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Critique de zabeth55


Fausto, la quarantaine, est un solitaire qui ne vit que dans les livres.
Il affectionne particulièrement les philosophes.
D'ailleurs Descartes est son grand maître à penser.
Fausto se rêve lui-même philosophe.
Mais quand sa vieille mère, en fin de vie, vient s'installer chez lui, son quotidien devient vite un enfer.
Elle geint, réclame sans cesse ceci ou cela, lui impose sa déchéance.
Il finit par la haïr, n'ayant plus une seconde à lui pour penser et philosopher.
Il s'emporte et s'en prend à Descartes à qui ce livre est dédié.
Que valent ses grands principes prétentieux face à une réalité sordide ?
D'ailleurs, que connaît-il de la vraie vie cet imposteur ?
Cette confrontation est savoureuse.
Je me suis régalée à chaque page, et devant le talent d'écriture de Lydie Salvayre, et devant le cocasse des emportements de Fausto.
Heureusement il va rencontrer Mila, une voyante extra-lucide qui va transformer et ensoleiller sa vie.
Parce qu'elle la connaît elle la vie, la vraie vie, pas comme ce con de Descartes.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant ce livre, mais certainement pas à ça.
C'est jubilatoire de la première à la dernière ligne.
Il fallait un grand talent d'auteur pour imaginer une telle histoire et la mener à bien avec autant d'humour et de profondeur.
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