On retrouve très souvent deux mots dans ce texte (qui est un roman d'après le quatrième de couverture) et c'est «
Austerlitz dit », un peu à la manière du «
Pereira prétend » de
Tabucchi (on y rencontre d'ailleurs un Pereira comme personnage secondaire)… le narrateur y évoque ses rencontres avec un dénommé Jacques
Austerlitz. Arrivé en 1939, vers l'âge de cinq ans, dans la sinistre famille d'un pasteur gallois nommé Elias, dont il portera le nom,
Austerlitz ne se souvient pas de sa petite enfance et semble souffrir déjà d'un manque de sentiment d'appartenance. Scolarisé tôt dans pensionnat, un de ses professeurs entreprendra des démarches pour connaître la véritable identité de son élève, qui toute sa vie cherchera ses origines. Comme toujours chez Sebald, du moins dans les deux autres romans que j'ai lu de lui, tous les éléments de narrations sont imbriqués les uns dans les autres, ouvrant la porte à toutes sortes de digressions apparentes (textes et images) qui finissent pourtant par faire sens. du grand art.
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