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Critique de PGilly


Curieux cet avertissement : parce que paru en 1966, ce "roman est à lire dans le contexte de l'époque".
Pourtant, prostitution de luxe, mafia et euthanasie sont des sujets intemporels. La mise en garde porte probablement sur la façon dont on parle avec mépris des "invertis", comme disaient les virils Milanais.
Giorgio Scerbanenco déploie une écriture fourre-tout, minestrone de métaphysique sociale et de psychologie de comptoir entre deux filatures. Cela va d'un topo sur l'industrie du tapin à la façon d'étrangler un méchant en passant par l'analyse d'une partie d'échecs. Dans ces digressions aussi, pointe un regard tendre sur la ville, les choses et les humains. Les incises, en cours de discours, véhiculent un humour à sec. Les métaphores pleuvent comme pluie sur la ville, saugrenues et souvent drôles.
On entend la verve italienne, on aime les belles voitures, ce qui n'empêche pas les bons sentiments envers les brimés et les secoués d'un destin capricieux.
Je regrette les explications inutiles comme si le-la lectrice était incapable de saisir les intentions du docteur radié, de l'amie héroïque ou du jeune homme perclus de culpabilité.
Je termine mon verre de Frascati bien frappé et je commande autre cru. Ciao !












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