AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 50 notes
5
12 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
(Intégrale)


J'avais très envie de lire ce titre après ma découverte d'autres mangas de Mizu Sahara. Comme pour A Tail's Tale, on est sur de la tranche-de-vie school-life avec des adolescents qui essaient de s'extirper de leurs propres carcans et de tester leurs limites. C'est à la fois bienveillant, drôle et un peu piquant. le Chant des Souliers Rouges met en scène un ado qui doit faire une croix sur sa passion d'enfance (le basket) car son niveau ne grandit pas en même temps que lui. Sa rencontre avec une fille de son âge dans une situation à peu près similaire (la danse flamenco, de son côté) vont les pousser à accepter la situation et à se tourner vers autre chose. Ils s'échangent mutuellement leurs paires de chaussures rouges (ils récupèrent ainsi des chaussures à talon de danse pour lui, des baskets de sport pour elle) et se promettent de faire leur mieux dans cette nouvelle discipline.
Si l'histoire se concentre plutôt sur le garçon, la fille revient de temps à autre, miroir du destin du protagoniste. Elle aussi doit faire face à ses propres défis dans le basket et dans l'acceptation de soi. Ils sont à la fois intimement liés (par leur promesse, par leur admiration respective) et pourtant assez distants au fil de l'histoire. Ça ne m'a pas tant dérangée, puisque le scénario se concentre surtout sur la progression du héros en flamenco et la façon dont il parvient à se faire des amis aussi paumés que lui.
Le Chant des Souliers Rouges est une jolie balade à travers l'acceptation de soi, de ses capacités propres, de sa personnalité, de son entourage… En mettant en scène des personnages imparfaits, mais capables de se remettre en question. En plus, graphiquement, c'est joli !
Commenter  J’apprécie          30
Kimitaka est un jeune homme tourmenté. Il vient de passer ses deux dernières années de collège à se faire brutaliser par des camarades. Il n'est allé que très peu en cours. Il a également dû abandonner son rêve de faire du basket car il n'avait pas la carrure. Il vient de commencer une nouvelle année au lycée, où il pensait pouvoir repartir de zéro, mais il se retrouve encore une fois dans la situation de bouc-émissaire. Heureusement, cette fois, il arrive à se faire deux amis, Hana et Tsubura, qui sont dans la même situation que lui. Un évènement va également chambouler son début d'année. Kimitaka va se remémorer un échange de chaussures avec une jeune fille. Alors que chacun d'eux s'apprêtaient à jeter la paire de chaussure qu'ils ne pourraient plus jamais porter (chaussures de basket pour Kimitaka, de flamenco pour la jeune fille), ils ont décidé de les échanger. Kimitaka avait même encouragé la jeune fille à faire du basket, car elle en avait la carrure. Aujourd'hui, Kimitaka est retombé par hasard sur la jeune fille qu'il découvre en train de s'épanouir dans le sport qu'il lui a conseillé. Avec pour porte-bonheur, les chaussures qu'il lui avait offertes. Et si lui aussi prenait son courage à deux mains et se lançait dans l'ancienne passion de la jeune fille, grâce à ses souliers rouges ?

Au début, j'ai eu un peu peur du ridicule de la situation. Kimitaka qui chausse les souliers de flamenco, c'était un peu bizarre. Non pas qu'il veuille faire du flamenco, mais qu'il veuille utiliser les chaussures que la jeune fille lui a donnée. Car il existe des chaussures pour les hommes pour ce type de danse. Sauf qu'à la fin du premier tome, Kimitaka n'a pas encore pris son premier cours de danse, je ne peux donc pas m'avancer sur la tournure que cela va prendre à ce niveau-là. Dans le premier tome on est beaucoup plus sur le questionnement identitaire et les problèmes de confiance en soi. C'est une façon assez originale d'aborder ces points que de passer par cet échange de chaussures et par un garçon qui souhaite faire du flamenco. J'ai eu un peu de mal avec le style du dessin, notamment au niveau des mouvements quand on voit un match de basket, en revanche la trame de l'histoire me plaît pour le moment. En tout cas c'est une série qui promet des thèmes forts comme l'acceptation de la différence, la confiance en soi, la diversité et c'est toujours bon à prendre dans un collège ou un lycée !

Par contre, je ne sais pas pourquoi il est dans la sélection Seinen alors qu'à la fin du tome 1 l'auteur dit clairement qu'il a écrit cette histoire pour un magazine Shônen… Je le placerais effectivement plus facilement dans cette catégorie.

J'ai trouvé la suite dans ma médiathèque et pour l'instant c'est toujours aussi sympa à découvrir.

Pour découvrir les autres mangas sélectionnés pour le prix Mangawa, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
Comme avec Un bus qui passe, j'ai beaucoup aimé ce nouveau titre de Mizu Sahara. Son trait est très poétique. J'aime l'ambiance si particulière du titre, morose au début, plein d'espoir à la fin. C'est intéressant de voir Kimitaka essayer de se reprendre grâce à sa rencontre avec Takara. Ses relations avec sa famille sont très touchantes. Sa soeur et sa mère sont deux très belles personnes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (109) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1475 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}