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Critique de Zora-la-Rousse


Un essai étonnant sur l'art de mourir.
Le sujet pourrait paraître bien morbide, mais Daniel Salvatore Schiffer a su le traiter avec tact et délicatesse. de plus, en prenant l'exemple du parcours de vie (et de mort) de David Bowie comme point de départ et fil rouge, il m'avait conquise avant même de commencer l'ouvrage, tout en restant cependant d'une grande exigence, fan absolue oblige ;)

Ce manifeste expose le traitement de la notion de mort, du point de vue de la philosophie "dandy".
Le Dandysme, un état d'esprit, une morale, une manière d'être et... de ne plus être. Selon Baudelaire, « le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir ». L'élégance, l'impertinence, la transcendance du sublime, voilà qui peut nourrir l'idée qu'on se fait du Dandy, mais sans jamais réussir à le définir véritablement. L'auteur ne s'y frotte d'ailleurs pas, il préfère nous dévoiler le dandysme comme une métaphysique, une liberté d'être, une forme d'exigence, une esthétique, à renfort de nombre de citations. Il nous révèle surtout une galerie de portraits impressionnante constituée à partir de leurs réflexions propres sur la mort, j'ai retenu Socrate, Byron, Brummel, Poe, Wilde, Nietzsche jusqu'à Bashung, Cohen. Et Bowie, bien sûr.
De ce livre riche et intense, certains passages traitant de philosophie pure restant cependant exigeants, j'ai retenu des ouvrages à lire, des films et des tableaux à voir, des hommes et des femmes à découvrir, j'ai rarement autant couvert un livre de post-it ! et ceci pour mon plus grand bonheur...
Je garde également le souvenir de la découverte d'un auteur et philosophe, biographe, que j'ai hâte de retrouver par ailleurs.
Un grand merci à Babelio et son opération Masse critique pour ce cadeau et aux éditions Alma.

...je vais peut-être réussir à enfin écouter Blackstar...
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