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Critique de JAsensio


Bien plus que l'amour indiqué dans le titre du texte d'ouverture évoquant Stendhal, c'est le souvenir qui est le sujet véritable des différents récits qui constituent le second beau livre d'importance (après D'après nature) de Sebald, Vertiges (1). le souvenir ou plutôt ses altérations et ruptures, que le long et lent déploiement de l'écriture doit tenter de combler, du moins partiellement : «Les notes dans lesquelles Beyle, âgé de trente-cinq ans [...] essaie d'extraire de sa mémoire les tribulations d'alors, révèlent diverses difficultés où achoppe l'exercice du souvenir» (p. 10), alors même que, bien souvent, c'est la «violence de l'émotion» qui semble avoir conduit «à anéantir celle-ci» (p. 11), les dessins mais aussi les photographies qui émaillent le texte de l'auteur, et qui constitueront bien vite une de ses marques de fabrique, se proposant de compenser ces éclipses.
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