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Critique de chartel


Le Planétarium est le premier roman de Sarraute n'employant plus la voix d'un unique narrateur-personnage. Comme son titre l'indique, on se trouve plongé dans un univers de voix fragmenté, univers forcément factice, Sarraute ne trichant pas avec son lecteur. Mais à lire les quelques critiques, on sent que le lecteur aime quand on se joue de lui, et souhaite voir une lanterne quand on lui tend une vessie sous les yeux.
Cette ouverture narrative entraîne donc des erreurs de sens chez le lecteur et des retours en arrière pour retrouver le bon chemin: "Ah! Mais ce n'est pas Alain qui parle? C'est Germaine..." Je comprends que cela agace beaucoup de monde, mais c'est pourtant ce que la littérature devrait toujours offrir: la liberté de construire ses propres chemins de lecture et de sens et faire le choix de l'activité du lecteur plutôt que la passivité. En parodiant une image sarrautienne, je n'aime pas les auteurs qui, du haut de leur notoriété, serrant notre nuque d'une main ferme, nous imposent leur "vérité".
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