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Critique de verobleue


A la suite de « Poussières d'os », j'ai enchaîné « Têtes brulées » de Karin Salvalaggio.

On retrouve l'enquêtrice Macy Greeley qui, depuis la naissance de son fils, assume les rôles de flic, de maman et de maîtresse du chef de la police. Elle vit avec son fils chez sa mère.
Elle est appelée pour résoudre l'énigme du meurtre de John Dalton, un jeune vétéran d'Afghanistan frappé du syndrome de stress post-traumatique dans une ville du Montana.

La première enquête, dix-huit mois auparavant se passait en hiver, dans la neige et le froid des montagnes du Montana, celle-ci se situe en pleine canicule dans les ranchs des plaines.
Mais le schéma reste inchangé : une petite ville apathique pleine de secrets, avec pour seuls dérivatifs l'alcool et la drogue.

L'autopsie du corps révèle que la balle qui a tué John Dalton provient d'une arme déjà été utilisée pour tuer un policier de l'Etat de Montana. Cette arme appartiendrait à Ethan Green, un activiste connu par les fermiers. John a une soeur, Jessie, et deux amis : Dylan et Tyler.
John, Jessie, Dylan et Tyler constituaient une bande de Têtes Brûlées. Ils sont liés par le secret de la disparition d'Ethan Green.

Ce deuxième roman est cohérent et moins brouillon. La trame du roman est bien montée, les enchaînements se développent sans anicroches, le ton ne pèse pas sur le récit. Bon, y a toujours les histoires d'« amour » de l'inspectrice mais j'ai l'impression qu'il va falloir faire avec cette faiblesse du personnage emblématique de Karin Salvalaggio.

Un bon roman policier qui tient en haleine.
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