La banlieue milanaise. Cinq lycéens, leurs jeux vidéos, les filles, les bières et un avenir incertain. Simone, selon les désirs paternels, quitte l' Italie pour une école de prestige anglaise. Roberto a une petite amie. Nadine montre une vidéo d'évasion. Là-bas, les jeunes semblent souriants. Ils sont actifs et missionnés.Ils sont bien décidés à partir. Aux parents, on expliquera un voyage de trois semaines à Kos, en Grèce. Dans la mer Egée flottent les quatre puces téléphoniques. Celles qui relient au monde. On jette à l'eau sa vie d'avant pour là-bas. Turquie. Anatolie. Syrie.
Et le kaléidoscope stylistique de
Giorgio Scianna, dénué de pathos entremêle l'absence et le silence pour dénouer l'enquête de cette génération désenchantée. L'effroi des parents face aux motivations insignifiantes.
" C'est mieux qu'un jeu vidéo, c'est comme un film, un film dont tu pourrais faire partie, et en plus, tu sais qu' ils cherchent des figurants." Une approche réaliste et sociologique où la sidération l'emporte.
Manquent à l'appel di
Giorgio Scianna, traduit par
Marianne Faurobert, Liana Levi.