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Et voilà.
Je viens de terminer Demain n'est pas un autre jour, avec beaucoup de mélancolie et de bonheur en même temps.
Ce livre est tout bonnement bouleversant.

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L'histoire raconte la vie de Lane et de Sadie et de leur bande.
Lane est un lycéen de dernière année, il vit en pensant à son avenir sans se soucier de toutes les opportunités qu'il rate dans le présent. Quand il rencontre Sadie, cette fille surprenante, pleine de vie, différente de lui, sa vie se voit transformée de A à Z.
A son contact, il voit toutes les choses qu'il a raté, toutes les opportunités qu'il n'a pas saisi, les soirées entre copains, les premières fois.
Mais quand il va rencontrer Sadie et ses amis, à Latham House, dans cet endroit qui lui semblait si déprimant à son arrivée, il va se rendre compte que la vie est meilleur que n'importe où ailleurs. Meilleur que chez lui.

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« Ici, on nous demandait de croire aux miracles. En notre ange gardien. On se réveillait chaque matin en espérant que la chance serait de notre côté.
Mais la chance est un truc imprévisible. »

Si je devais résumer ce livre, ce serait avec cette magnifique citation, présente dans le livre.

Ce bouquin m'a touché de milles et une façons.
J'étais très excitée en l'achetant, en lisant le résumé je me suis dit que ce livre allait parler de la maladie sous un autre aspect, un aspect positif. Et c'est exactement ce qui s'est produit.

En réalité, Demain n'est pas un autre jour ne parle pas vraiment de la maladie, mais plutôt des secondes chances, comme c'est si bien dit par l'auteure dans ses notes. C'est pour ça que la citation plus haut résume parfaitement le livre.
Il nous montre à travers Lane, Sadie, Nick, Marina et Charlie que si la vie vous offre une seconde chance, il faut la saisir, même si ce n'est pas le bon chemin, au moins vous aurez prit votre décision, et vous n'aurez pas laissé votre entourage ou la vie elle-même décider pour vous "à la manière d'un GPS" et qu'il faut être le "conducteur" de son existence.
La façon dont Sadie agi sur Lane à ce niveau est absolument magique, on remarque que Lane se laisse faire peu à peu, lâche prise et goûte aux nouvelles choses de la vie.

Ce livre est truffé de sous entendus et de flash-back qui nous ramène à un autre moment. Et j'ai trouvé particulièrement intéressant de la part de Robyn Schneider d'utiliser des personnages adolescents dans son ouvrage. Car c'est l'âge où on doit justement prendre de grandes décisions.
Je n'ai que 17 ans, 18 dans quelques jours, et je me suis beaucoup reconnue dans le personnage de Sadie. Cette façon qu'elle a de prendre ses décisions, se foutre de ce qu'on lui demande, parce qu'elle agi pour elle, pour ce qui est bon pour elle.

Je conseille ce livre, jeune ou pas jeune, il est magnifique. Plein de belles phrases, de belles expériences, qui peuvent rappeler des souvenirs lointains pour certains. Et surtout une magnifique morale qui ne nous laisse pas de marbre à la fermeture.
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Un roman étrange... Pour moi il se situe entre le roman d'anticipation et le classique roman des ados-malades-qui-tombent-amoureux.
Je m'explique : l'auteure invente une maladie 100% mortelle et un huis clos dans un sanatorium coupé du monde. Ici l'ambiance a l'air posé dans un futur proche, avec cette nouvelle maladie incurable, mutation de la tuberculose.
Par contre ensuite, on a bien le schéma plutôt classique : un ado ténébreux malade rencontre une ado malade elle aussi, ils vont se tourner autour, s'aimer, mais cela va sûrement mal finir (100% mortelle la maladie, je rappelle).
Alors, c'est un bon moment de lecture, intéressant sur le besoin de vivre des personnes malades, sur la pensée de la réinsertion. Mais l'intrigue principale est attendue, très attendue. Dommage.
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2 jours. C'est ce qui m'a fallu pour dévorer ce roman situé entre une dystopie et une romance bouleversante. Évidemment, la thématique m'a beaucoup fait penser à "Nos étoiles contraires", c'est dans la même veine que J.Green mais la dystopie joue un rôle de bulle hors du temps avec Latham House, ce sanatorium des temps modernes.

Naviguer entre Lane et Sadie fut un bon moment de lecture. Voir leur relation se construire et surtout leurs visions de la maladie et de leurs perspectives était très beau à suivre. Un roman tragique, intéressant et pouvant bouleverser. Mon petit coeur sensible a tout de même résisté au choc et je n'ai pas eu le temps de verser ma petite larme tellement l'événement le plus tragique fut foudroyant. Je n'avais plus qu'à accepter comme Lane.
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Première fois que je mets une note par défaut. Impossible de donner un avis objectif.
Robyn Schneider nous offre une histoire vraiment intéressante et qui pourrait être réalisable.
Imaginons qu'une maladie ancienne refasse surface et touche nos enfants. Pour prévenir la contamination, on crée une école avec internat obligatoire pour les soigner et continuer un semblant de cursus scolaire.
Dès le départ l'idée est très bonne et l'auteur par son premier métier nous donne des détails réalistes et clairs. Des adolescents réunis par la même condition.
C'est ce qui arrive à Lane qui avait un avenir tout tracé et il va devoir gérer avec ce nouveau rythme de vie. Cet « enfermement » va bouleverser sa vision de l'avenir.
Donc Robyn Schneider nous offre un semblant d'huis-clos avec des adolescents qui se comportent comme en colonie de vacances. Entre insouciance et maladie cela nous donne un roman touchant. Mais malheureusement entre légèreté et dureté il faut savoir doser.
Je m'explique. J'ai eu des moments sympas mais mon coeur ne palpitait pas trop. La longueur d'esprit de Lane a fait baisser la mayonnaise. On comprend le personnage mais c'est long à venir les moments de rigolades. J'ai mis du temps à rentrer dans le contexte. Je savais où j'avais mis les pieds mais je m'y perdais en émotion.
Et puis quand enfin Lane se réveille l'histoire devient passionnante et arrive à nous provoquer des moments chouettes. Pas au point de faire Whouahhh mais chouette.
Bien entendu nous sommes entourés d'adolescents malades donc ce n'est tout rose.
Où je tire mon chapeau pour l'auteur c'est pour son message véhiculé. On y parle de tolérance, d'ouverture d'esprit, du pointage de doigt et de la peur d'autrui. Ce roman aurait pu faire allusion à nos maladies actuelles comme le SIDA. Il ne suffit pas de toucher une personne malade pour être contaminé.
Donc pour cette prise de risque au niveau jeunesse, je reste indulgente sur ma note. Un manque d'émotion certes mais un sujet intense.
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En bref, Demain n'est pas un autre jour c'est …
Voilà une histoire émouvante qui mêle des thèmes simples et plus complexes. Entre histoires d'amitié, d'amour, maladie et quête de soi, voilà qui promet un vaste programme ! Et Robyn Schneider s'en tire vraiment bien avec son humour caractéristique. Les personnages sont réussis, l'histoire est simple tout en étant lumineuse. Lane et Saddie ont des réflexions sur la vie qui ne peuvent que nous interpeler, nous faire réfléchir. Finalement, on n'a pas du tout envie de les quitter, on ne veut plus quitter le sanatorium. Entre émotions, réflexions et dérision, Demain n'est pas un autre jour est un incontournable de la sick-lit !
Lien : http://loulitla.com/2017/03/..
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Coup de coeur pour ce roman d'initiation doublé d'une histoire d'amour, qui fait réfléchir sur le sens que l'on souhaite donner à sa vie, à travers le regard d'adolescents malades.

Si les points de vue alternent ceux de Sadie et de Lane, c'est bel et bien ce dernier que l'on voit évoluer au fil du roman. Dans un premier temps, l'adolescent doit accepter la maladie et ses conséquences. A Latham, Lane se sent "très éloigné de ma vie d'avant". Lui qui cherche "un semblant de normalité", considérant l'établissement comme "une étape, une parenthèse dans ma vie", se trouve confronté à l'absence de liberté et d'intimité. Dortoirs sans internet ni téléphone, bracelets connectés pour le suivi médical, cours en autonomie parce que les enseignants ont peur d'être contaminés : "l'ennui suinte de toutes parts". Ici le mot d'ordre est "siestes et balades en forêt" et Lane ne tarde pas à réaliser, bouleversé, que son statut de malade fait que "se sentir bien et en bonne santé n'a plus rien de normal"...

Plus ancienne pensionnaire de Latham ayant vu plus d'un camarade partir (au sens propre comme au figuré...), Sadie a depuis longtemps passé ce cap. Pour elle et son petit cercle d'amis, "Latham nous avait permis de nous réinventer". Consciente que "tout le monde ici avait une autre vie derrière soi, souvent laissée dans la précipitation, parfois pour toujours", le jeune fille a décidé de tirer parti de la situation plutôt que de la subir. Ainsi, avec Charlie, Nick et Marina, "on défiait l'autorité et on enfreignait les règles en cachette". Rebelle et combatif, le quatuor fait plus que se donner une "illusion de normalité" : "Ils vivaient une aventure". Avec eux, Lane va fissurer son "image de premier de la classe" obnubilé par ses projets d'avenir et amorcer un changement en profondeur : "devenir une version différente de moi-même".

On s'attache très vite à ces adolescents confrontés à leur propre mort. Car il faut bien se l'avouer : les symptômes de la tuberculose sont terribles (quintes de toux pouvant mener à l'expectoration de sang, fatigue à la moindre infraction au programme de repos, douleurs pectorales...) et la dégradation physique peut survenir très rapidement. Hypocrites, les adultes refusent d'envisager officiellement cette possibilité (la mort) : "ici, on nous demandait de croire aux miracles". Et même que l'on réintègre sa vie d'avant, à quel prix ? Etre considéré comme un pestiféré par son entourage, comme l'ex petit ami de Marina ("J'étais le monstre de Frankenstein") ? "Accepter ma maladie avait été une souffrance", reconnaît Lane, "mais l'espoir m'était encore plus douloureux".

Désormais convaincu que "la vie qu'on s'imagine n'est pas nécessairement celle qui nous est donné de vivre", l'adolescent, libéré, s'adonne au planning proposé ("renoncer à mes devoirs, faire la sieste et m'accorder neuf heures de sommeil par nuit constituait un solide programme de guérison") et profite de sa première grande et belle histoire d'amour ("Une copine, des potes, une chambre à soi, zéro devoir et zéro corvée? Moi j'appelle ça la belle vie"), conscient que jusque là "je n'avais pas vraiment eu de vie, mais un plan de vie". Mais pour Sadie (qui ne va pas sans rappeler Hazel de Nos étoiles contraires), la situation n'est pas si simple : comment s'engager pleinement dans une relation quand "l'unique personne au monde que je ne pouvais pas supporter de perdre" est atteinte d'une maladie incurable ? Qui peut prétendre savoir "ce que ça faisait d'être jeune, malade et terrifié à l'idée de ne pas avoir accompli tout ce qu'on voulait, de ne pas avoir assez de temps devant soi?"... Cependant l'essentiel n'est-il pas que les choses aient existé, "peu importe la durée" ? C'est la conclusion à laquelle Lane aboutira avec philosophie : quelle que soit l'issue de cette histoire, "l'expérience nous avait changés pour toujours". Il aura notamment compris "l'intérêt du chemin à parcourir plutôt que la destination"...
Lien : https://www.takalirsa.fr/dem..
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Je n'ai pas réalisé tout de suite que ce roman était du même auteur que "Coeurs brisés têtes coupées". Sinon, j'avoue que je ne l'aurais probablement pas lu. Il faut dire que je n'ai vraiment pas aimé le précédent titre de Robyn Schneider.

Quoi qu'il en soit, j'ai donc débuté ma lecture sans penser à cela et... le livre m'est tout bonnement tombé des mains au bout d'une centaine de pages. Impossible de rentrer dans l'histoire et d'apprécier les personnages, pas franchement travaillés. Les dialogues m'ont semblé interminables et ne menant à rien. Au bout de 120 pages, je ne comprenais toujours pas où l'auteur voulait en venir. le texte n'est pas vraiment dramatique, pas non pus émouvant et encore moins humoristique. Ça oscille un peu entre tout ça et reste flou.
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après la lecture on comprend la photo de couverture. j'ai beaucoup aimer et oui c'est bien dans les veines de john Green
ce livre était dans ma PAL depuis des années je suis contente de l'avoir lu maintenant.








































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J'ai craint un remake pâlichon de "Nos étoiles contraires" ; je n'avais pas tort.
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Roman réaliste où des adolescents atteints d'un type de tuberculose incurable sont confinés au sanatorium pour leur convalescence. Cela remet en question tous leurs projets d'avenir et leurs certitudes, car la mort est aussi une possibilité. Dans ce lieu, naîtront des amitiés, de l'amour, des deuils. C'est un peu une réflexion sur les choix et la manière de vivre les événements.

C'est une belle histoire, intrigante, intéressante et très triste par moment.
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