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Critique de jcjc352


l'ex docttore Duca Lamberti est un personnage plutôt lugubre et à franchement parler quelqu'un qu'a priori on n'aime pas comme le dottore Carrusa qui le lui dit, ce qui n'empêche pas d'être son supérieur, son protecteur et ami. Parfois le désamour nait d'une incompréhension mais c'est sans compter avec le respect et les sentiments contradictoires qu'inspirent ce justicier intellectuel et sensible

Si Lamberti prône la manière forte c'est pour traquer le malfrat et l'arrêter voire plus, sans état d'âme pour la racaille qu'il poursuit sans relâche il fait preuve de beaucoup d'empathie pour les victimes et surtout l'entourage de celles-ci.
La loi, d'autres ,Carrusa son mentor,  Mascaranti sont second qui le surveille comme le lait sur le feu sont là pour l'appliquer mais Lamberti est un homme pressé et partisan d' une justice imminente. Il ne laisse pas le temps au temps pour que ce dénouent d'elles-mêmes d'inextricables intrigues C'est un forceur de coffre-fort et un adepte de la précision comme un légiste il va jusqu'au bout. L'immédiat et la sanction tout de suite, ce qui est, somme toute, une attitude fort correcte pour la société

Lamberti est aussi très critique envers celle-ci, qui livre une jeune prof à des monstres en devenir Il y a une distorsion entre le discours politique qui vise à la réinsertion des jeunes très mal partis. Les moyens mis en oeuvre ne correspondent pas à la réalité On sous estime la dangerosité des situations et on met en danger les bienveillants acteurs de réinsertion qui oeuvrent sur le terrain.
Lamberti en outre malgré sa vision très répressive de la délinquance ne l'assume pas : lorsque le malfrat échappe au châtiment suprême, la mort ardemment souhaitée se sent quand même soulagé et donc une partie de l'ancien médecin ou ses racines judéo chrétiennes refait surface pour l'humanisme. Contradictoire Lamberti

Il y a quelque chose d'assez réaliste dans les histoires de Scerbanenco comme dans celles de Giancarlo de Cataldo avec « Romanzo criminale » ainsi qu'une certaine crudité. Les choses ne sont pas enjolivées, peaufinées pour faire plus vraies, elles sont terre à terre et donc irrémédiablement plus justes.

L'histoire est sordide: une jeune prof de cours du soir pour délinquants est massacrée par ses jeunes élèves A travers l'enquête Lamberti va remonter dans le monde du crime car à Milan tout se tient il n'y a rien de simple et la mafia n'est jamais loin
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