien, de quoi oublier la grisaille, la médiocrité télévisuelle, il faut tout de même à mon avis un minimum…

Et ce minimum, ne serait-il pas tout simplement le talent ? une plume par exemple ? une écriture qui crée les émotions et rend les situations crédibles, un regard un peu original, une analyse psychologique des personnages qui nous les rendent attachants ? parce que dans cette histoire, qui au demeurant pourrait tout à fait fonctionner, tout est gros, cousu non pas de fil blanc, mais carrément de corde à noeuds : Une femme mystérieuse, l'anévrisme potentiellement mortel, la meilleure amie avec laquelle les échanges dialogués sont consternants, le copain-amoureux, le médaillon qui va bien, le retour au passé avec un épisode new-yorkais qui est un concentré de clichés, le départ vers l'Angleterre sur les traces d'un passé familial qu'on nous délivre d'une manière réellement improbable, un récit souvent bien mièvre...
Bref, comme quand au cinéma, le jeu navrant des acteurs nous empêche d'apprécier le film, mon attention est sans cesse détournée de l'histoire par les faiblesses de l'écriture, la vacuité des dialogues et les lourdeurs du scénario…
Je ne suis pas encore au bout, mais il est rare que je m'inflige un pensum littéraire pas plus que je ne m'oblige à finir une assiette d'un met insipide! du coup, pas sûre du tout que je le termine...
Un bon feel-good, bien écrit, immersif et distrayant, ça doit bien exister quand même!

Mon avis est partagé : d'un côté, j'ai adoré cette partie en 1930 et de l'autre l'histoire dans le présent ne m'a pas convaincue. Ce roman, c'est à la fois une plongée vertigineuse dans les années folles avec Charlotte, une femme qui connaît des douloureuses épreuves mais qui a une capacité de résilience infinie, et c'est aussi une histoire guillerette et édulcorée au vu des des graves sujets abordés avec Jo, une jeune femme pétillante et drôle. L'association de ces deux histoires m'a laissée de marbre, j'ai bien saisi le lien entre elles mais j'ai trouvé l'histoire de Jo plutôt fade à côté de celle de Charlotte, qui est passionnante et pleine de péripéties. La partie dans le présent a même tourné à la comédie romantique et j'ai trouvé que ce n'était pas du tout sa place. En bref vous l'aurez compris, c'est un bilan très mitigé pour ce roman.
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2018. À la suite d'un accident, Jo apprend qu'elle risque la rupture d'anévrisme, et que l'opération qui pourrait la sauver n'est pas sans risques. Persuadée qu'elle va mourir, elle se réfugie chez son grand-père. Elle découvre alors qu'il a reçu quinze ans plus tôt un pendentif, accompagné de quelques mots griffonnés : « de la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Déterminée à percer ce secret de famille, Jo se rend en Angleterre, sur les traces du mystérieux bijou. 1929. Charlotte et son mari se rendent à New York en voyage d'affaires. Là-bas, la jeune femme s'éprend du charmant Ryan… Lorsqu'il apprend qu'elle l'a trahi, son époux, pris d'un violent accès de rage, la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte comprend, effondrée, qu'il est parti avec ses papiers : il lui est désormais impossible de rentrer en France et de rejoindre son fils Gabriel. 

 

Ce roman nous permet de voyager entre notre époque actuelle et les Etats unis. En effet, Clarisse tnous emporte au coeur de la Prohibition qui a sévi aux Etats-Unis dans les années 1920-1930.

On plonge dans L Histoire américaine où règnent prohibition, racisme, mafia dans un climat post 1929.

Clarisse Sabard aime nous faire voyager dans les époques et à l'étranger à travers ses romans toujours aussi captivants.

Encore une fois, j'ai été ébahie devant la justesse et la précision des informations.  Son temps de recherche anté écriture doit être énorme!


Au fil de ses romans, cette auteure géniale nous propose toujours des héroïnes fortes, courageuses, lumineuses et si résilientes.

Et pourtant, Jo et Charlotte vont chacune devoir affronter des malheurs et mener des combats afin de pouvoir continuer à vivre.  Mais ce qui les relient est cette force de caractère, cette volonté de ne jamais renoncer qui transcendent les pages


Au cours de cette lecture, les émotions se succédèrent au rythme effréné d'un bon vieux jazz : bonheur, tristesse, joie, peur, amour, et amitié.


De nombreux secrets de famille et le destin de ces femmes courageuses, fières forment le coeur de ce roman, et ce pour mon plus grand plaisir.


On alterne ici le vintage avec les chapitres consacrés à Charlotte et la modernité avec Jo, que j'ai de suite pris en affection. Elle est entière, généreuse, sensible, franche et bienveillante. Elle m'a ainsi fait un peu penser à Jo dans les Quatre filles du Dr March.

De plus, j'ai eu un faible pour Norma et Curtis, si gentils, si dévoués et si généreux.

Ici on nous parle d'amour, d'amitié, de deuil, de maternité, de liberté et d'émancipation des femmes.


Encore une fois,  ce roman confirme le grand talent de Clarisse Sabard que j'ai toujours autant de plaisir et de joie à retrouver.

Encore un !
J'enchaîne cette année, et plus particulièrement cette fin d'année, des livres basés sur le même principe narratif, à savoir, l'alternance de deux histoires, une contemporaine qui échafaude un scénario dont l'objectif est d'élucider un mystère qui prend naissance dans une époque plus ancienne, qui nous est également narré et qui fournit la seconde histoire.
J'en suis à mon cinquième roman construit de la même manière (j'appelle à la barre : la vie rêvée des chaussettes orphelines, changer l'eau des fleurs, les désanchantées, le souffle des rêves, et celui-ci). Certains viennent du même auteur, les échantillons ne sont pas indépendants me direz vous...
Néanmoins, ce format me lasse, pour la raison que généralement l'histoire contemporaine est assez mal torchée, l'histoire visant à provoquer la fameuse enquête sur le passé est peu vraisemblable, cousu de fil blanc, et n'apporte rien d'autre à l'histoire qu'un volume de pages nécessaire à être publié.
Celui-ci est pour moi, parmi ceux cités, tout en bas du classement, parce que l'histoire ancienne ressemble furieusement à celle du souffle des rêves, mais en moins fouillé historiquement, et m'a du coup moins emportée.
Alors je n'ai rien contre la littérature romantique et légère qui permet de décompresser, mais là, j'ai l'impression de relire le même roman 5 fois, et ça devient lassant. L'histoire ancienne se suffit à elle même, et, en ajoutant un peu plus de détails dans le décor et dans les caractères des personnages, elle deviendrait beaucoup plus prenante que cette alternance fatigante et sans grand intérêt.

Vous m'avez conseillé de découvrir C. Sabard fin octobre lorsque je recherchai des lectures légères et prenantes. J'ai donc ajouté #lafemmeaumeanteauviolet dans ma liste d'emprunts à la médiathèque et quelques semaines plus tard ce fut chose faite !

Ce roman se déroule sur 2 périodes de temps : une partie en 2018 on suit Jo qui tente de faire le point sur sa vie alors qu'elle doit prendre une décision médicale importante. Dans l'autre on se retrouve en plein New-York des années 30 avec Charlotte. Bien sûr les 2 personnages vont s'avérer liés entre elles !

C'est un petit flop pour moi, en effet je n'ai pas vraiment été embarquée par ce roman, tout simplement par ce que je n'ai pas réussi à y croire ! Tout me paraissait « trop » soit improbable, soit cliché. Peut-être car j'ai déjà lu de nombreux romans dans lesquels on retrouve une double temporalité, mêlé à une histoire familiale et à une dose de romance ?

J'ai aussi été perturbée par l'écriture : les chapitres dans le passé sont écrits à la 3eme personne et ceux dans le présent à la 1ere personne. A chaque changement j'avais un instant de confusion et besoin de me réhabituer à la narration …   

Bref c'est un raté pour ce roman qui a pourtant conquis un large public !

Je n'ai pas été conquise du tout par ce livre ! tous les livres de cet auteure sont construits de la même façon -maintenant et hier-

Que ce livre était prévisible. Dès le début, on sait à quoi s'attendre. Mais n'ayant pas grand chose à me mettre sous la dent, je l'ai terminé. On est dans le roman à l'eau de rose dans toute sa splendeur. Mais il en faut aussi pour oublier la morosité ambiante.

Par contre, ce livre est un peu trop "niais" à mon goût. Mais si vous aimez les histoires sentimentales, foncez!