La vie qui m'attendait

Romane, 39 ans, est médecin à Paris. Elle est seule dans la vie, hormis son père, médecin lui aussi qui l'a élevée seule.
Sa mère est décédée lorsqu'elle était tout petit bébé.
Cette version, c'est la pointe de l'iceberg.
Dans son cabinet, une patiente lui dit l'avoir vue sortant d'un cabinet de pneumologie à Marseille.
Romane mène une enquête sur ses origines et découvre qu'elle a une soeur jumelle. Mystère ?
Que s'est-il passé ? Qui sont ses vrais parents ?
Le père semble tout faire pour qu'elle n'apprenne pas la vérité.
Là où c'est intéressant, c'est quand on recueille la version du papa et la vérité sur la naissance des jumelles.
Mis à part quelques petites invraisemblances , l'histoire est passionnante.
La rencontre entre les deux soeurs donne l'impression que Romane vivait un vide inconscient et le remplit lorsqu'elle rencontre Juliette. Cela m'a rappelé un fait très précis d'un petit élève en CM1 qui m'avait confié qu'il était malheureux mais que depuis qu'il savait qu'il avait eu un frère jumeau mort-né, il savait pourquoi il était triste de temps à autre.
La façon dont l'histoire trouve un dénouement, le nombre d'acteurs qui tournaient autour de Juliette tout en connaissant son histoire, l'attitude du papa biologique des deux filles vers la fin font que j'en ai déduit que je venais de lire un roman bien écrit, bien imaginé et bien ficelé, inattendu.
C'est ma fille qui m'a encouragée à lire Julien Sandrel. Je continuerai ma découverte. Vaut mieux tard que jamais.