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Critique de lectiole


Je viens de terminer la lecture du roman "L'insupportable Bassington" de Saki (1870 - 1916), suivi de quatre nouvelles, 261 pages chez Pavillons Poche, Robert Laffont. La quatrième de couverture annonce un humour désopilant que j'ai surtout trouvé présent dans les deux premiers chapitres où on découvre Francesca Bassington, qui, si on la priait de décrire son âme, décrirait son salon, et son fils Comus, qui se révèle un enfant terrible et un écolier plus que turbulent. Quand son fils atteint l'âge adulte, Francesca aimerait le voir épouser un beau parti, Elaine de Frey, que courtise aussi Courtenay Youghal, un ami de Comus Bassington qui veut faire carrière dans la politique. le rythme du roman devient plus lent, beaucoup moins drôle et souvent peu rythmé, avant une troisième partie où on sombre progressivement dans la noirceur, bien loin de l'humour du début. Les quatre nouvelles qui suivent le roman ne font que quelques pages chacune, avec un certain art de la chute, beaucoup de dialogues et le goût de la caricature mondaine. J'ai toutefois trouvé plus de talent à Saki en tant que nouvelliste qu'en tant que romancier : la peinture de la relation entre la mère et le fils est magistrale, les premiers et les derniers chapitres de "L'insupportable Bassington" sont magnifiques, mais entre les deux, la plupart des scènes d'où les deux personnages principaux sont absents font la satire d'une époque disparue en nous éloignant du thème principal, qui domine le reste du roman et le rend assez pesant en comparaison de ces moments où le personnage éponyme (à moins que ce ne soit sa mère ?) entre en scène.
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