AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Stoffia


J'aime pas les mémoires. J'aime pas les vieux réacs misogynes. J'aime pas ce mémoire d'un vieux réac misogyne. Je voulais le lire quand même puisque Sadoul est l'un des pionniers de l'édition de science -fiction en France. Ça m'a, en effet, un peu éclairé sur le sujet. Mais la plus grande portion du livre est d'un ennui mortel.

Dans le livre :
- Il s'approprie le mérite des trucs que sa femme et/ou sa fille ont faits.
- On a droit à une digression anticommuniste par chapitre. Même si ça n'a jamais rapport avec le sujet. (Il dit que ce serait possiblement mieux pour Cuba de renvoyer ses femmes de force dans les bordels pour les touristes américains, comme sous Batista.)
- On y apprend que les femmes politiques sont peu politisées.- On a droit à des commentaires sur le physique de toutes les femmes qu'il a engagées chez J'ai Lu, des autrices qu'il a publiées et des vedettes qu'il a rencontrées sur des plateaux.- On se tape des règlements de comptes dont on n'a rien à foutre avec des gens que L Histoire a oubliés.
- Des parenthèses contre la féminisation du langage et une défense de l'utilisation du mot en N? Oui monsieur.
- Il y admet tous naturellement que quand il a repris le Prix Jules Verne, pour la littérature de science-fiction française, il continuait à voter au nom des membres du jury décédés, au point de décider à lui seul à qui le prix devait aller. Et quand Gérard Klein (l'autre pionnier de l'édition de la SF en France) lui a dit qu'il y avait un conflit d'intérêt entre ça et le fait qu'il dirige une collection de livres de SF, il n'a pas compris que ce n'était pas normal.

M'enfin. Et imaginez, ça, c'est Sadoul qui se présente sous son meilleur jour.
Commenter  J’apprécie          263



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}