Time Riders, tome 7 : Les seigneurs des mers

Elle [Maddy] n'avait pas une réelle compréhension de la façon dont le temps fonctionnait, s'il avançait en ligne droite ou en revenant sur lui-même ; si le futur et le passé étaient comme des rails parallèles qui progressaient côte à côte, ou s'il existait une infinité d'univers dans lesquels se jouaient tous les événements, toutes les chronologies possibles.

Allez, tu sais bien ce qu'on dit sur l'Histoire ! Qu'elle est toujours écrite par les vainqueurs ! lança-t-elle [Maddy] en tournant la page.

aucun d'eux n'avait choisi d'être un Time Rider.(...) C'était le choix d'une autre personne, certainement pas le leur. Comme un auteur qui aurait prononcé à voix haute les paroles, les pensées, les sentiments d'un personnage. Cela faisait d'eux guère plus que des marionnettes.
Alors... et si c'était ça? Il a fait son choix. Il ne veut pas qu'on le retrouve.

La semaine dernière marquait le dixième anniversaire de la guerre des Trente Jours entre la Coalition arabe et Israél… Bien heureusement, cette guerre-là ne concernait même pas le pétrole… mais quelque chose d’aussi archaïque, d’aussi déplacé, dirais-je, qu’une idéologie religieuse ! Comment caractériser autrement un conflit pour un dieu qui n’existe pas !

« Ecoute, voilà comment je vois les choses, poursuivit Maddy. On est arrivé au bout de nos peines. On a réussi. On s’est échappé de l’espèce d’agence ou de secte de Waldstein qui voue un culte à la fin du monde; Maintenant, on est libre. Et en bonus, dit-elle avec un sourire, on a une incroyable machine à remonter le temps !
- Avec laquelle tu as envie de faire joujou, c’est ça ?
Maddy fronça les sourcils.
- Non, alors là, ce n’est pas juste, Liam. Là, tu me fais passer pour une gamine. J’ai juste envie d’aller jeter un coup d’oeil, d’explorer un peu. Pas trop loin dans le passé, ni trop loin géographiquement. (…) Pense à tout ce à quoi on pourrait assister sans pousser trop loin la machine de déplacement temporel. (…) Tu te rends compte comme ce serait cool ? »