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Critique de belette2911


Que dire de ce livre si ce n'est que les protagonistes feraient mieux de parler moins et de s'envoyer en l'air plus !

Ben oui, durant les moments de "pause" entre deux sodomies ou autre pénétrations en "al", les protagonistes pérorent sur Dieu, la politique, la morale et autres sujets qui m'ont fait bailler d'ennui tant ces messieurs étaient sûr de détenir la Vérité Absolue. La diatribe sur la non-existence de Dieu est à mourir d'ennui !

Désolée, mais durant les phases réfractaires de chouchou, je n'aurais pas du tout envie de l'entendre me parler de politique ou de religion ! Surtout que Sade y va quand même fort dans sa philosophie qui tient plus de celle "du comptoir" que d'ailleurs.

Oh pardon... Pour ceux qui aurait une cul-ture zéro, " La philosophie dans le boudoir ou Les instituteurs immoraux", c'est l'histoire de la journée d'éducation sexuelle et de débauche de la jeune Eugenie, 15 ans au compteur, que madame de Saint-Ange et son frère incestueux vont initier a toutes les facettes du sexe par tous les orifices.

C'est "la journée de la luxure", le tout aidé d'un sodomite qui cause beaucoup trop : Dolmancé. Plus un syphilitique, mais en fin de roman.

En deux mots : ça éduque la gamine, ça baise tous ensemble ou séparé, ça cause et ensuite, ça refornique par tous les trous qui existent.

Les scènes de sexe ? C'est de la resucée : un "sandwich" entre trois hommes, de l'inceste frère-soeur, de la sodomie en veux-tu-en-voilà, du "décalotage" et suçage en tout genre. Rien de neuf sous le soleil, si ce n'est la perversion de certaines histoires où Dolmancé parle d'un homme qui a des rapports sexuels avec sa fille, lui fait un enfant, le dépucelle aussi, etc... Sade voulait choquer, il l'a fait.

Par contre, peu de descriptions dans les scènes de sexe. Certes, pour l'époque, ça a dû choquer la ménagère de moins de 50 ans, mais maintenant, bof. J'ai lu des fan-fics cochonnes bien plus détaillées dans leur scène hot que celles du roman du Marquis !

Ce que je reproche d'autre au livre ? Les dialogues qui sont souvent à se taper la tête au mur tant ils peuvent être bêtes, parfois.

Pire, lors de la fameuse scène de couture (ceux qui ont lu comprendront, les autres, imaginez), la mère - qui est censée avoir très mal vu l'endroit où on la coud - ne hurle pas très fort sa douleur, c'est limite si on n'a pas l'impression d'une mauvaise actrice qui veut en faire trop : "Tu me déchires, scélérate ! Que je rougis de t'avoir donné l'être !".

Heu, on est en train de lui suturer un certain endroit... Ça ne m'a même pas collé de frissons de dégoût tant cela ne faisait "pas vrai", ses récriminations de douleur.

Sans parler que les dialogues sont présentés comme dans une pièce de théâtre, et là, ça ne passait pas, malgré la vaseline.

De plus, une gamine de 15 ans qui se fait débaucher l'arrière-train sans arrières-pensées, comme si on lui expliquait la cuisine, demandant qu'on la débauche fissa... Là, je tique un peu en raison du fait qu'elle devient une grosse cochonne en deux secondes chrono.

N'ayant jamais vu un vit de sa vie (vit = pénis), elle se fait prendre par derrière comme d'autre vont prendre un verre, criant même qu'on la lui fourre profond. Hop, ça glisse comme chez une vielle péripatéticienne. Pas très réaliste.

Les personnages sont parfois à tuer, surtout Dolmancé, qui, à force de crier "je décharge, je décharge", m'a pompé l'air !

Je termine "No shocking" par le livre, ayant juste ressenti de l'ennui profond, mais très profond !

Marquis, tu aurais pu détailler plus tes scènes au lieu de nous faire toujours le même scénario sexuel !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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