Laurent Seksik a du talent. J'avais beaucoup apprécié son livre sur
Stefan Zweig. Je suis bien moins convaincu par ce fils obéissant.
Non pas que la lecture en soit désagréable, au contraire.
Seksik écrit et il le fait bien. Lecture fluide, une certaine virtuosité à mêler les époques, à entraîner le lecteur sur les traces de son passé, à conter sa relation avec son père et comment elle l'a construit, etc.
Mais je crois être "fatigué" des récits d'autofiction, des exercices autobiographiques se présentant comme des romans. Et aussi sincère que soit la "confession" de
Laurent Seksik, je trouve qu'il y a parfois tromperie sur la marchandise à parler de roman pour un récit autocentré (ce qui encore une fois n'enlève rien à ses qualités littéraires intrinsèques). D'autant que j'ai récemment lu d'autres ouvrages du même type, avec le retour d'auteurs sur leur histoire familiale, mais que j'ai trouvé plus riches ou plus originaux.
Une - relative - déception donc, mais sans doute un livre à relire. Et un auteur que je ne vais pas délaisser pour autant !
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