Clémence est depuis des années la mère de sa mère, dépressive depuis très longtemps. Elle essaye envers et contre tout de la sortir de cette dépression. Et si son nouveau patron était la clé de leur avenir?
Un thème difficile à traiter la dépression, et je n'ai pas été séduite par cette partie du livre. Je n'ai pas cru au personnage de Brigitte, la maman de Clémence. Je ne peux pas me mettre à la place ce cette maman, mais j'ai du mal à imaginer que l'on puisse faire souffrir autant sa fille alors que sa propre souffrance est justement une souffrance de mère. Je sais bien qu'il est impossible de juger, que la dépression est une maladie, cependant il m'aurait fallu ressentir plus d'empathie pour Brigitte pour aimer son histoire. J'ai en plus été déconcertée par les allers-retours dans le temps, non par le procédé en lui-même (je l'apprécie le plus souvent), mais par le fait qu'il n'y avait pas vraiment de suivi sur ces évènements, la rencontre avec la magnétiseuse ou cette psychanalyste si à l'écoute de ses patient(e)s par exemple. de même, je n'ai pas cru à cette envie de guérison soudaine, juste due à cette idée d'Adèle (je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher).
En revanche, j'ai apprécié les pages relatant la vie de Clémence dans son nouveau travail. Même si les situations sont parfois un peu caricaturales (le preux chevalier prêt à secourir la petite dame ayant des ennuis de voiture, la secrétaire frustrée amoureuse de son patron, ...) l'humour de l'auteure réussit à les renouveler. Et quelle bonne idée que celle que Clémence va expérimenter pour le bonheur de tous dans l'entreprise, sur un thème qui hélas est encore et toujours d'actualité, l'égalité homme-femme.
Une lecture donc en demi-teinte pour moi, mais qui a suscité des retours beaucoup plus positifs.
Merci à l'auteure pour sa confiance.
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