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EAN : 9782820526816
330 pages
Bragelonne (17/08/2016)
3.08/5   38 notes
Résumé :
« Karin Salvalaggio est un nouvel incroyable talent qui continue à surprendre les critiques avec son héroïne, le détective Macy Greeley » Huffington Post

Quelqu'un frappe à la porte de la maison de Grace Adams. Grace est certaine de savoir de qui il s'agit pourtant lorsqu'elle regarde par la fenêtre de sa chambre, elle voit une inconnue marcher sur le sentier derrière sa maison. Soudain, un homme émerge de l'obscurité des bois environnants et la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 38 notes
Premier roman d'une auteure américaine, j'avais envie de lire quelque chose impliquant une enquête et ce roman dormait sur mes tablettes depuis belle lurette.

L'histoire se passe dans la petite ville de Collier, Montana, où chacun connaît son voisin. Un meurtre appelle l'inspectrice Macy Greeley, en provenance de la ville d'Helena, sur les lieux pour aider la police locale à faire toute la lumière. Au début, j'ai été emballée par le climat; ça se passe en hiver, dans la neige et le froid des États-Unis. Par l'ambiance; la plupart des gens sont hostiles à ceux qui arrivent de l'extérieur, sont méfiants des étrangers, et s'abreuvent de ragots de voisinage. Tout n'est pas rose dans ce petit patelin. On ressent la pression entre les personnages, le malaise, les rancunes. Chacun a son passé, son histoire et chacun semble tout savoir de l'autre. En apparence, du moins. J'avais envie de savoir. L'intrigue me plaisait.

Mais...malheureusement, la recette n'a pas véritablement fonctionné pour moi. le style n'en est pas la cause, c'est plus au niveau du récit lui-même. D'abord, il y a ces personnages qui surgissent continuellement de nulle part et qui sont plus ou moins importants selon le cas. L'ambulancier Jared, par exemple, prend beaucoup trop de place (plus que la police) alors que le récit ne le concerne pas vraiment. Pourtant, on connaît sa vie presque par coeur ! En dehors de son cadre de travail ou en dehors d'être témoin oculaire, il intervient en des lieux et moments où en temps normal, il n'aurait jamais le droit de se trouver. Comme si tout-à-coup le citoyen ordinaire était autorisé à se mêler d'une enquête. Pour moi, déjà là, cela manque de crédibilité. Ce n'est pas un personnage désagréable mais il aurait pu être plus effacé et laisser de la place à ceux directement concernés. Je ne comprends pas pourquoi ce personnage est aussi présent.

Je n'ai pas non plus éprouvé d'empathie envers la victime, Grace. Peut-être parce qu'on a l'impression de ne pas assez bien la connaître. C'est un personnage terne qui laisse indifférent. Son parcours est sans queue ni tête. Tout comme le dénouement d'ailleurs. Une drôle d'enquête, dont la fin ne rejoint pas vraiment le début selon moi.

En revanche, j'ai beaucoup apprécié l'inspectrice Macy, qui va droit au but. Elle est brillante, parle peu mais observe beaucoup, elle est franche, sympathique, bienveillante et efficace. Si son rôle avait été plus présent dans le livre, je pense qu'il en aurait été meilleur. Si cela n'avait été d'elle, j'aurais sans doute coté ce bouquin 2.5 étoiles au lieu 3.

En un mot: BOF. Toutefois, je n'hésiterais pas à relire l'auteure car son style n'est pas dépourvu d'intérêt.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
CHALLENGE USA
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« Poussières d'os » premier roman de Karin Salvalaggio se passe à Collier, Montana dans le nord de l'Amérique, à quelques kilomètres de la frontière canadienne, en plein hiver.
Grace Adams, 18 ans, en convalescence après une greffe du coeur, assiste à l'agression au couteau d'une femme, sur le sentier qui passe juste derrière la maison où elle vit avec sa tante. Elle est intriguée parce que la femme, gravement blessée, l'a appelée par son prénom. En fait, il s'agit de Leanne, sa maman qu'elle n'a pas revu depuis onze ans. L'ambulancier qui la découvre allongée près du corps est Jared Petersen.
L'agent d'État Macy Greeley, enceinte de plus de huit mois, est chargée de l'enquête.

« Poussières d'os » est long, sans vraiment de rebondissements, comme si l'histoire était gelée par le froid. 28 chapitres qui s'enchaînent, racontant les événements de l'histoire par les trois protagonistes principaux: Macy, Grace et Jared. L'atmosphère lourde, froide, glaçante d'un bled paumé et de ses habitants défavorisés prend le pas sur l'intrigue et imprègne la mémoire.

J'étais intéressée par ce roman de la Grosop de Bragelonne. J'admets que dans les premières pages, j'ai eu un peu de mal à m'y plonger. J'ai adhéré à l'ambiance inquiétante et malsaine aux airs de roman noir sur fond de secrets de famille, de déviances et de trafics variés dans une petite ville oubliée de tous mais où tout le monde se connaît. Si l'ambiance est réussie, le début du roman ne semble respecter aucune structure, tout est brouillon et les histoires d'amour et d'adultère sont marquantes par rapport à l'enquête qui piétine. Incompréhensible le développement de Jared l'ambulancier qui vole presque la vedette à l'inspectrice. Il faut attendre le dernier tiers pour enfin entrer dans l'histoire et même si le final est intéressant, il reste classique.
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Malgré sa superbe couverture et son résumé prometteur, « Poussières d'os » n'a malheureusement pas réussi à me séduire… Tout d'abord, j'ai eu beaucoup de mal à me faire au style de Karin Salvalaggio. C'est parfois assez brouillon et pas toujours très clair : à plusieurs reprises, il m'a fallu relire certains paragraphes pour être sûre d'avoir tout compris… J'ai également trouvé que l'auteure partait dans tous les sens afin de construire son univers et de permettre au lecteur de voir quels étaient les liens entre les personnages. Hélas, ces détails m'ont plutôt refroidie : ces histoires d'amour et ces adultères qui gravitent autour de l'enquête m'ont ennuyée. Pire : je me demandais si c'était bien utile ? Déjà que l'intrigue policière prend son temps, c'est difficile de s'accrocher lorsque l'on passe à un autre sujet sans arrêt… Mettre des récits annexes est un choix de l'auteure et certains lecteurs aiment que l'on prenne le temps de planter le décor… Mais à mes yeux, c'est trop long ! Je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, ni à m'attacher à l'un des nombreux personnages. C'était trop « fouillis »… J'ai besoin de récits plus rythmés et d'une enquête qui ne s'étale pas de-ci de-là.

Malgré ma déception, je reconnais que le dernier tiers est intéressant. Les rebondissements sont apparus et les pistes ont enfin porté leurs fruits ! Hélas, je trouve dommage qu'il faille attendre si longtemps… Passer d'un début sanglant au calme plat est terriblement frustrant. D'ailleurs, je reconnais avoir lu quelques chapitres en diagonale pour ne pas décrocher… Une fois que le décor est planté, j'ai trouvé l'ambiance de ce roman inquiétante et malsaine : tout le monde se connaît, parle dans le dos des autres et ment. Les révélations sont terriblement sombres… J'ai bien aimé cette atmosphère noire et pesante… Toutefois, cela vient bien trop tard ! Ajoutons à cela une enquêtrice pas assez développée par rapport à Jared l'ambulancier (pourtant personnage secondaire)… Je ne comprends pas ce choix ! Vous l'aurez compris, je ne vous recommande malheureusement pas cet ouvrage qui, malgré quelques éléments prometteurs m'a plutôt ennuyée…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Poussières d'os est le premier thriller d'une série à venir. Karin Salvalaggio y met en scène une flic enceinte jusqu'aux yeux, une adolescence au seuil de ses 18 ans qui voit mourir sa mère, et un ambulancier englué dans ses problèmes sentimentaux.

Poussières d'os est le genre de thriller qui prend le temps de poser l'intrigue, de développer les relations entre les personnages et de créer une atmosphère. Les chapitres sont longs, l'histoire se construit pas à pas.

La 4ème de couverture ose le parallèle avec la série The Killing et je dois dire que cette intrigue en a effectivement quelques faux airs.

Un genre qu'il n'est pas évident de maîtriser, tant les personnages et l'ambiance se doivent d'être travaillés avec soin. de quoi mordre la poussière si on se rate.

L'auteure a globalement réussi, pas sa plume assez enlevée, à insuffler vie à des personnages intéressants, même si les digressions sur leurs vies privées rendent le rythme assez lent. C'est sans aucun doute la volonté de donner une texture à des protagonistes qu'on risque de retrouver par la suite.

La longue scène d'introduction est puissante. le reste de l'intrigue se lit avec curiosité, même si Karin Salvalaggio ne révolutionne rien. C'est le moins que l'on puisse dire, tant l'intrigue est classique. A croire que les auteurs américains actuels ont de plus en plus de mal à sortir d'un schéma qui devient quasi immuable et qui semble les étouffer comme un carcan (vaste sujet…).

Il n'empêche que le divertissement est agréable et que ce classicisme n'a pas réduit en poussière l'intérêt que j'ai posté à cette lecture. En espérant que la suite des aventures de la détective Macy Greeley saura davantage sortir du lot. Il y a clairement du potentiel.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Alors voici un nouvel auteur dans la place: Karin Salvalaggio. Londonienne d'adoption, maman, née dans les années 60. Voilà pour une bio expresse en entrée!
Je vais à présent décortiquer un brin le plat de résistance: son premier roman.

Poussières d'os…
Un polar de facture classique avec l'inspectrice Macy Greeley, enceinte jusqu'au menton, bravant la neige du Montana dans un petit patelin de rien du tout, Collier, qui va mener une enquête pour meurtre.

Une jeune ado, Grace, tout juste greffée du coeur, est l'unique témoin de l'assassinat d'une femme qui dit être sa mère et qui a disparu de la circulation depuis des années.
Grace est spéciale, bizarre, un peu asociale, un peu inadaptée… Elle n'est pas le témoin idéal, surtout quand sa tante veille jalousement sur elle… ou ses secrets.

La miss Macy va devoir la jouer fine dans une communauté où tout le monde se connaît, où une ancienne affaire de disparition de jeunes femmes sur fond de trafics laisse encore planer les soupçons sur chacun, où violences conjugales et secrets de famille sévissent, où le silence est de rigueur…

Et que dire quand elle retrouve un ex, Jared, aux prises avec des liaisons vaseuses alors qu'elle-même ne nage pas dans la félicité amoureuse…

Le cadre est posé. Il n'y a plus qu'à se mettre à table et déguster.

Oui mais voilà… Si tous les ingrédients sont bons, cela manque d'assaisonnement.

Cela commence par le titre: Poussières d'os. Je n'en ai pas vu un seul grain. Des flocons de neige, oui… mais pas de poussières.

Ensuite, la première partie s'étire en longueur avec des personnages multiples qui auraient dû nous tenir en haleine avec leur parcours personnel si leur psyché respective avait été plus approfondie.
Chaque personnage est plongé dans une situation intéressante et trouble mais l'empathie ne se déclenche pas. le lecteur se retrouve voyeur de vies indécises et sans réelle perspective; donc difficile de prendre fait et cause pour l'un ou l'autre.

Et quand les personnages pêchent par leur manque de détermination et de charisme, cela gâche un peu le déroulement de l'histoire…

Et c'est dommage car l'action s'accélère en seconde partie de roman avec, à la base, une intrigue très sympa, dense et abordant nombre de thèmes captivants comme les relations amoureuses toxiques, les trafics, l'esclavage sexuel, la violence conjugale, les travers humains, la drogue…

Quand la prédation est masculine, elle offre des portraits de femmes torturées, en souffrance. L'auteur nous en présente quelques uns, au coeur même de l'enquête, comme en périphérie. Mais pour la raison énoncée ci-dessus, je n'en ai réellement retenue aucune. Seul le thème qu'elles représentent suscite de l'intérêt.

Dans l'ensemble, la plume de Karin Salvalaggio est agréable et fluide mais reste, à mon sens, trop timide. Mais cet auteur a du potentiel et je lirai avec intérêt son prochain roman.

Je remercie les Éditions Bragelonne Thriller pour leur confiance et la découverte de cet auteur.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Macy lui indiqua les tables vides au fond du café :
- Installe-toi et commande quelque chose à manger, il faut que j’aille aux toilettes.
Quand elle le rejoint, une salade verte l’attend, posée pile à sa place. Elle jette un coup d’œil sur le burger-frites de son patron et fronce les sourcils. Ray n’est pas né de la dernière pluie, il sait qu’il vaut mieux pas l’embêter quand elle a faim.
- C’est quoi, ça ? lance-t-elle en lui piquant une frite qu’elle plonge dans le ketchup.
- Une salade. Excellent pour ta santé.
- je vois.
Elle échange les assiettes.
- Alors tiens, à ta santé !
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Tapie dans l'ombre de la porte, Macy observe Grace Adams. Jamais elle n'a vu quelqu'un se tenir aussi immobile. Dans son souvenir, Grace était une petite maigrichonne turbulente, affublée d'une robe d'été deux tailles trop grande et de boucles en tire-bouchon qu'elle avait dû couper avec des ciseaux à denteler. Onze ans plus tard, elle a devant elle un modèle de sang-froid au visage pâle et lisse, avec des cheveux noirs et raides tombant sur ses épaules. En levant les yeux, Macy retrouve enfin une impression familière : Grace a toujours ce même regard hagard.
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Vu que tu bosses, que t'es pas toxico et que tu as toutes tes dents, je dirais que tu dois être le célibataire le plus convoité de Collier.
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La forêt s’étend sur des kilomètres avant d’atteindre la frontière. Quand il vivait encore, son oncle Arnold l’y avait emmenée une fois. Ils suivaient un petit chemin perdu quand il s’était brusquement arrêté, avant de se tourner vers elle :
- Allez, avance , avait-il dit. Passe la ligne.
Flairant la blague, Grace avait hésité, mais il avait insisté et, comme elle était jeune, elle avait obéi en levant haut la jambe.
- Bienvenue au Canada, lui avait alors souhaité son oncle avec un grand sourire.
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La panique lui gonfle si violemment la poitrine que ses côtes pourraient claquer une à une, comme les cordes d'un violon.
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