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Critique de Apache
Marie a 80 ans.
Elle n'est pas malade mais n'a aucune envie d'aller plus loin sur le chemin de cette vieillesse qu'elle a acceptée, faute de mieux.
Elle planifie son euthanasie puis prend la plume pour livrer à sa fille les vérités qu'elle lui a cachées.
Elle raconte son enfance dans une ferme d'Occitanie, la dépendance du métayage, l'existence frustre mais riche de nature et d'amour fraternel.
Elle raconte son père, qui rêvait de devenir médecin, un paysan forcé dont la colère s'abbat sur son frère cadet, petit gars au visage d'ange, presque sourd et un peu défaillant.
Elle dit sa culpabilité de n'avoir su le protéger, d'avoir fermé les yeux sur le silence de sa mère et plus tard, sur le suicide de son père qu'elle aurait pu empêcher.
Un récit douloureux sur les regrets, la vieillesse et la mort.
Le texte est pur, clair, poétique.
Mais on en sort plombé, l'âme lourde.
Je suis surtout ravie que l'ouvrage ne compte que 204 pages...
Elle n'est pas malade mais n'a aucune envie d'aller plus loin sur le chemin de cette vieillesse qu'elle a acceptée, faute de mieux.
Elle planifie son euthanasie puis prend la plume pour livrer à sa fille les vérités qu'elle lui a cachées.
Elle raconte son enfance dans une ferme d'Occitanie, la dépendance du métayage, l'existence frustre mais riche de nature et d'amour fraternel.
Elle raconte son père, qui rêvait de devenir médecin, un paysan forcé dont la colère s'abbat sur son frère cadet, petit gars au visage d'ange, presque sourd et un peu défaillant.
Elle dit sa culpabilité de n'avoir su le protéger, d'avoir fermé les yeux sur le silence de sa mère et plus tard, sur le suicide de son père qu'elle aurait pu empêcher.
Un récit douloureux sur les regrets, la vieillesse et la mort.
Le texte est pur, clair, poétique.
Mais on en sort plombé, l'âme lourde.
Je suis surtout ravie que l'ouvrage ne compte que 204 pages...
