Quel amour d'enfant !

On retrouve Giselle un peu plus âgée que dans "Les caprices de Gizelle". Sa mère souhaitait être un peu plus sévère et juste.
Dans ce tome, la mère rechute, le père commence à comprendre le problème. Gizelle se rend compte du problème et avec l'aide d'une tante elle va essayer de se corriger "Mais, ma tante, quand je résiste, on me cède presque toujours." avec plus ou moins l'aide de ses parents. Ce tome va montrer les tentatives et rechutes de Gizelle sur la voie de la vertu.
Bien que toujours très moralisateur j'ai apprécié ce roman de la Comtesse de Ségur.

Il s'agit de l'un des premiers livres que j'ai dévoré, j'ignore donc dans quelle mesure je serai impartiale dans cette critique.
La plume de la comtesse est, comme à coutumée, délicieuse. le désarroi des parents face aux caprices de leur enfant est parfaitement retranscrit, et s'empare également des lecteurs.
Je le considère aujourd'hui comme un classique à posséder.

Ce livre est un roman d'éducation qui fait suite à la pièce "Les caprices de Gizelle" et avertit sur les dangers qu'il y a à trop gâter son enfant. Livre sur l'aveuglement parental et les efforts de Giselle pour s'extirper de ce carcan, ce livre est plus grave que la plupart des autres livres de la comtesse.