Le passé aux trousses

Ce premier gros roman se passe dans des lieux différents et à des périodes différentes.
Le récit commence à Paris où une jeune femme de 23 ans se faisant appeler « Julie de Californie » végète dans une chambre minable , n' a pas d'amis et travaille dans un atelier de réparations d'objets et de bijoux anciens où les affaires sont plus ou moins louches.
En fait il s'agit de Grâce, jeune américaine du Tennessee qui a quitté Garland à la suite d'un cambriolage de site historique pour cette petite ville et pour lequel elle était l'instigatrice, d'une certaine manière.
C'est en compagnie de deux copains d'enfance que Riley, compagnon et mari secret de Grâce va accomplir ce forfait alors que Grâce est en Hongrie. Ils sortent tous à peine de l'adolescence et sont sensés fréquenter les diverses universités dans lesquelles ils ont été admis. Ils sont issus de milieux différents, ( Important dans le récit) C'est leur sortie de prison qui terrorise Grâce, ils ne l'ont pas dénoncée, mais.. ;
L'art et la peinture en particulier tiennent une place importante dans ce roman qui se forme petit à petit comme un tableau, par petites couches successives ou grands coups de pinceau.
D'ailleurs un vol de tableau est au centre de l'intrigue ; les tourments de l'adolescence aussi ,l'amour des parents : trop ou pas assez...
Grâce se translate facilement d'une vie rêvée à l'autre, mais la fin du livre donne à réfléchir sur les « vices cachés » de l'enfance si j'ose dire, qui perdurent à l'âge adulte ; la mère de Grâce lui disait toujours qu'elle était une pomme pourrie .
Acquis ou inné ? Voilà la question qui dérange sous des allures de roman inoffensif.
Une belle lecture.

J'aime toujours découvrir des premiers romans, voici celui de Rebecca Scherm !

Le passé aux trousses est un roman qui ne laisse pas indifférent mais qui aurait pu faire preuve d'une plus grande intensité. Tout d'abord j'aurais vraiment aimé que l'histoire soit plus centrée voire exclusive aux États-Unis car cela aurait donné un aspect plus captivant à l'intrigue. Au-delà de ce point j'ai apprécié cette lecture mais j'en ressors avec quelques petits bémols.

Tout d'abord j'ai beaucoup aimé l'histoire de Grace qui est une jeune femme très passionnée, charismatique et dont la vie est tellement riche qu'elle est le coeur et le point fort de ce roman. C'est sur sa personnalité que repose le caractère addictif de cette lecture et j'ai trouvé que la romancière a su immortaliser un excellent protagoniste.

Après j'ai été plus sceptique et mitigée sur d'autres éléments. Tout d'abord j'ai trouvé que l'auteure ne se concentrait pas forcément sur les moments les plus intéressants de l'existence de Grace, j'ai trouvé que le style aurait pu gagner en fluidité notamment en évitant des descriptions qui pouvaient alourdir l'ensemble. Il y a un très fort potentiel mais je pense que l'auteure peut encore mieux faire notamment sur le dénouement.

En définitive, un premier roman prometteur avec une héroïne très intéressante mais qui souffre de quelques longueurs.
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Un roman que j'ai remporté dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. Encore merci !
Le récit se divise en plusieurs temps, avec des allers-retours dans le passé. Premier roman qui nous invite à Paris, à la rencontre de "Julie de Californie", 23 ans. La jeune femme, plutôt discrète, travaille dans un atelier de réparation d'objets et de bijoux. Elle y mène une vie plutôt recluse et le lecteur le découvre la vérité assez vite : la jeune femme a menti sur son nom et son origine.

Grace, puisqu'il s'agit d'elle est en réalité originaire du Sud des États-Unis, de Garland, dans le Tennessee. La jeune femme a fui son pays après l'arrestation pour cambriolage de son amour d'enfance et de deux de ses amis. Grace cache un lourd secret et l'auteure s'emploie à faire découvrir par petites touches et des flashbacks l'histoire de cette jeune femme. Grace a grandi dans une famille de classe moyenne, mal aimée par sa mère, elle a trouvé refuge dans la famille très aisée de son petit ami. Celle-ci s'est pris d'affection pour la jeune femme qui est très douée en arts plastiques. À tel point que la mère de Riley lui prête même sa robe de mariée. Mais Grace est instable, et même l'amour profond qui la lie à Riley menace de s'effondrer à tout moment. Riley et ses potes font des bêtises. Excepté pour Alls, ils viennent de familles très aisées et leurs parents achètent leur tranquillité avec l'argent. Promis à de grandes études, ils n'ont pas les mêmes inquiétudes que Grace. Leurs bêtises vont prendre une autre tournure lorsqu'ils décident de commettre un vol, celui d'une oeuvre d'art dans un site historique. Si Grace était absente au moment des faits (à l'étranger), elle n'en porte pas moins la responsabilité.
Cette culpabilité explique aujourd'hui le mode de vie de Grace. Et lorsqu'elle apprend qu'ils libérés de prison, la jeune femme prend peur. Riley avait promis de la retrouver….

Ce premier roman est prometteur, j'ai bien aimé la construction narrative mais il souffre cependant de lacunes qui m'ont empêchées de me plonger totalement dans l'histoire. Les descriptions alourdissent l'ensemble, et le besoin de justifier les comportements ou les pensées (en particulier lorsqu'elle se remémore ses années adolescentes) sont, à mon avis, inutiles. Résultat : un manque de fluidité et un ensemble inégal.
Pour ma part, j'ai ainsi trouvé les chapitres sur les émois et les tourments adolescents de Grace et ses amis beaucoup trop longs. J'aurais préféré qu'elle s'attarde plus sur sa vie en Europe.

Pour ceux qui comme moi, aiment l'art, le roman lui accorde une place importante et joue sur l'importance du faux et du vrai. Son métier est une parabole de sa vie. Sa collègue est une faussaire qui a été condamnée et a fait de la prison. le faux, le vrai – tout rappelle ici la vie de Grace/ Julie.

Au final, un premier roman très prometteur dont j'ai aimé certains passages, mais qui aurait mérité un meilleur travail d'édition.

Tu as choisi ce roman par hasard au milieu des titres proposés par le dernier Masse critique de Babelio, sur la foi de son résumé alléchant, et tu ne le regrettes pas... Tu apprends dès les premières pages de ce livre que Alls et Riley vont sortir de prison, à Garland, et que Grace, réparatrice clandestine d'objets d'arts à Paris, redoute cet évènement. Ils sont tous les deux ses anciens amis, sont encore très jeunes, et ont été condamnés pour un cambriolage qui a mal tourné. Peu à peu, tu comprends pourquoi la jeune fille s'est décidée à quitter son Tenessee natal, sa communauté, et ce qui la reliait à chacun. Grace détient un lourd secret, et le poids de la culpabilité d'avoir été à la fois amoureuse, manipulatrice, menteuse et elle-même aussi voleuse. La construction de ce roman est assez originale et fine pour un premier roman car c'est la première fois que tu remarques cette manière de procéder, quand le présent explique peu à peu les silences du flash back... Cela donne un effet de suspens assez efficace. Et tu as beaucoup aimé t'installer parmi cette bande de jeunes confrontés, dans une petite ville sclérosée des Etats-Unis, à la fin de l'adolescence, comprendre très vite que leurs illusions étudiantes, leurs espoirs d'un avenir brillant et surtout leurs phantasmes allaient les faucher en plein rêve. Si vous aimez les histoires d'amitiés, mais aussi celles à la Bonnie and Clyde et que l'art soit présent à foison dans les pages d'un livre... ce roman a toutes les chances de vous plaire ! A glisser sans hésiter dans son sac de plage...
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Une vie de recluse regardant toujours par dessus son épaule, voilà la vie de Grace, réfugiée en France. Entre secrets et culpabilité, elle surgit de petits boulots dans le monde de la restauration d'art.
Le roman se construit par petites touches, c'est peu à peu que l'on va comprendre l'implication de notre héroïne dans un cambriolage. Celle que l'on croyait innocente ne l'est tout compte fait pas tant que cela... le présent explique lentement les mystères du passé ici. On se joue des apparences pour tromper, le vrai se mélange au faux pour mieux nous berner.
Si l'écriture est fluide et ne pose pas de soucis, elle ne captive pas pour autant l'attention et n'a pas réussi à m'entraîner dans l'histoire. Je vous l'avoue, c'est un livre qui ne m'a fait ni chaud ni froid et pour lequel je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non...
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A Paris, Grace est devenue Julie et travaille au noir à la restauration d'objets anciens et de bijoux. Régulièrement, elle s'informe auprès du site de la gazette de Garland, Etats-Unis, la petite ville dont elle est originaire, pour savoir ce que deviennent Riley, son ex petit ami et Alls. Tous deux purgent une peine de prison de trois ans pour avoir cambriolé une demeure historique locale. Grace, complice, était alors à Prague, en possession d'un tableau dérobé. Elle n'a jamais été inquiétée et a fait en sorte de disparaître aux yeux de ceux qui la connaissaient, dont elle craint pourtant qu'ils la retrouvent un jour…

Allers-retours entre présent et passé permettent de découvrir l'histoire d'une jeune fille, jolie blonde aux airs sages, difficile à percer à jour tant elle est apte à mentir aux autres autant qu'à elle-même. Faux thriller aux références hitchcockiennes, « le passé aux trousses » joue avec les apparences à la manière de son héroïne lorsqu'elle manipule les objets du passé. Davantage que le roman à suspense que laisse entrevoir son thème, c'est l'histoire d'une voleuse-menteuse qui, au-delà de ses différents visages, révèle toujours en filigrane la figure de l'enfant avide d'être aimée qu'elle n'a pas cessé d'être.
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Le lecteur rencontre Grace à Paris, restauratrice d'oeuvre d'art sous une fausse identité. Petit à petit les raisons de cet exil en Europe va nous être dévoilé et le passé de Grace apparaitre par petites touches comme un tableau qui se compose sous nos yeux.
Qui est-elle ? une gentille fille du Tennessee ? une manipulatrice ? une belle fille modèle ? une pomme pourrie comme disait sa mère ? une voleuse ? ou tout simplement une enfant qui a manqué de l'amour de sa mère ?
Un avis mitigé pour cette lecture car même si on a constamment envie de connaître la suite et que les pages se tournent vite, la fin m'a laissé dubitative.