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Critique de MaminouG
Stéphan Sanchez et moi ne nous sommes jamais rencontrés "de visu" et pourtant nous avons un point commun : l'amour de la correspondance. le premier ouvrage que j'ai lu de lui était "Deux enfances, Minou Drouet et moi", une série de missives adressées à la poétesse. le dernier, pour l'instant : "Lettres à Sarah", la même chose à une actrice.
Autant je connaissais très bien la première, autant seul le nom de la seconde me disait quelque chose. En effet, Sarah Michelle Gellar, une actrice certes, un nom entendu aussi mais pour le reste, c'était le néant. J'ai d'abord pensé qu'une chronique de ma part ne serait pas possible : je n'avais visionné aucun de ses films et n'avais même jamais entendu parler de "Buffy contre les vampires" que Guy Astic, l'éditeur de "Rouge profond", qualifie de "l'une des oeuvres majeures de l'histoire des séries télévisées…" Oui, mais voilà, j'aime beaucoup l'écriture de Stéphan Sanchez et j'ai continué.
J'ai vite compris que, derrière les missives qu'il adressait à une comédienne admirée, se cachait autre chose, une recherche de lui-même, des réponses à ses questions. Alors, bien sûr, j'ai beaucoup appris sur cette Sarah, sa carrière, ses qualités, les films et les séries dont elle était le personnage principal. Mais c'est surtout l'auteur qui s'y dévoile, il lui déclare son homosexualité, dit tout de ses chagrins d'amour, n'occulte pas la thérapie nécessaire pour remonter la pente après une rupture douloureuse. Il lui avoue même que son admiration pour elle est en grande partie à l'origine de sa carrière d'écrivain, à tel point que dans son premier roman, une histoire un peu semblable à celle d'Orphée et Eurydice, Eurydice possède les traits de l'actrice.
Cet ouvrage, aux confins de plusieurs genres : épistolaire, biographique, autobiographique, présente même des allures d'essai, le tout transcendé par la belle écriture de l'auteur à la fois pudique, élégante et sensible. Je l'ai trouvé particulièrement intéressant et touchant de par cette admiration sans borne d'un homme pour une actrice de cinéma.
Stéphan Sanchez nous livre là, encore une fois, un superbe récit.
Lien : https://memo-emoi.fr
Autant je connaissais très bien la première, autant seul le nom de la seconde me disait quelque chose. En effet, Sarah Michelle Gellar, une actrice certes, un nom entendu aussi mais pour le reste, c'était le néant. J'ai d'abord pensé qu'une chronique de ma part ne serait pas possible : je n'avais visionné aucun de ses films et n'avais même jamais entendu parler de "Buffy contre les vampires" que Guy Astic, l'éditeur de "Rouge profond", qualifie de "l'une des oeuvres majeures de l'histoire des séries télévisées…" Oui, mais voilà, j'aime beaucoup l'écriture de Stéphan Sanchez et j'ai continué.
J'ai vite compris que, derrière les missives qu'il adressait à une comédienne admirée, se cachait autre chose, une recherche de lui-même, des réponses à ses questions. Alors, bien sûr, j'ai beaucoup appris sur cette Sarah, sa carrière, ses qualités, les films et les séries dont elle était le personnage principal. Mais c'est surtout l'auteur qui s'y dévoile, il lui déclare son homosexualité, dit tout de ses chagrins d'amour, n'occulte pas la thérapie nécessaire pour remonter la pente après une rupture douloureuse. Il lui avoue même que son admiration pour elle est en grande partie à l'origine de sa carrière d'écrivain, à tel point que dans son premier roman, une histoire un peu semblable à celle d'Orphée et Eurydice, Eurydice possède les traits de l'actrice.
Cet ouvrage, aux confins de plusieurs genres : épistolaire, biographique, autobiographique, présente même des allures d'essai, le tout transcendé par la belle écriture de l'auteur à la fois pudique, élégante et sensible. Je l'ai trouvé particulièrement intéressant et touchant de par cette admiration sans borne d'un homme pour une actrice de cinéma.
Stéphan Sanchez nous livre là, encore une fois, un superbe récit.
Lien : https://memo-emoi.fr
