Tout petit bouquin de 153 pages sans compter les annexes, idéal pour emporter dans une poche ou un sac, mais attention, lecture pas aisée. Pas aisée, parce que c'est une suite de lettres que Cecilia envoie à sa mère-absente, et pour cause, puisqu'elle a été abandonnée dès sa naissance, dans lesquelles outre le fait de raconter sa vie à l'orphelinat, Cecilia parle avec "une tête aux cheveux de serpents" qui est la mort, déborde sur des considérations religieuses et se lamente sur sa vie, sa solitude, l'absence.
Ce n'est pas que je n'aie pas de compassion pour cette jeune personne (malgré mon physique d'homme dur, j'ai aussi un petit coeur. Sensible, je suis.). Non, ce qui me gêne, c'est le ton employé par l'auteur, le style résolument larmoyant et pessimiste. C'est mon côté naïf et optimiste qui prend le dessus. L'alternance des passages dont je parlais plus haut est aussi déconcertante et agaçante.
Je critique, je critique, mais ça va mieux sur la fin, sans vouloir déflorer l'histoire.
Antonio Vivaldi, messieurs-dames, le grand Antonio, tel Zorro arrive (bon, là évidemment, citer Zorro, qui plus est une chanson d'Henri Salvador, on saisit mieux l'écart de culture. Salvador, Vivaldi même combat ? Pas vraiment ! Comment même oser accoler ces deux patronymes ? Je m'enfonce, je m'enfonce.) Réussira-t-il à libérer la jeune fille de ses angoisses ? La musique a-t-elle ce pouvoir ? Vous le saurez en lisant
Stabat Mater, parce que moi, je ne dirai rien. Enfin, si je ne vous en ai pas dégoûtés ce que je n'espère pas, car bien sûr il en est de la littérature comme des goûts et des couleurs, à chacun la sienne et les siens.
Lien :
http://www.lyvres.over-blog...