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Critique de Bazart


Cette romancière, je ne la connaissais seulement de nom, notamment pour avoir été l'amie- et même l'amante et la muse, on dit aussi qu'elle a été l'inspiratrice du roman Orlando- de l'immense Virginia Wollf.

Reconnue comme une des auteurs phares de la littérature britannique du début du XXème siècle, elle faisait totalement défaut à ma culture littéraire, et c'est désormais chose réparée avec ces Infidélités, un recueil de nouvelles paru l'an dernier en France en grand format chez Autrement, et réédité en Livre de Poche ces derniers jours, et c'est d'ailleurs grâce au Livre de Poche et au coup de coeur des blogueurs de mars que j'ai eu l'occasion de la découvrir.

Ce recueil est composé de 6 nouvelles de longueur inégale :"Son fils","Patience", "Fiançailles", "Liberté", "Cet été-là", et "Justice", la première et la seconde étant bien plus longues que celles du milieu.

Vita Sackeville-West était visiblement connue pour être une auteur spécialiste des affres de la passion et des sentiments amoureux, et ce recueil de nouvelle nous le montre largement.

Car, à part le premier récit, Son fils, qui voit une mère se féliciter du retour de son fils tant aimé d'Argentine, un fils qui ne lui rendra pas forcément son amour, le reste des 5 autres nouvelles nous fait voyager dans ce qu'il y a de plus beau-à mes yeux du moins- dans la grande littérature, à savoir le tumulte des passions et les affres des sentiments amoureux, à base de promesses non tenues, de faux-semblants, de tromperies, de vengeance et toujours de déception à l'arrivée.

Car on retrouve quand même un même fil conducteur dans ces 6 nouvelles : une même trahison subi par le personnage principal, une trahison qui vient de la personne en qui en croyait tellement qu'elle devient encore plus difficile à concevoir. Les protagonistes ne réagiront pas de la même façon à ces trahisons, mais tous souffriront forcément de cet acte si douloureux si cruel.

Car l'auteur n'évite surtout pas la cruauté dans ses écrits, une cruauté parfois juste suggérée, un peu feutrée, mais toujours parfaitement amenée. Et comme pas mal de ces nouvelles traitent de ménage à 3 , en tout cas de triangles amoureux, on est surpris et épaté par la modernité de ces récits menés par cette plume à la fois élégante et cruelle, que j'ai bien envie de retrouver, et promis, cette fois ci dans un roman un peu plus long (c'est Michel qui devrait être content, pas vrai?)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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