"Je n'incarne pas la Pologne, ni l'histoire de la Pologne, je raconte juste ma version, mes souvenirs, tout est subjectif, tout est mien, je ne prétends rien, j'essaie de rester moi-même et raconter le monde à travers moi-même, le bleu-gris de mes yeux, mes lentilles." (p. 233)
"Les Polonais n'ont pas su médiatiser les changements. Nous sommes un peuple complexé." (p. 207)
"Une feuille meurt doucement sur un arbre, finit par s'en détacher et tombe simplement. Voilà la fin de notre communisme. Qui retient une feuille qui tombe ? [...] Cette chute était très naturelle. Nous étions la première feuille." (p. 131 & 132)
"Une manifestation, onze jours ou une minute, ça vaut toujours le coup d'être vécu !" (p. 112)
"Mon pays est indirectement gouverné par l'URSS que certains appellent "le grand frère"... Et là je crois que tout le monde en a marre de cette dépendance, car parfois le grand frère s'avère être très méchant avec sa petite soeur, la Pologne..." (p. 9)