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Critique de Amakir


Sagan... ce charmant petit monstre que j'aime tant. Je l'aime pour sa simplicité naturelle et son élégance. La classe est dans le mot ; le ton est juste, authentique, incisif et percutant.
Sagan, toute en modestie. Une intelligence déconcertante dans un monde d'hommes, elle sera l'objet de scandales. Rien d'étonnant.

Bonjour tristesse sonne comme le titre d'une chanson, à la douceur mélancolique. Selon la sensibilité de chaque lecteur, il est fréquent d'entendre la musicalité fredonner dans sa tête en la lisant...
Avec ce roman, nous assistons à la naissance de la deuxième moitié du XXème siècle. Merci Madame.
Quel beau contraste que ce délectable chaos ! Nous vivons de l'intérieur les tiraillements d'une adolescente confrontée à ses pires amertumes et regrets... le tout après avoir ressenti un plaisir inavouable et abyssal. Quel désordre de vivre un tel déchirement.
Tous les actes ont leurs conséquences, sans point de demi-tour. C'est irréversible.
Une jeune fille face à ses péchés.
"C'étaient des larmes assez agréables, elle ne ressemblaient en rien à ce vide, ce vide terrible que j'avais ressenti dans cette clinique devant la lithographie de Venise."

Je sens encore la chaleur étouffante de l'été où succombent les désirs brûlants de l'interdit.

"Je craignais que l'on pût lire sur mon visage les signatures éclatantes du plaisir, en ombres sous mes yeux, en relief sur ma bouche, en tremblements."

J'aurais mis un certain temps, ou plutôt un temps certain pour me livrer à la critique de Bonjour tristesse.
C'est avec délectation et beaucoup d'affection que je l'écris.
Car, Françoise Sagan j'aurais aimé la rencontrer, la connaître. J'aurais aimé qu'elle fasse partie de mes joies, de mes peines, parmi mes amies.
Elle fera toujours partie de mon coeur. le coeur insatiable de la lectrice curieuse et amoureuse que je suis.

Au plaisir de vous relire, Françoise Sagan.

Lu en mars 2008
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