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Critique de Vielivre


« Je n'aime que les gens vulnérables, je pense que ce sont les seuls à être réellement vivants » disait Marguerite Duras. Jean-Luc Seigle semble défendre ce point de vue. Dans Femme à la mobylette il nous dresse le portrait de Reine, une femme sensible qui vient de perdre son travail, et dont le mari, Olivier, est parti « en jurant de lui prendre les enfants ».
Reine a trois enfants, Sacha, Igor et Sonia dont aucun n'a encore atteint 10 ans. Olivier, son mari, est parti…parti vivre à Biarritz avec « la femme Atlantique ».Reine s'accroche à la situation et trouve chez Monsieur Chavarot un travail: elle sera thanatopractrice. Elle part travailler tous les jours sur sa mobylette et tous les jours, elle rencontre les mêmes automobilistes, les mêmes camions. Elle rencontre Jorgen et la vie lui semble plus belle, plus douce. « Quelque chose d'invisible se produit et dehors et dedans, l'attrape au coeur et soulève son âme toute légère ».
Mais un jour, Reine rentre à la maison et apprend qu'elle est déchue de son autorité parentale le monde de Reine s'écroule. Sa réflexion s'amenuise. Reine se sent vide. Elle n'a plus qu'un objectif : récupérer ses enfants.
Jean-Seigle, d'une plume sensible, sans misérabilisme a su faire de son personnage, un personnage très attachant. On vibre pour Reine et on voudrait lui insuffler suffisamment d'énergie pour l'aider à retrouver sa vie, l'aider à retrouver la douceur de la vie. Les phrases sont courtes, perspicaces.
A lire :!
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