AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mimeko


Dans le journal de Sarashina, c'est l'intimité de la jeune femme qui nous est proposée. Sarashina y évoque les événements de sa vie dès ses douze ans jusqu'à ses cinquante ans. Lors de voyages ou de visites à sa famille, les échanges sont épistolaires sous forme de poèmes faisant souvent référence à la nature pour décrire ses états d'âme.
Le deuxième journal est celui de Murasaki Shikibu, et nous plonge dans la vie de la cour. La jeune femme y fait preuve d'une grande connaissance des moeurs et des rites, notamment les hiérarchies à respecter par les différentes courtisans selon leur rang et leur importance. Elle y décrit les robes, les couleurs ou les fautes de goût, faisant preuve d'ailleurs d'un humour assez caustique, quelquefois drôle dans des portraits que La Bruyère ne renierait pas.
Le troisième journal est celui d'Izumi Shikibu, et surtout de ses amours avec un gentilhomme marié, illustré par de nombreux échanges de poèmes.
Une lecture en demi-teinte...Trois journaux intimes de la période de Heian au XIème siècle quand la capitale du Japon était Kyoto, qui nous révèlent trois femmes et leurs préoccupations principales, leurs échanges avec leurs interlocuteurs, famille, amants, sous forme de tankas, poèmes de trente et une syllabes, forme la plus usitée à l'époque et qui s'appuie souvent sur la nature pour décrire les états d'âme. J'ai eu quelque fois du mal à me concentrer sur les sujets abordés, pour certains assez elliptiques (des amours consommées ou non je ne sais toujours pas) des dialogues sous forme de poèmes épistolaires, processus qui se répète et m'a lassée et moult détails sur les tenues robes, dessous, manches qui ne m'ont pas passionnée...
Murasaki Shikibu, se lancera dans l'écriture "du dit du Genji", oeuvre fondamentale dans la littérature japonaise et il peut être intéressant de prendre connaissance d'écrits plus intimistes, mais ce recueil s'adresse plus aux spécialistes et érudits en littérature médiévale japonaise et je suis restée un peu de côté.
Pour les passionnés.
Commenter  J’apprécie          395



Ont apprécié cette critique (38)voir plus




{* *}