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Citations sur Laissez-moi (106)

Si j'arrivais à vous faire sentir cette misère, vous vous hâteriez de l'oublier ; et pour vous rassurer, vous diriez ce que tout homme bien portant dit des lieux où l'on souffre : ce n'est pas si terrible qu'on le dit. Je ne vous dirai rien. Mais laissez-moi. Vous ne pouvez plus être avec moi. Laissez-moi souffrir, laissez-moi guérir, laissez-moi seule. Ne croyez pas que m'offrir l'amitié pour remplacer l'amour puisse m'être un baume.
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[…] dans un commentaire récent sur Note et Digression de son Leonard, Valery écrit : « La personnalité est composée de souvenirs, d’habitudes, de penchants, de réactions. Elle est , en somme, l’ensemble des plus promptes réponses de l’être - même quand cette promptitude amène la tendance à différer […]
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…La femme dira « oui, mon chéri » ; et quand elle sera avec ses amies, on l’entendra mêler sa voix au chœur universel qui répète orgueilleusement ces mots : « mon mari ». Elle met à prononcer ce mot un ravissement plein de superbe, étonnée qu’elle est d’être maintenant parmi l’élite qui peut dire « mon mari ». Chacune à l’envi renchérit sur ce que le « mari » fait, sur ce que le « mari » dit ; toutes les tendresses ou les reproches du « mari » sont dévoilées béatement, comme autant de joyaux apportés en offrande à la jeune femme À chaque question posée ou sujet abordé, on est sûr d’entendre : « Je demanderai à mon mari », ou bien « Mon mari m’a dit ». (p.41)
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C'est du bonheur d'être bouleversé et de ne plus rien savoir. Mais avoir encore un petit coin de conscience qui toujours sait ce qui se passe, qui, parce qu'il sait, permet à tout l'être intellectuel et raisonnable d'avoir aussi à chaque seconde quelque chose du bonheur qui arrive, avoir ce petit coin de conscience qui apprécie lentement l'évolution de la joie, la suit jusqu'à ses fins les plus extrêmes, n'est-ce pas du bonheur? Il y a un petit coin qui ne vibre pas, mais ce petit coin reste le témoin de la joie ressentie. C'est lui qui se souvient et qui peut dire: j'ai été heureux et je sais pourquoi. Je veux bien perdre la tête, mais je veux saisir le moment où je perds la tête et pousser la connaissance au plus loin de la conscience qui abdique. Il ne faut pas être absent de son bonheur.
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Savez-vous ce qu'est l'amitié? Croyez-vous que ce soit un sentiment plus tiède qui se contente des restes et des menus services que l'on ne peut éviter de se rendre? L'amitié, je crois que c'est de l'amour plus fort et plus exclusif… mais moins "tapageur". L'amitié connaît la jalousie, l'attente, le désir…
Vous étiez mon ami, vous vouliez m'épouser; cela devait faire beaucoup d'amour.
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Je voudrais que tu saches ce que je sais; et j'aimerais qu'au lieu d'essayer de ne pas te montrer tel que tu es, tu me dévoiles toutes tes petites laideurs. Je les aime- rais, car elles seraient bien à moi. [...]Rien n'est plus attachant que les faiblesses et les défauts: c'est par eux que lon pénètre l'âme de l'être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde.
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Et quand je serais guérie, tu verras comme tout sera bien. Il me plaît de te dire ''tu'' puisque tu n'es plus là. Je n'ai pas l'habitude, il me semble que c'est défendu : c'est merveilleux.
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Partout où j'étais, vous étiez en moi.

Quand on parlait des hommes et du mal qu'ils font aux femmes je souriais encore, car le pensais que vous n'étiez pas de ces hommes.

Ne peut-on panser qu'avec les idées du mari ? Je m'ennuie tellement avec ces femmes qui parlent de leur mari.

Pour que je ne souffre plus, il faut que vous partiez afin qu'un jour votre nom prononcé devant moi passe comme un souffle sans plus rien effleurer.

Hier, je l'attendais, aujourd'hui je n'ai plus l'attendre.

Si je ne vous aimais pas, je pourrais vous revoir.

Ce qui me fait souffrir, ce n'est pas tant la mort d'un amour que celle d'un être vraiment vivant que nous avions créé l'un et l'autre, que peut-être moi j'avais créé seule...

J'ai dit chaque jour gamin ce sera comme autrefois ce "demain " n'est pas venu.

Laissez-moi, vous ne pouvez plus être avec moi. ne croyez pas que m'offrir l'amitié pour remplacer l'amour puisse être un baume : c'en sera peut-être un quand je n'aurai plus mal. Mais j'ai mal : et quand j'ai mal, je m'éloigne sans retourner la tête.

Danser, c'est le rythme de vie le plus heureux.

Il ne faut pas être absent de son bonheur.
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Je devrais être plus seule; j'ai le vertige d'un vide où mon cœur privé d'amour se sent défaillir à la pensée des jours creux qui vont venir.
Vous êtes parti, mais je me retrouve et je suis moins seule que ces jours passés où je vous cherchais.
Je me suis revenue, et avec moi, je vais lutter pour continuer.
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Pourquoi me dites-vous: "Existe-t-il celui pour qui vous êtes faite?"
On dit à une femme: "Celui pour qui vous êtes faite", et à un homme: "Celle qui est faite pour vous"; voit-on: "Celle pour qui vous êtes fait"?
L'homme est: tout semble avoir été mis à sa disposition... même quelque part dans le monde une femme à sa convenance, dont l'union avec lui préexistait à sa naissance.
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