Ça faisait longtemps que je n'avais pas été autant bouleversée par un livre !
C'est ébranlée et à la fois révoltée que je sors de cette lecture !
Les personnages même secondaires sont attachants, et l'héroïne est solaire !
C'est l'histoire de Sheimlaheila, une jeune
cueilleuse de thé skri lankaise d'une grande beauté qui, du jour au lendemain, quitte sa condition difficile.
Armée de patience, elle réalise son rêve, immigrer seule à Londres où de meilleures conditions l'attendent... du moins c'est ce qu'elle croit...
Sheimlaheila trouve un emploi dans un restaurant indien à côté de la FAC où elle rêve d'étudier.
Grâce à son courage et sa détermination, elle réussira ses objectifs de façon différente de ce à quoi elle s'attendait, sans jamais rien regretter.
L'auteur se lance dans le sujet de l'esclavagisme des temps moderne, même dans une grande ville comme Londres. Malheureusement, la jeune femme n'y échappera pas elle sera exploitée et sous payée par ses nouveaux employeurs.
"Tu vois, Mohanty, ce n'est guère différent de ce qui se fait chez nous. Mais ici, les ordres sont donnés avec élégance".
Malgré tout, elle suivra toujours ce que son coeur lui dit sans jamais fléchir. Elle fera aussi des rencontres bouleversantes et touchantes notamment celle de Twinny, une vieille dame adorable qui perd la mémoire.
Nous suivons également la triste histoire d'autres cueilleuses de thé, qui n'ont pas eu la chance de leur consoeur. Les sacs trop lourds à porter, le soleil harassant, le dos courbé toutes la journée et le regard du Kangani (surveillant de la plantation) qui pèse un peu trop sur elles. Ces femmes se font rabrouer et violer (même une fillette de 12 ans) par un homme sans scrupule et dont la cruauté est sans limite.
Les points négatifs :
L'auteur utilise tout le temps le même procéder. Certaines scènes qu'on aurait aimer voir elle ne les mets que dans le souvenir, ce qui est bien, mais j'aurais préféré qu'elle varie cela pour que ce soit moins redondant.
Le titre me pose problème car ce livres parle de plusieurs cueilleuses de thé et non d'une seule du coup j'aurais mis au pluriel. Et puis si elle voulait le mettre au singulier, j'aurais rajouter "la" devant ça aurait été mieux.